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On nomma ce terrible jour comme tel : la Trahison. La figure d’espoir ayant abandonné les siens ainsi que sa patrie, le visage du Japon changea du tout au tout. On savait les Alters dangereux, mais à quel point ?

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 Qui a volé l'orange du marchand [Rang C Sena et Akuma]

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Dim 6 Sep - 10:37

Qui a volé l’orange du marchand

C’est le moment de retrousser sa petite moustache et de sortir sa canne et sa pipe les gars. Kyoto la paisible, Kyoto la retraitée, la capitale qui a passer le flambeau à Tokyo, se fait remarquer aujourd’hui par une drôle d’histoire digne des écrits d’Agatha Christie. Un village loin du tumulte de la ville, plain de traditions, plein de culture avec une communauté soudé et un joli marché dominical… Et surtout un meurtre ! Si ça ce n'est pas la patte d’un épisode d’Hercule Poirot, ça a bien changé ! Entrant dans le commissariat, vous êtes accueilli par un homme grand, une cinquantaine d’années et une carrure rappelant les vestiges de ses années de militaires. Mais au lieu d’avoir le regard morne, et dépressif comme tout bond commissaire qui se respecte vous êtes accueilli par un regard grand ouvert d’excitation, un homme plein d’entrain et de réflexes, on dirait presque qu’il jubile de vous accueillir pour l’aider sans son enquête. Ses yeux crient ce que sa bouche tait : enfin de l’action, bordel !

-BIENVENUE A VOUS LA CAVALERIE !

Etrange, il a l’air contente de vous voir, ça change de la rengaine habituelle, où il faut défendre l’honneur de la profession. Votres métier est rude de puis la Trahison. Surtout pour le pauvre commissaire dont vous rejoignez rapidement le bureau sous son invitation. Vous comprenez maintenant son entrain en voyant par-ci par-là les figurines , goodies et poster de héros. Vous le reconnaissez même sur un cadre où il pose avec sa femme. Alors ça vous reviens, c’est un ancien héros épris de justice qui à la retraite super-héroïque n’a pas pris de vacances. Goruden Senpu et Shiroi Kiba. « Le tourbillon doré » dont l’alter était de pouvoir rendre n’importe quel sol malléable et faire tournoyer la matière en question grâce à ses poignets rotatifs, pouvant créer comme des sables mouvant n’importe où. Sa femme, elle, surnommée le Croc Blanc avait la capacité de renforcer ses os et les rendre plus solide que n’importe quoi, mais on raconte que la pauvre femme a maintenant du mal avec son alter ayant de l’arthrose. RUDE ! D’ailleurs la voilà qui rentre en trottinant, se plaignant de son coxys.

-C’est moche de vieillir les jeunes… Vous savez pas à quel point la retraite, c’est barbant… Surtout quand on ne peut pas voyager. Outch… Bon, je vais vous faire le topo ! Les époux Taneda ont été retrouver mort… Et vu l’état de leurs corps ce n’était pas un accident où la vieillesse qui les a rattrapés… Oh ça non ! Ca aurait pu, mais les coupables ont voulu trop bien faire. Le mieux est l’ennemi du bien les jeunes ! Toujours se méfier d’une scène de crime Parfaite ! J’ai interrogé le facteur qui avait l’habitude d’entrer cinq minutes pour leur distribuer leur courrier… C’est lui qui a fait la macabre découverte ! Il m’a dit qu’il avait un drôle de pressentiment depuis que… Enfin, vous savez ce fameux vol d’orange… Mais qui tuerait pour une orange ? Ici, n’importe qui les jeunes… Je vous rappelle qu’ils ont quatre-vingt ans pour les plus jeunes. Si vous les voyiez raconter leurs souvenirs des fêtes de Noël avec leur orange… Si émouvant ! Enfin bon, j’ai mis tout ce beau monde en garde à vue ! Pas de délinquant dans ma ville peu importe l’âge ! J’ai besoin de vous, on raconte que Zaisen sont les meilleurs pour les interrogatoires !

(Surement la rançon des séances de torture de Cyber Dreads… Vous allez devoir vous montrer à la hauteur !)
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Dim 6 Sep - 23:57
Qui a volé l'orange du marchand

-BIENVENUE A VOUS LA CAVALERIE !

Sur ces mots qui surprirent Sena, le jeune homme à la chevelure rouge, esquissa un sourire. Bien que le nom de cet individu ne lui revenait pas, il était sur qu'il ne lui était pas inconnu. Ce commissaire n'était pas une personne lambda, et le fait qu'il soit conforté par la présence de héros malgré la trahison semblait soutenir cette idée. Accompagné par Akuma, jeune étudiant de terminale au conservatoire de Zaisen, Sena fut invité à rejoindre le bureau du vieil homme.
Lorsqu'ils entrèrent, ils puent immédiatement remarquer la présence de tout un attirail de goodies et objets en lien avec les héros. Pour Sena, tout portait à croire qu'il s'agissait simplement d'un homme de l'ordre, fan des héros, malgré tout, son visage, ainsi que celui de sa femme, qui venait de faire son apparition dans le bureau, frustraient énormément Sena, persuadé de les avoir déjà vu quelque part. Sur l'énoncé de la mission, Le jeune professeur de Zaisen reprit son sérieux, et se concentra sur les éléments apportés par la vieille partenaire du commissaire. L'enquête portait donc sur la mort d'un couple dans la ville de Kyoto, ville morte aux yeux des citadins voisins. Ville appréciée et encore mouvementée uniquement par le passage de personnes âgées. A première vue, les deux individus devant les représentants de Zaisen semblaient affirmer la possibilité qu'une simple orange aurait pu coûter la vie à ces deux personnes. Néanmoins, cette vision semblait totalement folle et absurde pour Sena. Sur ces mots et avec les photos du lieu du crime sous les yeux, Sena plaça sa main au niveau de son menton, et soupira. Il laissa un moment de silence, puis invité par la vieille femme, il se rendit dans une salle d'interrogatoire accompagné d'Akuma.
Plus d'une dizaine de personnes étaient en garde à vue et devaient passer tour à tour devant les deux héros, pour recueillir leur témoignage.

Sena s’assit au seul bureau présent dans la pièce, il déposa sa veste sur le dossier de la chaise, puis il croisa ses pieds sur le bord du bureau, attendant tour à tour les différents suspects. Il piqua du nez plusieurs fois, manquant d'intérêt pour les différents individus devant lui et pour ce qu'ils avaient à avouer ou non. Sena était persuadé que son temps était perdu, il regarda quelques instants dans la direction de son étudiant pour voir sa réaction face à la situation, puis une fois le dernier suspect arrivé, il se leva, récupéra sa veste et attendit l'élève à la porte de la salle d'interrogatoire. Il se frottait l’œil comme s'il venait de se réveiller, puis il s'adressa à Akuma, curieux de connaître son avis au sujet de ce qui venait de se passer au cours de ces interrogatoires, et aussi curieux de savoir quelle piste il estimait intéressante à présent. Sena s'étira en arrière, tout en enfilant sa veste, puis il prononça quelques mots à destinations du jeune homme :

"Alors Akuma ? Ce début de mission t'as bien diverti ? Tu as appris des choses intéressantes ? Sache que je ne te donnerai aucun indice, je n'attends de toi qu'une analyse, qui me semble ma foi, évidente, au vue de ce que tu as pu entendre et voir au cours de cet interrogatoire."


Sur ces mots, Sena quitta la salle en question, et se dirigea vers la sortie, où le commissaire et sa conjointe les attendaient tous les deux.
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Lun 7 Sep - 17:00

Qui a volé l’orange du marchand

Embarqué dans une mission particulière, le jeune garçon s’était rapidement retrouvé dans un commissariat. Oreilles attentives, il écoutait l’homme enjouée par l’arrivée des héros. Marqué par l’âge, il n’avait pour autant pas les traits d’un vieux grincheux, mais ironiquement d’un jeune enthousiaste. Le décor transpirait le passé du commissaire, de par les goodies, mais également par les différents cadres postés sur le mobilier.

Alerté par l’arrivée soudaine de l’acolyte du héros retraité, le binôme tout droit venu de Zaisen pouvait dès lors en apprendre davantage sur la tournure des évènements. Un vol d’orange puis un meurtre. Le garçon restait sceptique sur la situation. Comment un vol si bénin avait pu dégénérer en un véritable homicide.

Serein, le garçon écoutait les affirmations et informations de la dame visiblement mal en point, les bras croisés, les sourcils froncés, tout en hochant la tête à intervalle régulier. L’accoutrement du héros apprentis laissait bien paraître que l’enquête n’était pas son domaine de prédilection, de par son katana maintenue à sa taille.

Pourtant, déterminé à apprendre, Akuma ne lâchait pas le fil de la discussion. Il semblait déterminé à trouver la source de l’homicide, afin de réduire cette menace à néant en s’assurant que celui-ci soit isolé du reste de la population. Ainsi, il assista à la série de mis à tabac des criminels. Posant des questions intelligentes, le jeune héros tentait de se construire un portrait psychologique des individus, déterminant ainsi si ceux-ci étaient alors capable d’avoir commis le crime.

Sortant de la salle accompagné de son tuteur, Akuma prit directement l’initiative de prendre la parole, devant les deux individus représentant la loi. Le Kiseki prit un air sérieux, et déterminé, espérant avoir déniché une piste pouvant mener à la résolution de l’enquête.

“Hm, pour être honnête j’ai dû mal à croire que ces individus puissent être les responsables du crime présenté comme étant parfait, trop parfait même. Certains étaient trop peu sûrs, d’autres maladroits, s’ils n’étaient parfois pas totalement terrorisé par la situation. En bref, aucun de ces hommes n’a le profil pour avoir commis ce dont vous nous avez proposé…”


La main rejoignit rapidement le menton du garçon, avant que celui-ci ne soit illuminé par un éclair de génie. Sous une potentielle révélation, le jeunot claqua son poing droit sur la paume de sa main gauche, avant qu’il ne reprenne soudainement une nouvelle fois la parole.

“Un seul de ces hommes ne peut pas avoir commis un crime parfait ! En revanche, il est prouvé qu’en travaillant en équipe, les individus crée une certaine confiance en soi, pouvant amener à des résultats surprenants ! Je pencherai clairement pour une scène de crime commise en duo, voire en trio ! Même si l’idée du trinôme me paraît exagérée !”

Le garçon fixait sérieusement le commissaire dans ses yeux, avant de jeter un coup d’oeil sur le professeur de Zaisen. Sans perdre de temps, son esprit se mit à chercher une solution.

“Possiblement, il nous faudrait fouiller dans les archives, afin de savoir si quelques-uns d’entre eux auraient pu être présent sur un même crime, auparavant. Du moins, c’est la piste la plus élaborée qui me vient à l’idée pour l’instant…”
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Lun 7 Sep - 18:39
Qui a volé l'orange du marchand

Sena laissa un léger souffle du nez lui échapper, non pas pour ce moquer de l'analyse de son élève, mais plus en témoignage d'un étonnement. Il était amusé de voir qu'Akuma prenait au sérieux cet interrogatoire, et qu'il s'était donné à fond pour élaborer et déterminer une première piste, une première issue à cette enquête. Malheureusement pour lui, un détail lui avait échappé, et Sena comptait bien lui en partager l'information en temps voulu :

"Haha, bien qu'il ne soit encore à l'école, vous pourrez remarquer chez Akuma une certaine rigueur et discipline dans ce qui est de la prise d'information auprès de civils. Néanmoins, commissaire, vous pouvez relâcher la totalité des suspects, aucun d'entre eux n'a pu commettre le crime. Tous sont bien trop maladroits, trop fragiles, et aussi trop innocents. Le simple fait de leur parler de meurtre peut les amener à trembler."

Sena s'approcha d'Akuma, une fois à côté de lui il tapota deux fois son épaule, puis il s'adressa une nouvelle fois au commissaire :

"Akuma a tout a fait bien résumé la situation en soulignant le fait qu'aucun de ces individus n'a le profil pour réaliser ce crime, néanmoins, nous avons besoin de temps, et d'analyser leur comportement en dehors des locaux de la police pour mieux les étudier. J'en profite pour aussi vous demander quand aura lieu le prochain marché ?
- Hé bien étant donné que nous sommes jeudi, théoriquement il y a un marché organisé tous les matins le mercredi et le vendredi, parfois même le dimanche, m'enfin depuis quelques années de moins en moins de marchands y vont parce qu'ils ont mal au dos et puis pour certains c'est loin, d'ailleurs pour nous...
- Très bien ! Très bien ! Merci ! Je n'ai pas besoin de plus, dans ce cas nous nous rendrons au marché demain pour essayer d'avoir de plus amples informations, voir même de trouver un coupable.
- Vous ne souhaitiez pas regarder les archives ?
- A vrai dire, ça n'est pas nécessaire dans l'immédiat."

Sur ces mots, Sena sourit au commissaire et sa femme, il leur présenta ses salutations, et commença à se diriger vers l'extérieur, en saisissant au passage Akuma par le bras pour le forcer à suivre. Une fois à l'extérieur du bâtiment, le professeur s'arrêta et se tourna vers son élève pour lui adresser quelques mots destinés à lui enseigner une première leçon du jour :


"C'était une bonne première analyse, suite à cet interrogatoire, mais néanmoins ne soit pas trop scolaire, sort de ce cadre académique, et voit plus loin. On ne t'apprendra pas forcément tout ce que tu as à savoir en tant qu'héros à l'école. Tu as probablement apprit que suite au premier contact avec les suspects, il faut aller fouiller les archives pour aller y récolter des informations, néanmoins ça n'est pas une fin en soit. Fouiller les archives n'est pas une solution absolue, surtout quand d'autres détails sont bien plus importants, comme dans le cas présent. Et un autre point, tu as estimé que les suspects étaient deux voir trois, mais ne sous-estime pas le pouvoir d'un alter, un homme seul peut très bien forcer un couple à se suicider ou de part son alter, les tuer sans preuve apparente. Tu dois rester attentif aux moindres détails. De mon point de vue, voilà ce que j'en retire de cet entretien, bien que j'avais l'air de dormir, j'ai vu autant si ce n'est plus de choses que toi :

¤ Tout d'abord, huit des dix suspects avaient tous le même regard, un regard vide, comme s'ils étaient obnubilé par quelque chose, mais n'ayant aucun rattachement les uns aux autres, ça ne peut pas être un problème familial commun ou un autre problème du genre, ils ont des absences, ils sont attirés par quelque chose, et ce point là reste sans réponse.
¤ Ensuite, deux d'entre eux avaient aussi des marques bleus au niveau du cou, comme celle d'une domination, donnant l'impression qu'une personne les a saisi à la nuque pour les forcer à faire quelque chose. Ces points de pression sont précis, et ils ne peuvent pas provenir d'un simple contact avec le coin d'une étagère, personne ne se cogne la nuque, et surtout pas deux personnes au même endroit exact.
¤ Enfin les deux derniers individus agissaient parfaitement normalement, mis à part le fait qu'ils soient vieux et qu'ils aient des problèmes en conséquence, mais rien d'interpellant, c'est le cas de toute la population ici de toute façon.

Mon point de vue sur la situation serait donc d'attendre que les suspects soient relâchés, de suivre les deux marchands qui n'avaient pas le regard vide, et ainsi essayer de repérer un comportement étrange ou quelque chose qui pourrait expliquer que ces deux-là n'aient pas ce regard vide comme les autres."

Sur ces dernières paroles, Sena enfonça ses mains dans ses poches, puis il avança en direction du centre ville attendant la réaction de son subordonné. L'objectif était donc clair, Sena comptait maintenant intercepter le groupe de retraités qui quittaient le commissariat, sans pour autant être trop proche pour ne pas risquer un mouvement de foule, il préférait attendre que les marchands se séparent un peu, puis suivre les deux retraités "normaux", et s'ils se séparent, profiter de ses caméras pour les suivre discrètement, voir même les infiltrer en "caméra caché". Les portes du commissariat s'ouvrèrent, il ne restait plus qu'à attendre le moment opportun, Sena et l'étudiant se trouvaient tous les deux à quelques dizaines de mètres des portes, tous deux cachés derrière des arbres massifs, comme des apprentis espions :

"Akuma, tu vas maintenant pouvoir expérimenter le principe de filature, tu es libre de tes actions, néanmoins un seul mot d'ordre, la discrétion, si nous sommes repérés, ces individus n'agiront plus naturellement, et nos efforts seront donc vain. nous avons à notre disposition deux options, soit nous pouvons les suivre, soit nous ne pouvons suivre que l'un d'entre eux, et dans ce cas-là, je devrai faire usage de mes caméras espionnes."
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Dim 4 Oct - 12:44
Qui a volé l'orange du marchand ?
« Un meurtre pour une orange ? On aura tout vu. » Haku avait les yeux rivés sur le rapport qu'on venait de lui transmettre, mais le dossier n'était pas bien rempli. Les informations étaient encore maigres et les habitants désormais déboussolés face à cet assassinat avaient espoir que le meurtrier soit arrêté. Qu'ils comptent ou non sur les héros, le garçon aux cheveux blanc comme neige avait bien l'intention de mettre la main sur ce malfaiteur et toute sa bande si celui-ci pouvait en commander une ou seulement en faire partie. Les actes criminels n'avaient pas leur place en ce monde – et Haku avait une vision des choses bien plus agressives suite à la tragédie qui avait frappé sa famille – alors il avait accepté de se pencher sur l'affaire et referma le rapport, attrapant son Colored brush qu'il accrocha à sa ceinture pour ensuite quitter son agence et se mettre en route. Plongeant une main dans sa poche, il en sortit un chewing-gum qu'il mit dans sa bouche avant de prendre son téléphone et de demander la venue d'un taxi à un endroit qu'il allait bientôt atteindre.

Ses pas le menaient tranquillement vers le point de rendez-vous, et son attitude nonchalante lui collait à la peau, traînait dans chaque parcelle de son corps et de son faciès. Quelques habitants, qui connaissait l'affaire qui l'avait concerné son frère et lui, le regardaient parfois de travers tandis que d'autres semblaient curieux, mais Haku n'y faisait pas attention, désormais pensif, plongé dans des pensées interminables et innombrables. Le meurtre insensé de ces retraités lui rappelait sans mal l'injustice de la vie dès lors que Hiro avait sombré dans des affaires auxquelles Hologram n'avait pas encore trouvé toutes les réponses. Voguer en zones troubles n'était pas pour lui, et cette affaire qui venait de perturber la vie tranquille des habitants de Kyoto ne pouvait rester aussi troublante que celle qu'il avait assisté de façon bien plus personnelle. Toujours centré sur cette histoire, pas vrai ? C'est ce qu'un ami proche avait dit à Haku un jour, et il ne s'était pas trompé. Toute sa vie tournait autour de son frère jumeau, et les réminiscences qui le mordaient à pleine dents très souvent n'arrangeaient rien. Pourtant, Haku se contentait toujours de pouffer de rire, répondant sans hésitation que ce n'était pas vrai, qu'il avait fait le deuil et qu'il avançait... Le fil de ses pensées s'interrompit soudain lorsqu'il entendit le klaxon d'un taxi retentir à côté de lui.

Le véhicule était prêt à l'emmener, et faisant éclater la bulle qu'il avait crée en gonflant le chewing-gum, Haku sourit au chauffeur et monta à bord. « Je dois faire vite, c'est assez important. » dit-il d'une voix calme, son regard se tournant vers l'extérieur alors que la voiture filait désormais en direction de Kyoto. La foule défilait à toute vitesse et Haku se concentra finalement sur la route qui se présentait devant lui, la musique résonnant jusqu'à ses tympans ne le divertissant pourtant pas. Avec les maigres informations dont il disposait, le garçon tentait déjà de trouver une quelconque motivation à ce meurtre, et les minutes semblèrent s'écouler bien plus vite puisqu'il finit par arriver à Kyoto. Descendant du taxi après l'avoir payé, Haku se dirigea vers le commissariat, connaissant la situation qui l'avait mené ici : apporter un renfort dans le cas où l'affaire deviendrait plus délicate, et son regard capta rapidement les deux silhouettes masculines dont une qu'il connaissait un peu plus personnellement. A côté du jeunot se tenait Mamoshi Sena, le prodige, le talentueux héros de Zaisen. Haku l'avait côtoyé légèrement pendant ses derniers moments à l'école et le respect qu'il avait pour lui jamais ne s'était dissipé. Cachés tous les deux et jetant un regard au loin, Haku tenta de suivre leurs regards pour trouver la première piste qu'ils avaient peut-être trouvés. « Il va falloir me tenir au courant pour ce que vous comptez faire, on ne m'a pas tout dit semble-t-il. » dit-il pour attirer leur attention, faisant mine d'être sur son téléphone pour ne pas attirer l'attention vers le duo camouflé. Puis il s'approcha doucement pour se tenir à leurs côtés et ne pas les déconcentrer davantage. Un sourire était hissé sur ses lèvres – il traînait toujours sur lui cette attitude cool et les gens pensaient alors toujours aux premiers abords que rien ne l'affectait particulièrement. « Alors, on file qui ? »
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Ven 16 Oct - 13:04
Qui a volé l'orange du marchand

Sena scrutait le moindre fait et geste des individus sortant du commissariat, des bruits de pas semblaient s'approcher du duo Zaisen. Le jeune prof gardait un œil attentif sur son objectif et ignora ces bruits, jusqu'à qu'ils s'arrêtèrent proche d'eux, et qu'une voix vint les interrompre. Cette voix, un bruit de mastication de chewing-gum, Sena soupira, reconnaissant chaque mimique sans même poser son regard sur lui. Il laissa esquisser un sourire sur son visage, puis s'adressa à lui tout en restant attentif sur son objectif :

"Hologram, ça fait un bail."


Le professeur de Zaisen semblait ravi de cette rencontre, Hologram, Haku de son nom, ce jeune héros était un ancien camarade de classe de Sena, néanmoins, étant donné que Mamoshi n'était pas très bavard et trop occupé à essayer de s'améliorer et progresser, il n'a pas eu de réel lien avec celui-ci. La seule chose qu'il connait sur son passé est cette fameuse histoire, cette rumeur autour de son frère, mais aux yeux de Sena, c'est un détail, son passé ne reflète pas son palmarès actuel, bien qu'il ait une enfance sombre, son travail et ses capacités restent très professionnelles. Le rouquin se retourna un instant vers son ancien camarade de classe, et il lui adressa un mouvement de tête pour le saluer. Il n'avait pas changé d'un poil, son allure nonchalante à la fois charismatique, à la fois je-m'en-foutiste. Il prit alors la parole pour informé le nouvel arrivé de la situation :

"Concrètement, un couple de vieux est mort, soit disant pour une orange volée au marché, c'est une ville morte, il n'y a aucune jeunes activités dans le coin, il faudrait donc se montrer discret pour ne pas attirer de soupçons sur nous. On a procédé à des interrogatoires soporifiques sur la demande du commissaire, et le seul détail qui était intéressant à relever, était la marque présente dans le cou de 80% des retraités, et le fait que tous ceux marqués semblent vides, comme s'ils avaient constamment des absences."

Le groupe de retraité finit par se séparer, Sena indiqua alors à son étudiant, de rejoindre le centre-ville en restant discret, et de le joindre en cas d'événement étrange. Il regarda ensuite Haku, et lui fit signe de le suivre. Le professeur de Zaisen semblait avoir prit la décision de prendre en chasse les deux individus "normaux" du groupe qui empruntaient le même chemin, une route s'éloignant de la ville, remontant dans les montagnes proches. Sena n'avait pas réellement d'idées, il comptait principalement réagir en conséquence, l'enquête étant flou pour l'instant, il fallait faire preuve de patience plus que d'essayer de forcer les choses.
Le duo de héros partit donc sur les traces de ces deux hommes, ces deux retraités qui s'aventuraient dans une côte terreuse. Après plusieurs minutes de marche, toujours rien à signaler, ils arrivaient finalement sur une exploitation agricole, un coin de paradis isolé, les deux retraités semblaient être voisins, deux maisons, deux fermes, leurs exploitations étaient semblables, tous deux habitant sur un plateau surélevé, le village au pied de celui-ci. Bien qu'ils se trouvent assez haut, c'est un parfait endroit pour espionner et observer ce qu'il se passe dans la ville. Néanmoins, là n'était pas l'objectif, la première chose était de les surveiller et comprendre la raison pour laquelle ils étaient les seuls sans cette marque sur leur nuque. Alors qu'ils se séparaient pour rejoindre chacun leur domicile, Sena se retourna vers Haku :

"Bon, il semblerait qu'on va devoir passer beaucoup de temps ici, alors ? Comment ça va depuis le temps ? Qu'est ce que tu racontes de beau ?"

Cette intervention de la part de Sena pouvait semblait ridicule, mais après tout, il fallait bien tuer le temps, prendre des individus en filature c'est déjà rarement marrant, alors des agriculteurs retraités...
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Tobiihime Kōtetsu
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Mar 17 Nov - 23:46

Qui a volé l’orange du marchand
ft. Mamoshi Sena
« Remember when I said I hate Tangerines ? I also hate oranges. »

J’avais beau tenté de rationaliser la chose, j’avais beau me dire qu’il avait ses méthodes, j’avais beau tenté de me convaincre que son jugement s’était souvent montré efficace, je n’arrivais as à me convaincre. Était-ce parce que j’étais incapable de tenir en place ? Parce que j’avais besoin d’action ? Probablement. C’est probablement pour ça que j’étais resté loin depuis le début. Écoutant d’une oreille un peu gauche les interrogatoires via un mouchard. « On a besoin d’un second avis sur la justesse des interventions d’Akuma. Sena l’évalue, mais on aimerait que tu sois des leurs. » Et j’avais dit oui. Je ne disais jamais non à Pharaoh, même si ça me valait souvent une période d’ennui inqualifiable. Je continuais de dire oui par respect et intégrité. Je continuais de dire oui, parce que c’était mon boulot d’obéir sans questionner pour valoriser Zaisen. Seulement, j’étais trop incisif pour les interrogatoires et on avait préféré dissimuler ma présence pour éviter de pressuriser ce pauvre élève qui avait droit à tout un comité d’évaluation. Les deux enseignants titulaires de Zaisen déployés sur une même mission avec un terminal. Ça éveillerait les soupçons, c’était évident. Toutefois, il y avait une chose que l’on avait oublié de prendre en considération. Je ne recevais d’ordres que de Pharaoh, sur le terrain, j’étais imprévisible. Faire ses preuves dans une situation que je ne contrôlais pas entièrement, c’était impensable.

Je m’étais docilement placé à l’écart des autres, j’avais sagement arpenté les rues, masqué pour que l’on ne voit pas mon visage, je n’avais parlé à personne… et mon corps s’engourdissait lentement. Je voulais bouger. J’avais besoin de bouger, de faire quelque chose de ma peau. Et je ne me gênerais pas. Personne ne me disait quoi faire. Ni Sandoman ni Hologram. Je valais mieux que ça. Je valais mieux que de me terrer dans une ruelle et d’attendre que l’on me souffle que ma force était maintenant nécessaire. Elle l’était toujours. J’ignorais si mon « escouade » était au fait de ma présence, j’ignorais si l’on s’attendait à recevoir mon aide. Je savais qu’on m’avait dit de rester tranquille, de me cacher. Je l’avais fait tout du long des interrogatoires et j’avais besoin de passer à autre chose. De passer à l’étape suivante d’un plan qui n’existait pas. Quitte à compromettre celui de mes collègues. Je n’avais pas le même de toute façon.

Je n’aurais jamais le même.

La veille, j’étais resté calme. La veille, on ne m’avait pas vu. La veille, j’avais été un fantôme. Je n’en étais plus un. Aujourd’hui, en ce jour où le marché ouvrait, je passais à l’action. J’épinglerais le coupable selon mes propres méthodes. Le jour ne s’était même levé que j’errais déjà dans les rues. Le soleil, timide, se prélassait à l’horizon, et moi, j’étais assis au centre du carrefour qui mettait en scène les étalages des marchands qui, lentement, commençaient à s’adonner à leurs activités quotidiennes, à préparer leur commerce pour allécher la vue des clients. J’étais assis dans l’Exact centre de l’arrondissement, face au seul étalage que l’on ne s’affairait pas à remplir, celui des victimes. Je n’offrais aucune aide. J’étais stoïque. Échappant un rire occasionnel lorsqu’une pomme tombait de la pyramide sur laquelle on tentait de la poser.

Je ne faisais rien. Je ne ferais rien. Je cherchais des réponses en silence. Dans toutes les apparences absurdes que pouvaient m’apporter cette position. Assis au milieu d’une rue marchande à fixer un commerce vide comme si je l’avais connu quand il existait toujours. Comme si j’avais été proche des tenanciers.

Quand les rayons du soleil caressèrent enfin mon visage. Je commençai à rigoler comme un fou. Comme si j’étais un évadé de l’asile sujet à des accès d’hystérie. « Vous savez quand il ouvre le marchand d’agrumes ? » hurlais-je en riant comme si je ne savais pas déjà qu’ils étaient morts, comme si j’avais été désespéré de mettre la main sur ces aliments acides riches en vitamine B – Ou C ? – Personne ne répondait. On me regardait, mais on ne répondait pas. On ne répondait jamais. « Allô ? Quelqu’un sait ? » Toujours rien. Tout le monde était vide, lessivé par je-ne-sais-quel phénomène. La pleine lune les avait-elle empêchés de dormir ? Était-ce normal ? Peu importe la réponse, j’en ris. Cyniquement. De façon détachée.

Ha. Ha. Ha.

J’analysais à mon tour ce que Sandoman avait lui-même observé la veille, mais moi, j’étais plus direct. Moi, j’étais provoquant. On ne me connaissant pas pour l’approche douce, fragile et tempérée. J’étais brut, direct, sans tact. Je ne faisais pas dans la demi-mesure. « Bah quoi ? Vous êtes tous cons ou on vous lavé le cerveau ? Si c’est votre café qui manque il y a un bon marché de café juste là. Mais paraît que le jus d’orange a le même effet. Il ouvre quand le marchand d’agrumes, quelqu’un sait ? » Mis à part un sourire du vendeur de café, personne ne réagit. J’avais beau être sous le feu des projecteurs, personne ne réagissait. Tout le monde s’affairait à sa petite besogne et je n’existais pas.

Je n’étais pourtant pas méconnu. Mon visage n’était pas de ceux que l’on oubliait.

Les coupables devaient se douter que j’étais là pour eux. Juste au cas, mes collègues leur avait probablement mis la puce à l’oreille aux interrogatoires la veille. Juste au cas, le nom de Zaisen s’était déjà ébruité dans la ville. J’avais été discret assez longtemps et maintenant que l’on savait que les héros étaient sur le cas, je sortais de l’ombre. N’en déplaise à mon cher collègue.


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Mer 25 Nov - 11:03
Qui a volé l'orange du marchand

Un nouveau jour démarrait pour le jeune prof de Zaisen. Après une soirée de recherche peu fructueuse avec son ancien camarade de classe Hologram, Sena ainsi que son jeune élève décidèrent de se séparer pour mener une enquête sur une zone plus dense. De ce fait, les trois individus partirent dans des directions opposées, marchant plusieurs minutes dans les rues, à la recherche du moindre indice. Sena gardait le capuchon de sa veste tombant sur son visage pour essayer de le camoufler au mieux, étant donné qu'une population jeune était inhabituelle dans le coin il ne fallait surtout pas éveiller le moindre soupçon. Du moins, c'était ce que prévoyait le jeune héros, jusqu'à entendre des cris familiers à quelques pas d'ici. C'était étrange, à la fois, cette voix était reconnaissable entre milles, autant sa présence ici était totalement improbable et surprenante. Sena avait prit la décision de s'assurer de sa présence par lui-même, il avait besoin de le voir pour être sur. Enfin arrivé au coin du carrefour, la place sur laquelle s'étendait le marché encore au stade d'élaboration et de mise en place, le regard du jeune Mamoshi balayait de gauche à droite l'espace jusqu'à s'arrêter subitement au beau milieu, suivit d'un sourire naturel et d'un soupir. Son visage se baissa et il ferma les yeux, témoignage d'un sentiment à la fois de gène et d'euphorie :

*C'est pas possible... Ils l'ont ramené lui-aussi, pour une si petite affaire... C'est ridicule.*

Sena avait beaucoup d'estime et appréciait la vision qu'avait Cyber Dreads, Kotetsu de son nom, bien que sa façon de faire était diamétralement opposée à celle de son collègue. Du fait de sa jeune expérience dans le domaine, Sena s'est longtemps référé aux dires de Kotetsu qui était anciennement son professeur de combat, lorsqu'il était élève à Zaisen. Mais aujourd'hui, il s'est fait son propre jugement sur le terrain, et bien qu'il respecte sa vision des choses, il ne partage pas tellement ses principes. De ce fait, plutôt que de se rendre directement vers son collègue, le jeune rouquin décida de rester en retrait, à analyser et réfléchir à la situation, cherchant toute trace potentielle d'un événement suspect. A première vue, tout était normal hormis le comportement mou des citadins qui avait été remarqué la veille. Chacun semblait faire son petit train train habituel, de façon totalement mécanique, presque robotique à ce stade. Rien ne semblait troubler cette mise en scène finement rodée - sans compter Kotetsu bien évidemment - jusqu'à ce qu'un bourdonnement approcha dans le dos de Sena, un bruit de roulettes semble-t-il. Une première silhouette fine et petite passa à vive allure à côté de Sena, puis une deuxième, deux individus couverts d'une capuche arpentant la rue équipés d'un skateboard. Les deux s'arrêtèrent entre le marchand de café et Kotetsu. Ils ôtèrent leurs capuches, deux jeunes garçons, des adolescents, probablement inconscients de ce qu'ils faisaient, ou peut-être bien insouciants. Peu importe, ça restait très intriguant, que feraient deux ados dans une telle ville ? Sentant le coup fourré arriver, Sena commença à s'approcher du groupe d'individus. L'un d'entre eux sortit alors une orange de sa poche et la lança alors :

"Hey toi, le gars bizarre avec les dreads, tu voulais des agrumes c'est ça ?"

L'autre garçon qui l'accompagnait attrapa son skateboard des deux mains, et le leva comme tenant une batte de baseball avant de frapper l'orange en l'air en direction du visage de Kotetsu.

"Alors attrape ça !"

Le fruit gicla une première fois au contact de la planche, se déchirant un peu avant de fendre l'air en direction de professeur de Zaisen. Avant même qu'il ne réagisse, Sena s'interposa et plaça sa main devant son visage, réceptionnant le fruit dans sa paume, et refermant sa main sur celui-ci, giclant une nouvelle fois à l'impact.
Le rouquin laissa ensuite l'orange tomber au sol, puis il ôta sa capuche et commença à laisser du sable se répendre au sol par l'intermédiaire de ses paumes, arborant un sourire assuré à destination de son collègue, bien que son regard restait ferme et figé sur les deux éléments perturbateurs :

"Alors comme ça toi aussi tu es sur l'affaire Cyber Dread ? Ravi de te revoir, même si il semblerait que comme d'habitude tu sais te mettre dans de beaux draps. Du coup, je ne sais pas ce que tu sais de l'enquête, mais je suppose que tu l'auras compris, voici nos deux principaux suspects à présent."

Tandis que l'un des deux crachat sa sucette au sol, l'autre semblait très confiant et amusé de la situation, il amena son poing contre la paume de son autre main et craqua ses phalanges comme pour montrer son envie d'en découdre. Les esprits s'échauffaient, et malgré ça, personne ne semblait attiré par l'événement, les habitants et marchands de la ville restaient tous vocalisés sur leurs objectifs, comme s'ils avaient des œillères. Ils étaient totalement indifférents de la scène, à tel point que l'un des marchands passa au milieu de la confrontation sans même s'en rendre compte, avant d'être balayé par l'un des gamins, le poussant suivit d'un pied trainant pour le laisser tomber au sol, renversant ainsi la cagette qu'il transportait. Cette scène était insoutenable pour Sena, bien qu'il ne le laissait pas transparaitre, gardant son sourire assuré et son regard sûr, il bouillonnait de l'intérieur, il n'avait qu'une envie c'était de leur mettre une bonne raclée avant de les arrêter.

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Ven 29 Jan - 15:35

Qui a volé l’orange du marchand
ft. Mamoshi Sena
« Remember when I said I hate Tangerines ? I also hate oranges. »

« Mon orange ! » hurlais-je comme si l’on venait de me dérober le fruit de tant d’années d’effort, comme si ça avait été la fin du monde. J’avais reconnu l’homme qui avait empêché l’agrume de m’éclabousser le visage, je le voyais enfin se mettre à l’oeuvre, ce « prodige » que j’avais si longtemps entraîné. Il se préparait, hostile… et moi je pleurais cette orange défigurée au sol, quel excellent comédien. Je pleurais l’acidité et la vitamine, l’odeur citronnée et la texture de la pulpe, un haut de le cœur sur le bout de la langue… parce que je détestais l’odeur envahissante des agrumes. Sauf que j’avais du plaisir. J’avais du plaisir à feindre d’aimer ce que l’on m’avait enlevé. J’avais du plaisir à feindre de pleurer le jus de ce fruit alors que je n’avais jamais eu l’envie de la goûter. Les mains devant les yeux comme si l’acide de leur projectile avait écorché mes rétines, feignant que je ne comprenais pas l’urgence de la situation maintenant que Sandoman était intervenu. C’était eux, ceux que l’on cherchait, et moi je jouais… je riais. Encore. Ha. Ha. Ha. « Ça chauffe ! » me plaignais-je comme si j’avais ressenti une quelconque douleur en continuant de rire, brisant la véracité de mon jeu, brisant la conviction de mes adversaires que j’avais été blessé. « Ça aurait chauffé plus si j’avais eu des yeux, j’imagine... » dis-je enfin en me relevant et en riant, révélant mon visage toujours aussi obscur, toujours caractérisé par ce sourire et ces yeux holographiques. Un sourire intense et satisfait. Un sourire puissant. Un sourire qui me suivait où que j’aille. « Ta maman là, elle t’a jamais dit qu’on jetait pas la nourriture ? » sifflai-je à l’un des suspects, celui qui avait craché sa sucette allongeant l’un de mes dreads pour la récupérer au sol. « Tu vas me faire le plaisir de la reprendre. »

L’hilarité avait cédé sa place à un certain sérieux. Je ne sous-estimais jamais un adversaire, encore moins l’un duquel je n’avais aucune information. Derrière moi, la charge électrique de mes cheveux se mit à cliqueter. Derrière moi, il n’y avait plus de place pour l’air, il ne restait plus qu’un étanche rassemblement de câbles électriques électrisant l’oxygène. « Bouge-toi l’gosse au bitume. » dis-je à Sandoman, comme s’il avait toujours été mon élève, avec le plus grand des irrespects. Je me tenais prêt à me battre et je ne voulais pas d’un obstacle. « Occupe toi des civils, j’voudrais pas les rendre encore plus moches. » Il n’y avait ni question ni suggestion, que des ordres. Après tout, j’avais l’avantage de l’expérience. J’avais l’avantage de lui avoir enseigné, d’être un pro depuis plus longtemps.

Huit de mes cheveux s’amourachèrent d’Amon Ra alors qu’un neuviève se connecta à Zeus et mon rire résonna à nouveau alors que la sucette, escortée par un dread, retournait à celui qui l’avait autrefois savourée. « On joue pas avec la nourriture. » ajoutai-je avant que l’on ne cloue au sol le câble qui s’allongeait vers l’adversaire. Visiblement, on ne voulait pas que je m’approche plus de cette cible. Un pied était sorti de la friandise et avait écrasé mon cheveu dans la poussière.

Je ris. Encore et encore. Un rire carnassier et sauvage. Il en fallait peu pour me provoquer et il était clair que cet homme ferait tout pour le faire. Il n’avait même pas bougé. « Je corrige. Occupe-toi du blond. J’ai des comptes à régler avec son p’tit copain. » Mes cheveux avaient beau être robuste, il n’en demeurait pas moins des câbles, si on les plaquait, si on y coupait la circulation de kératine, alors ils n’était plus d’un grand usage et, lui, il le savait. Lui me connaissait. Moi pas. Visiblement, il pouvait matéraliser des jambes de nulle part… mais quelles étaient les restrictions ? « Allez, le bronzé à nous. »

Vivement, l’un de mes dreads s’allongeant et claqua d’un coup de bâton la jambe et la sucette à laquelle elle était rattachée. Il y avait au moins ça… le membre devait être attaché à quelque chose, définitivement solidement pour que le lien résiste au vol plané qui déconstruit quelques caisses de bois. Il faut dire que je n’avais pas lésiné sur les moyens, la circulation d’un bout à l’autre de mes cheveux était importante, sans quoi les influx de mon cerveau pouvaient être atteints. Je sautai sur place, un rire semi-sérieux toujours présent dans la voix. C’était habituel, j’énervais la plupart de mes adversaires ainsi. « J’aurais vraiment aimé goûté cet orange, p-t’être qu’une main m’aurait poussé dans le ventre, ç’aurait été rigolo. »

Puis il commença à cracher partout autour de lui alors que je m’élevais et fonçait vers lui. « Cyber Wheel ! FUCKA ! » Le vol était entamé, je ne pouvais plus l’arrêter, je priais pour que Sena se pousse de lui-même… comme je le lui avais recommandé.


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