On nomma ce terrible jour comme tel : la Trahison. La figure d’espoir ayant abandonné les siens ainsi que sa patrie, le visage du Japon changea du tout au tout. On savait les Alters dangereux, mais à quel point ?
Kabukichô. LE quartier chaud de Tokyo. Dés que la nuit tombe Love Hôtels et autres commerce peu recommandable ouvre leurs portes, les Yakuzas arpentent les rues de façon insolentes. Bien moins maintenant étrangement. Et encore moins de jour.
Nous sommes Dimanche, il fait beau, presque chaud avec un merveilleux soleil frappant sur la peau des imprudents… Autant dire que Yue détestait déjà cette journée. Pourquoi il était debout en cette fin de matinée ?! Hein ?! Il avait bosser toute la nuit à modérer le site, il aurait voulu faire la grasse mat' lui… Ah oui… Il vivait dans ce quartier… la réputation et l'activité nocturne y rendait l'immobilier facilement accessible en plus d'être le genre d'endroit où disparaître était simple. Et donc ce matin ses voisins s'était encore disputer a grand renforts de beuglement. Putain. Donc entre le boulot qui lui avait pris une grosse partie de la nuit, l'empêchant de s'employer à des projets bien moins légaux mais biens plus important à ses yeux et ses cons de voisin, la journée ne commençait pas sous la meilleure des augures.
Mais ça lui donnait l'occasion de voir Kabukichô de jour. C'était paisible. Comme si de jour ou de nuit, les habitants n'étaient plus les mêmes. Rien de spécial ne se passait, es gens se baladait et riait. L'endroit était agréable à sa façon. Si on oubliait cette foutue lumière du soleil que ses yeux, sa peau et son Alter avaient en horreur. Il avait la dalle. Il trouverait sans doute un truc à grignoter. Yue continuait de déambuler tandis qu'il s'allumait une clope. Il eût un frisson en tirant dessus. Con de cerveau qui lui balançait de la Dopamine pour ça. Comme si c'était bénéfique. M'enfin c'est aussi ça l'addiction. Il avait appris à faire avec au fil des années. Que les Dieux bénisse ce pays et ses distributeurs de clope. Franchement lui qui vivait de nuit, ça lui sauvait la vie. Ou lui évitait de tuer ses voisins si ils le réveille a neuf putain d'heure du matin un Dimanche. Quoi que la prochaine fois il leur foutrait un sacré coup de pression. Ouais ça devrait les calmer.
Yue repéra un petit stand de nourriture et sourit. Cool de quoi manger. Il s'en approcha tranquillement avant que le brouhaha proche ne parvienne à ses oreilles. A coté du stand un magasin d'électroménager à la vitrine emplie de téléviseur amasser un groupe d'étudiants qui semblaient bruyamment argumenter. Les télés jouaient un débat entre deux jeunes héros d'écoles et agences rivales, ce qui semblait échauffer l'esprit des jeunes ici présent.
Yue se rapprocha en souriant, se demandant ce qui se passait vraiment et ne disant jamais non à un peu d'actions. Voire ses jeunes graines de héros se prendre le choux allait sans doute le distraire. Sans se rendre compte qu'une personne vêtue d'une veste à capuche noir sans manche et avec apparemment aucun t-shirt en dessous, capuche rabattue sur la tête, jean trouer et chaussure à peine lacées, clope au bec s'approchant d'un groupe d'étudiants pouvait faire infiniment louche. Il a clairement la tête dans le cul. Il est pas du matin, ni même du reste de la journée d'ailleurs.
"Arrêtez votre char, vous savez très bien que c'est à Yuei qu'on retrouve la vrai définition de l'héroïsme !"
"Mais Daiki n'est pas mal non plus au niveau des héros que l'établissement forme !"
"Sois pas ridicule, il n'y a que des faibles, des incapables et des gonzesse là bas !"
Qu'est-ce que je fiche ici déjà ? Ah, oui, c'est vrai, des gens de ma classe m'avaient proposé de les accompagner traîner un peu ensemble en ville. Puisque je suis nouvelle, ils se sont dit que ça serait un bon moyen pour m'aider à m'intégrer, et à apprendre à mieux les connaître, mais... Bon... Disons que j'ai signé pour une balade, des discussions marrantes et des repas sympa. Pas un débat stérile devant une vitrine qui nous montre un AUTRE débat stérile. Personne n'est capable d'apporter quoi que ce soit au débat si ce n'est des choses qui sont dites et répétées encore et encore.
Pour être franche, je m'en moque un peu de tout ça. Enfin... Ce n'est peut-être pas le bon mot à employer. Ce n'est pas que je m'en moque, c'est plutôt que je pense qu'il n'y a pas d'idéologie particulièrement bonne ou mauvaise selon les établissements qui enseignent aux jeunes héros comme moi. On a tous des plus, on a tous des moins, et ça ne dépend pas que par de là d'où nous venons, mais aussi de qui nous sommes. Hélas, il s'agirait bien de mots trop compliqués pour mes camarades comme pour les élèves des autres lycées ici présents. Ils sont bien trop en feu pour s'arrêter comme ça ! Ramener ma fraise maintenant n'est pas un bon plan, alors, je me tiens un peu à l'écart, j'attends que ça se passe, je me demande combien de temps nous allons rester planté là.
Nami : ...?
Du mouvement attire mon regard à plusieurs mètres à côté de notre groupe. Je tourne la tête dans cette direction pour y observer l'approche d'un homme à l'apparence très... Particulière, si c'est ça le mot à utiliser. Il porte une veste à capuche, mais ne semble rien porter en dessous. Son pantalon est troué, lui donnant un aspect "rebelle". Mon regard continue de l'analyser vers le bas où je remarque ses chaussures non lacées. Est-ce qu'il vient de se lever ? Avec sa cigarette, il a l'air d'un ami de mon père, mais version low-cost avec ses cheveux en bataille et ses vêtements qui ne doivent certainement pas valoir les cent-milles yens.
Hormis son apparence, la chose qui me frappe de plus est qu'il s'approche vraiment de nous. Il ne passe pas à côté de notre groupe, il marche bel et bien dans notre direction. A-t-il quelque chose à nous dire ? Sans le lâcher du regard, gardant une expression plus neutre que jamais, je tire sur la manche d'un de mes camarades pour attirer son attention dans cette direction. Bien entendu ça ne marche pas, il est trop concentré sur son débat de la plus haute importance. Alors... Je me contente de simplement observer l'individu nous approcher sans faire preuve de la moindre gêne.
Toute la semaine avais été compliquer, jours après jours, entre boulots et cours. Un dimanche matin, je n'avais aucunement dormi de la nuit car j'avais fini le travail tard le soir et puis quand j'étais rentré j'avais juste le temps de faire mes devoir et de promener Ai. Je sorti dans les rue car j'avais besoin de décompressé. Rien que ça, vous direz, mais pour moi, c'était important et puis la journée va être longue. Je regardais les gens qui étaient là, occupé à se disputer pour un oui ou un non. Franchement, dés le matin ? Je m'approchais d'eux pour les écouter, il se se prenne la tête pour savoir quel école était le mieux ? Incroyable. Je restais un peu fixe, les deux agences étaient occupé au foutre le bordel. Je fixais un moment un jeune homme qui était en capuche. Au moins, je me sentais moins seule avec mes couleurs sombres. Je fixais un peu les jeunes avant de balancer encore plus d'huile sur le feu. Oui je pouvais être parfois très lourde quand je le voulais et puis, disons le, j'avais de la colère à évacuer. 《Ce n'est pas fini vos conneries ? Aucune école est mieux que l'autre bande d'abrutis 》
Avais-je lancer, d'accord j'aime beaucoup Yuei et j'aurais du faire en sorte de donner de la valeur pour cette école, mais là, trop c'est trop. Avec toutes les conneries et leurs histoires. Je restais seule dans mon coin alors que tout les regards s’arrêtèrent sur moi, parfait. 《Ben quoi ? Vous avez un problème ? 》
alors que tout le monde c'était calmer pour lancer leur colère sur moi, je fis un petit rire, même les élèves à Yuei étaient en mode colère. J'avais un talent pour me chercher des problèmes. Je regardais l'homme dans les yeux, j'avais aucunement peur de qui que ce sois ici présent. Entre la colère de mon âme et toutes ces histoires de gamins. J'en avais par-dessus la tête
*Yue avance donc, après tout, c'était comment dire... Intéressant ? Pas vraiment le mot... Divertissant plutôt serait le terme qu'utiliserais Yue. Il n'avais jamais vraiment fréquenter d'élèves d'écoles héroïques, principalement car il ne voulait pas se faire de mal, du moins plus jeune. Aujourd'hui il avait presque abandonné ses rêves de jeunesse. Et même si il en avait l'occasion, le système en place le dissuade. Qui voudrait sauver des vies pour en sacrifier d'autres ? Pas lui en tout cas.
Donc oui il approchait de ses deux groupes fort volubiles et dynamiques. Au fur et à mesure qu'il approchait il remarqua une jeune femme aux cheveux violets et au physiques altérer qui le fixait. Ouais il se rendait compte qu'il faisait louche, enfin donc bon, il fallait désamorcer la chose. Mine de rien , il était pas là pour s'attirer des ennuies, même si c'était une chose qui risquait de lui arriver, alors il lui sourit, lui faisant coucou de la main.
Yue se tourna plus vers elle, pour aller s'excuser quand une autre étudiante aux cheveux rouges et à l'air aussi réveillée et de bonne humeur que lui se mis à gueuler sur tout ce beau monde, créant un silence gênant puis sa réaction mis de l'électricité dans l'air. Elle regardait Yue dans les yeux, qui devant son audace et sa réaction démontrant un fort caractère, il éclata de rire.
La foule lui accorda son attention, interloquée, qu'est ce qui le faisait rire ce con ? Yue riait à gorge déployée et de bon coeur.*
"Ah désoler pour le fou rire, les jeunes ! Mais vous voir vous prendre le bec sur un débat stérile c'était un peu ma distraction, mais faut croire qu'il y en à parmi vous qui ont vraiment du caractère ! Je vais pas juger ça, je suis pas un héros, je sais pas ce qu'il faut pour en être un, mais clairement, la demoiselle se démarque. Cependant, si vous aimez débattre, voilà une question pour vous...'
*Yue offrit à son auditoire un sourire narquois, presque menaçant.*
" Vous jeunes hommes, jeunes femmes, qui caressez le rêve de devenir héros et qui avez déjà un pied sur le chemin, comment allez-vous gérez ce fait : avec le système en cours, vous risquez vos vies pour aider les autres, retenez vos coups pour ne pas tuer votre ennemi. Et pourtant qu'importe la gravité de ses actes, neuf fois sur dix il sera exécuter par le système. Comment gérez vous le fait que vos futures bonnes actions mèneront la plupart du temps à la mort d'une personne, dont vous serez les responsables ?"
*Yue souriait, il se doutait que des gens aussi jeunes allait sans doute l'envoyer se faire voir ailleurs, voir le traiterait d'abruti, mais il avais besoin d'avoir cette réponse.*
L'homme que je fixe me fait coucou de la main. Un geste qui me rassure plus qu'autre chose. Il n'est peut-être pas si louche que ça ? Allez savoir, peut-être que le débat a attiré son oreille ? Dans tout les cas, une autre voix inconnue attire mon attention.
??? : "Ce n'est pas fini vos conneries ? Aucune école est mieux que l'autre bande d'abrutis," s'exprime une inconnue non loin du groupe. Elle continue lorsqu'elle se rend compte de l'attention qu'elle vient de s'attirer, "Ben quoi ? Vous avez un problème ?"
A l'instant même, je remarque qu'un membre plus âgé du groupe prend une expression bien particulière sur son visage avant de commencer à s'approcher d'elle. Une expression que je reconnais avec facilité chez les personnes de sang chaud qui n'hésitent pas à chercher la bagarre.
"Oy, un problème la miss ? Le quartier est grand pourtant, personne t'oblige à traîner par ici !" Le rire poussé par l'inconnue ne fit qu'intensifier sa rage de presque-jeune adulte. "Qu-... Tu te fous de moi ou-?!" S'énerve-t-il en commençant à s'approcher de la fille.
Ne laissant pas le temps à l'étudiant de se créer des ennuis, je l'attrape par le col à sa nuque, chose non-difficile à faire au vu de nos tailles peu différentes. Avec une force qui surprendra peut-être l'élève en année supérieur, je l'obliger à s'incliner en avant sans vraiment forcer, sans me montrer brutale. Disons que je suis juste allée chercher son bon sens bien enfoui qu'il devait avoir honte de faire sortir. M'inclinant avec lui, je m'adresse à l'inconnue féminine. Peu importe son âge ou son allure, je m'adresse à elle comme je m'adresse à n'importe quel inconnu. Avec respect.
Nami : "Excuses-nous si nous t'avons ennuyé, ce n'était en aucun cas notre intention.
Pourquoi tant de respect envers une inconnue, vous demandez-vous comme se demandent chacun des élèves ici présents ? Car vous ne savez jamais vraiment à qui vous vous adressez. Qui sait, peut-être que cette fille ou sa famille est dangereuse et viendra vous enlever le soir même où vous l'avez dérangé ? Peut-être est-ce une personne qui mérite plus de respects que d'autres ? Ou alors est-ce simplement une personne plus normale que le commun des citoyens du coin qui ne mérite aucunement d'être dérangé par nous-même pour quelconque raison ? Tout le monde mérite du respect à prime abord. Cependant... Le respect est un outil que l'on se prête d'un individu à l'autre. Alors, je continue de parler.
Nami : "Cependant, je t'invite à ne pas insulter gratuitement qui que ce soit d'abruti comme tu viens de le faire. Je t'en serais grandement reconnaissante." Une simple requête, aucune menace, je ne cherche pas à montrer le moindre signe de danger à cette fille. Si elle cherche véritablement les ennuis, elle viendra les chercher d'elle-même, bien que je ne l'espère pas.
Suite à tout cela, je laisse l'élève que j'avais agrippé par le vêtement se redresser tranquillement, lui qui me jette un regard interrogatif. Cependant, le premier individu se met à rire de manière incontrôlable, attirant une nouvelle fois mon attention, ainsi que celle de tout mes camarades. Moi qui me disait le trouver moins étrange... L'impression est fichue ! Il a perdu un boulon dans l'échange ?
??? : "Ah désolé pour le fou rire, les jeunes ! Mais vous voir vous prendre le bec sur un débat stérile c'était un peu ma distraction, mais faut croire qu'il y en à parmi vous qui ont vraiment du caractère ! Je vais pas juger ça, je suis pas un héros, je sais pas ce qu'il faut pour en être un, mais clairement, la demoiselle se démarque."
Je hausse les sourcils, malgré le fait que j'approuve tout à fait ce qu'il dit. Je ne souhaite pas me montrer particulièrement hautaine envers les autres mais... Pour mon âge, le recul que je suis capable de prendre et mes méthodes me rendent particulièrement douée pour faire bonne impression, surtout chez les inconnus.
??? : "Cependant, si vous aimez débattre, voilà une question pour vous... Vous jeunes hommes, jeunes femmes, qui caressez le rêve de devenir héros et qui avez déjà un pied sur le chemin, comment allez-vous gérez ce fait : avec le système en cours, vous risquez vos vies pour aider les autres, retenez vos coups pour ne pas tuer votre ennemi. Et pourtant qu'importe la gravité de ses actes, neuf fois sur dix il sera exécuter par le système. Comment gérez vous le fait que vos futures bonnes actions mèneront la plupart du temps à la mort d'une personne, dont vous serez les responsables ?"
Une question qui cloue facilement le bec à quiconque se trouvant parmi nous. Chacun cherche à réfléchir, essaie de mettre en place des mots dans leurs esprits pour former les bonnes phrases, mais pour étonner personne, le processus est lent. Et quand bien même, quiconque tenterait de se presser pour répondre raconterait une idiotie qui le fera douter alors même qu'il prononce sa pensée. Enfin, je ne doute pas que des jeunes comme nous soient capable de répondre à cela sans passer pour un sans-âme ou pour un "fragile", mais pas dans ce groupe. Sauf pour moi. Action risquée, mais je tente ma chance.
Nami : "C'est la première phrase que je peux imaginer sortir de la bouche d'un méchant cherchant à nous faire douter lors de notre première mission. Jamais je ne serais responsable d'une exécution qu'effectuera le gouvernement en dépit de ce que je pense. Je ne souhaite la mort de personne, et n'agirais jamais dans l'espoir de mener un vilain jusqu'à la mort d'une manière ou d'une autre. Certains seraient même d'avis de dire que les vilains savent ce à quoi ils s'exposent en affrontant la loi comme ils le font, cependant j'aime penser qu'il en est pas toujours ainsi, que le monde est plus coloré que les infos à la télé veulent nous le faire croire."
Je marque une pause de quelques secondes pour mieux réunir mes pensées, reprendre un peu mon souffle avant de continuer.
Nami : "Dire que nos futurs bonnes actions mèneront à la mort de l'ennemi par la loi, personne ne peut ou ne veut considérer ça comme une bonne action. Certains ici pensent et sont même sûrs que vaincre le méchant est une bonne chose si ce n'est pas la meilleure, mais le tuer ? L'idée vous a tous mit le doute au moment même où elle vous a heurté l'esprit." Disais-je plus envers mon groupe qu'à quiconque d'autre. "Je me suis moi-même imaginée dire "c'est un mal pour un bien", ce qui n'est pas faux, mais est-ce entièrement vrai ? Moi-même, je n'ai pas la réponse à cette question. La vie peut se montrer sacrément floue quand elle le veut. "Pour revenir à la question principale, non, notre objectif en tant que héros dans le futur n'est pas d'envoyer le vilain du jour à la guillotine, mais de protéger tout les civils qu'il peut mettre en danger, et parfois même le protéger de lui-même. C'est ça nos futurs bonnes actions. Nous sommes avant tout responsables des vies que nous sauvons."
Après avoir finit de parler, je me rendais compte que la plupart des regards étaient tournés vers moi. Ah, je me suis laissée emportée...?
... Et merde.
Nami : "H-hey, ne me regardez pas comme ça... C'est ce que j'ai répondu au dernier devoir...!"
"Celui sur lequel tu as eu la pire note de la classe à cause du hors sujet mais que le prof t'as quand même félicité personne a pigé pourquoi ?"
Nami : "Yup. Super frustrant d'ailleurs, la tête que va avoir le bulletin avec ça..."
Encore et toujours des jeunes qui pensent être beaucoup plus fort, entre le fou rire de l'autre et ce jeune qui me menaçais. Mais pouvais-je lui en vouloir ? Je l'avais cherché ? Enfin je crois, j'étais prête à me défendre, croyez moi qu'il aurais eu un peu de sport si il voulait me toucher. Mais la réception fus net quand une jeune le rattrapa. Après quelque parole en mode je suis désolé. Pourquoi ça, elle ne pouvais rien faire, ce sont des étudiants comme elle et moi, ils étaient parfois con. Elle n'avais pas à s'excuser à la place de ceux qui le devraient. Alors qu'elle me dit de ne plus jamais traiter les gens de débile, j'avais vraiment utiliser ce mot ? A oui, je comprends sa colère maintenant. Je fis un petit signe de tête pour rajouter avant que l'autre ne me coupe dans ma parole.
《Tu n'as pas à t'excuser et puis j'aurais du utiliser un autre terme mais cela me saoule un peu qu'on se battent pour savoir....》
Et voilà que l'autre si met, sa phrase à tout casser, les héros blabla, il n'en avais pas marre ? Non mais, croire que les héros étaient tous responsable de la mort de personne, celui-ci commençais à me taper sur le système, je dû me concentrer sur les ombres qui m'entouraient pour ne pas faire de conneries et évité que mon côté mafieuse ressorte aussi vite. Inspiré et expiré, je voulais lui rétorqué quelque chose mais la jeune avais déjà pris le devant, avec une de ces phrase tout droit sorti de je ne sais où, mais elle avais un peu raison. Je me retournais un peu vers l'homme, bien quel celui était beaucoup plus vieux que moi. Je rajoute juste une phrase.
《Il faut croire que la haine t'a mener sur ce chemin, tout comme certain d'entre nous, nous sommes ici pour la même raison. Personne n'est responsable du malheur de quelqu'un car ce sont nos décision qui nous on mener ici》
Avais-je rétorqué. Cela venais de moi ? C'était incroyable vraiment, je devrais noter cela quelque part, j'avais réussi à rester aussi calme que possible mais, dans mes yeux, on pouvais voir de la rage. Je serrais les poings avant de relâcher. Nous sommes responsable de nos action et nos choix, ce qui fait de moi la personne qui vous fait face, j'aurais pu prendre un tout autres chemins mais je préférais devenir quelqu'un en qui croire plutôt que croire en une vérité facile. Je regardais les autres élèves, ceux de Yuei avant qu'un membre du groupe me fixait. Il n'avait vraiment pas l'air d'aimer ce que j'avais lâché ou alors il avais une dents contre moi. De toute façon, j'étais une traître parmi eux, enfin, d'après leur dire. J'avais pas ma place à Yuei ou dans une autres école et encore moins parmi les vilains alors j'avais créer ma propre voie. Défoncer un mur pour devenir une héroïne, j'avais encore du chemin après tout. J'arrivais à me faire des ennemis peux importe ce que je pouvais dire. Le petit groupe de Yuei commençais à quitté les lieux. Levant les épaules au ciel puis les yeux. Avant de lâcher un petit rire nerveux.
《La haine des héros ? Et bien les héros ont du t'en faire voir de toutes les couleurs. 》
Bien que je n'avais pas lancé cette phrase pour blesser ou en rajoute une couche. J'avais, il y a longtemps, ressenti la même haine pour les héros. Cela me fis rire qu'aujourd'hui je défendais une chose dans laquelle il y longtemps j'avais en horreur.
Le débat avance et recule, et... Bha... J'ai dis ce que j'avais à dire et je ne trouve plus rien d'intéressant dans ce qui se raconte. J'ai juste à faire à une bande de jeune de mon âge qui se posent des questions que je sais qu'il est inutile de se poser, qu'il vaut parfois mieux éviter si on tient à son sommeil la nuit. Je sors mon portable par ennui et regarde l'heure. Et... God damnit qu'il est tôt. Je n'aime pas me forcer à passer du mauvais temps. Je tire la manche d'un de mes camarades en baillant.
Nami : "Dis au revoir aux autres de ma part, ils ont l'air bien concentré j'vais pas les interrompre."
"Ah ? Tu t'en vas déjà ?"
Nami : "Ouaip. Faut pas le prendre mal, j'ai dis que j'aimais bien traîner "un peu" et avec "pas trop de monde" et j'ai eu ma dose ! C'était pas mal, faudra qu'on se refasse ça !"
"Aw, poo... Bha ! Pas de soucis je les préviendrais ! On se revoit à l'école !"
Saluant mon camarade d'un signe de la main, je disparais à travers une petite foule de gens qui passait à côté, tout ça pour me faufiler entre eux et atteindre une personne en particulier. La fille de tout à l'heure, celle de Yuei de ce que j'ai compris. -Shina-
Quoi ? Vous pensiez que j'allais juste rentrer chez moi et finir ma journée devant les jeux vidéos ? Nan, pas tout de suite. J'ai envie de traîner encore un peu, et puisque j'aime pas trop traîner avec des groupes de gens trop nombreux... Elle fera l'affaire ! Dit comme ça, on dirait que j'ai l'intention de me servir d'elle pour passer le temps, mais mes intentions sont plus amicales que ça.
Nami : "Yo !"
Après m'être suffisamment approchée d'elle et après l'avoir appelé, je passe mon bras par dessus son épaule pour qu'elle se mette à m'accompagner. -En tout cas jusqu'à ce qu'elle décide le contraire- Tactile, nonchalante, mais pas moins amicale, je nous fais avancer lentement plus loin dans le quartier en tournant mon regard vers son visage.
Nami : "Désolée, je préfère nous éclipser tant que personne ne nous remarque, leur débat commençait à perdre en sens, pis c'était pas amusant, héhé !" Souriante, je tire un peu la langue en retirant mon bras de ses épaules. Maintenant que nous étions assez loin des autres, nous pouvions arrêter de marcher. "Puis, j'me suis dis que t'avais l'air sympa alors pourquoi pas traîner un peu toute les deux !" Enfin, je ne veux pas la forcer non plus ! "E-enfin je veux dire, t'es pas mon otage non plus ! Si tu veux pas c'est pas grave !"
[HRP : Au vu de l'absence de Yue, je continue le rp o/]
Voilà que le débat allais encore sauf d'un coup, j'avais vraiment pas envie, en vue de ma fatigue, de continuer ce débat sans fin comme dit j'étais nullement quelqu'un qui allais fuir une scène, disons que j'ai été là sans vraiment être présente, alors qu'une élève de Daiki me passais un bras sur les épaule comme pour me faire quitter les lieux. Parfait, merci à elle de me dégager de là ! J'avais pas la force de débattre et puis cela était une super raison, j'avais aucune raison de rester là, entre Yuei et les autres écoles en fait cela n'est pas juste une agence mais tout qui était occupé à se déchirer, je voulais essayer d'arranger les choses, il me semble que dans les classes et les professeurs cela parle qu'avant ils étaient presque tous dans la même équipe enfin il travaille ensemble, pourquoi pas recommencer cela ? Pourquoi se bouffer entre nous ! Une fois un peu plus loin voila que Nami me propose de passer la journée avec elle ? Je pense réellement à rentrer chez moi et allez me reposer mais, d'un autre coté, je pouvais souffler un peu ? Pourquoi pas après tout il y avais que peu de journée où des gens me proposais de passer une journée avec eux.
《Ah parfait, passer la journée ensemble me va, tu a une idée de ce qu'on pourrait faire ? En tout cas merci de m'avoir sorti de là》
Cela semble con mais je connais pas ce que des gens ou des ados pouvaient faire ensemble, j'avais que peu d'amis et cela faisait qu'un an que j'avais le droit de faire des choses d'ados et encore disons que j'avais parfois du mal à redevenir une gosse de 16 ans. J'avais grandis trop vite. Je fixais Nami puis je regarde au alentour.
《On peux aller manger un truc ? Si cela de dit 》
Je savais pas que je pouvais avoir des idées pour s'amuser durant une journée, j'avais fait des progrès mais bon, j'étais un peu gêné car cela me semble nul comme approche ou même comme idée. Si je pouvais éviter seulement d'être une adulte mais malheureusement je sais que cela n'était pas de ma faute.
Un endroit où manger ? A Kabukichō ? Ouch... Je crois bien qu'on est au pire endroit pour ça. A part des pubs, des strip-clubs et j'en passe... Bordel qu'est-ce qu'on fout ici déjà ? C'est le pire endroit où se trouver ! Heureusement qu'il fait pas nuit, c'est à ce moment là que le gros du danger traîne dehors. Tapant du doigt sur mon menton, je réfléchis à un endroit plus propice à une activité de ce genre.
Nami : "Manger ? Ouais, pourquoi pas ! L'heure du déjeuné approche, alors le temps qu'on trouve un coin où s'installer... Ca sera parfait, oui !" Cependant... "Encore faut-il qu'on trouve un endroit... Ici c'est pas le bon quartier pour ça, surtout à cette heure là."
Et je raconte tout ça sans parler de l'environnement ici... Tout est étroit, c'est pas possible de respirer, alors manger je vous raconte pas ! Non, non, faut qu'on aille ailleurs.
Nami : "T'es déjà allée à Takadanobaba ? Je vie là bas, c'est pas trop loin d'ici. C'est dans ce quartier qu'on y retrouve des tonnes de restaurants, de magasins en tout genre, et bien d'autres endroits où dépenser ton argent. On y trouvera bien plus facilement un endroit sympa ou se remplir l'estomac !"
Prenant quelques pas d'avance sur ma camarade d'un autre lycée, un éclair de lucidité me force à m'arrêter un instant pour me retourner vers elle.
Nami : "Mh ! Au fait, est-ce que je me suis présentée ? Je crois pas... Si oui, j'ai oublié ! Moi c'est Nami ! Izou Nami ! Enchantée !"
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