Une longue histoire [Mis en pause raison de cohérence chronologique]

Les yeux sont le reflet de l'âme et c'est bien pour cela que je n'ose jamaisregarder quelqu'un dans les yeux, pas que j'avais peur d'en savoir plus sur eux mais plus qu'ils se rendent compte que mon âme est brisé, on peux tout faire pour changer afin que personne ne vois notre tristesse. Un comportement, un sourire, etc..., c'était facile de faire en sorte que personne ne remarque notre faiblesse mais nos yeux, eux, sont bien plus compliqué à cacher. Ils reflètent tout nos sentiments, un regard peux dire qu'une personne est triste même si tout son corps vous montre le contraire. Et c'est pour cela que j'avais jamais osé regarder les gens dans les yeux, peur que ceux-ci me posent des questions sur mon mal-être. J'avais une vie compliquer par mon passé. Je ne pourrai jamais vraiment me défaire de mon nom et de ceux des parents, je serais toujours là petite fille d'un mafieux. Je serais toujours une ombre parmis les héros, j'aurais toujours à faire plus des efforts pour prouver que j'avais ma place.

Je me construit une nouvelle vie avec mes propres mains, je travaille dure, j'étais qu'une jeune élève de 16 ans, une jeune âme qui avais déjà pas mal vécu, les cauchemars et toute la noirceur de l'âme. Je sais qu'il y avais des gens qui avaient vécu pire que moi. Je fixais le sol, pourquoi baissais-je le regard ? Pour la raison d'avoir peur de répondre à des questions aussi simple ? Il y avais aussi une autre raison, on m'avait appris à toujours baisser le regard face au chef, face à mon père. Bien que Akimitsu n'était aucunement comme mon père, ces souvenirs et les comportements qui vont avec reprenais parfois le dessus. Mon corps était encore essoufflé, j'essayais de reprendre mon souffle sans vraiment y arriver, moi qui était toujours sportif et que, dans la normalité, j'aurais sur la reprendre sans mal. Dés que la voix de Akimitsu brisa un peu ce silence, je relevais un peu la tête afin de le regarder pour le voir se poser dans le fauteuil, je marchais vers celui, un peu inquiète mais je repris vite fait mes esprits. Je me concentrais sur ma respiration comme pour la première fois que je me suis jeté dans mes ombres, le froid de l'air qui glaçais mes poumons, les bruit du silence et de mes propres pas dans une salle. Le froid mordant, il était important de savoir expirer et inspirer de façon à se calmer et surtout afin de calme son rythme cardiaque. Sur quelque pas, me voilà déjà moins essoufflé, je m'assis où il l'avais demandé puis je le regardais, j'avais un petit sourire.

Ce sourire était un peu faux, bien qu'il était là pour les clients et surtout pour que personne ne se pose de question, j'arrivais à cacher mes émotions, bien que parfois on pouvait le remarquer que tout ces petit sourire était parfois faux, dans le sens où ils n'étaient pas sincère. Mais, en tant que serveuse, il était important d'avoir sourire et d'être de bonne humeur pour les clients et pour les collègues. Je regardais un peu la pièce, sobre et très belle, le confort me manquais parfois. Entre mes cours et le travail, j'avais parfois l'impression d'avoir beaucoup de poids sur mes épaules, j'étais si jeune et j'avais déjà beaucoup trop de chose à gérer et surtout les insultes à cause de mon passé.


《Merci beaucoup, ça va déjà mieux》

Je fis un petit sourire qui était vraiment sincère. Cela était rare mais ça pouvais arriver. Je comprenais toujours pas pourquoi Akimitsu m'avait donné ma chance dans son bar. Bien que j'avais déjà travaillé dans un autre bar l'année passée, je me posais tout de même la question, si il savais que je faisais partie d'une famille si sombre. Je restais à écouter comme une bon employée. Enfin, j'espère en être une assez bonne.