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On nomma ce terrible jour comme tel : la Trahison. La figure d’espoir ayant abandonné les siens ainsi que sa patrie, le visage du Japon changea du tout au tout. On savait les Alters dangereux, mais à quel point ?

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 I'm taking the high road, I ain't losing no sleep [Terminée]

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Mayumi Sai
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Mar 29 Déc - 16:15

Mayumi Sai

Nom : Mayumi
Prénom : Sai
Surnom : Rhapsody
Âge : 20 ans
Sexe : Masculin
Orientation : Homosexuel
Occupation : Héros
Métier : Pop Star
Feat : Hazuki Nagisa - Free!
Alter
Joy
Absorption de la dopamine des gens autour de l'utilisateur, stockage de celle-ci et le pouvoir de la relâcher sous forme de spores.
Specifications et contraintes
Sai absorbe la dopamine des gens dans un rayon autour de lui passivement mais celui-ci peut être manipulé avec de l'entraînement. La dopamine est ensuite rajoutée à celle de Sai et est ensuite stockée. Au plus il en a en stock, au plus la peau de l'utilisateur brille d'une lueur jaune mais ne brillant jamais d'une lueur éblouissante. Bien sûr, le fait que de la dopamine soit absorbée des gens autour de lui rend donc ces personnes de plus en plus déprimées et tristes.

La molécule stockée en lui lui donne les effets d'une poussée d'adrénaline et au plus il en a en lui, au plus l'effet est puissant. Cela augmente donc sa puissance physique, sa vitesse et même la rapidité de son train de pensée. Aussi, Sai est donc toujours d'une extrême bonne humeur lorsqu'il a de la dopamine stockée mais il est aussi un peu dans son monde, la dopamine étant comme une drogue. L'utilisateur possède pourtant un seuil maximal qu'il ne doit pas dépasser, si cela arrive le cerveau de celui-ci disjonctera, perdant la faculté de penser clairement et plongeant sa conscience dans la confusion. Pourtant à ce niveau, c'est là que Sai est à son plus fort physiquement.

Au niveau du relâchement de la dopamine, celle-ci se fait au niveau des pores de sa peau et se propage comme des spores. Pour l'instant, la dopamine relâchée n'a aucun effet sur d'autres humains mais plus tard, lorsqu'il aura gagné en puissance, elle pourra octroyer le même boost d'adrénaline à d'autres personnes. Les spores sont difficiles à contrôler et cela peut donc arriver qu'une personne soit affectée par accident mais pour une utilisation certaine, il faudrait que Sai soit pratiquement collé à la personne qu'il souhaite cibler. Aussi, l'utilisateur doit décider entre la quantité, la durée du boost, et la qualité. La durée la plus courte aura un effet plus puissant qu'un boost plus long, le boost perd en puissance donc avec la quantité de dopamine partagée mais il sera plus durable.

D'autres contreparties à cet Alter sont que le boost d'adrénaline supprime toutes les alarmes naturelles du corps humain chez l'utilisateur. Il ne ressent donc pas la faim, pas la soif, pas la fatigue et ni la douleur ce qui rend donc Sai trop téméraire lorsqu'il ne réalise pas l'état de son propre corps. Son corps est aussi dépendant à la dopamine en lui-même pour fonctionner, s'il en relâche trop il est possible qu'il ne puisse même plus bouger, tombant de fatigue.
Description
♫ Where is the body ? ♫




Je dois dire que je n'aime pas me décrire physiquement, c'est ouf, mais s'il faut me lancer, on peut toujours compter sur moi ! Déjà, et bah, je suis pas très grand dis donc. Du haut de mes uns mètres soixante-cinq, je ne vais pas faire peur à un chat malheureusement, mais je dois dire que j'ai l'habitude de ne pas être intimidant. Même au niveau de mon poids, je fais cinquante-sept kilos, et même si j'essaye de prendre du poids pour gagner en masse, je n'y arrive pas du tout, c'est comme si mon corps brûlait les calories à une vitesse folle ! C'est fou. Maintenant, on peut entrer dans les détails. La première chose que l'on remarque chez moi après la surprise par rapport à ma taille, ce sont mes yeux. Ils sont d'une couleur ambrée et à la lumière, on pourrait croire qu'ils brillent comme de vrais joyaux. Il faut dire que le contraste avec ma peau assez pâle est assez surprenant. Après les yeux, on peut parler de mes cheveux, je pense que ce serait une bonne idée. Je n'ai pas les cheveux les plus courts pour un garçon, mais je dois dire qu'ils ne sont pas longs non plus. On me complimente toujours pas mal sur ceux-ci, ils sont de la couleur châtain et celle-ci tire plutôt vers le blond, châtain clair du coup !

Au niveau de mon visage, je pense que j'ai plus ou moins fait le tour. Je pourrai parler de ma bouche ou mon nez, mais je ne crois pas qu'ils aient quoi que ce soit de spécial. J'imagine que je pourrai dire qu'on me complimente toujours sur mon sourire et comme je souris tout le temps, peut être que c'est un détail important. Au niveau de mon corps, je suis petit et très fin, pourtant si je devais me présenter nu devant vous, vous verriez que malgré ma maigreur, mes muscles sont finement dessinés. La raison ? Et bien, j'ai toujours partagé une passion pour la natation avec ma mère et depuis tout petit, c'est le sport que je pratique le plus. On doit me trouver à la piscine au moins trois fois par semaine minimum, j'adore la sensation que ça me fait quand je nage et je vous la recommande à tous ! J'imagine que quelques autres détails sur mon corps pourraient être que j'ai des petits pieds pour un homme, je dois prendre des chaussures taille enfant ou même chez les femmes parfois. Au départ, ça me gênait, mais avec le temps, j'ai découvert que les chaussures les plus flashy se trouvaient souvent au rayon enfant et ça, ça me fait plaisir.

J'ai plus grand chose à rajouter sur mon physique, mais ce dont je peux vous parler, c'est mon style vestimentaire ! Je pense que je suis une des personnes les plus colorées de tout Tokyo, peut-être que je m'avance un peu, mais je veux toutes les couleurs sur mon corps entier, partout, à tout instant. Ce n'est pas une exagération, si je ne porte pas au moins trois ou quatre couleurs différentes, c'est qu'il m'est arrivé quelque chose et que quelqu'un a volé mon identité. J'aime beaucoup porter des hauts plutôt larges, une ou deux tailles au-dessus de la mienne. Se sentir bien dans ses vêtements, c'est primordial ! Parfois, je me sens tellement bien que je pourrai m'endormir dans un mes T-shirt trop grands. Ceux-ci ont d'ailleurs souvent des logos ou des dessins originaux ou mignon sur le devant et je suis assez fier des motifs que j'ai choisi pendant mes séances de shopping. Au niveau du bas, je préfère porter des shorts ou des joggings à des jeans, je préfère même des pantalons en tissu, je n'aime pas du tout la texture du denim contre ma peau. Si jamais je dois en porter par contre, ils seront des slims. Je pense qu'au niveau de mon physique, c'est à peu près tout maintenant, on peut passer à ce qu'il se passe dans ma petite tête.

♫ Where is my mind ? ♫




Quand on parle de comment je me comporte en société, je pense qu'il y a une partie des gens qui vous diront que je suis exaspérant. En même temps, je ne sais pas si je peux vraiment leur en vouloir. De base, j'étais un enfant très joyeux avant même que mon Alter se manifeste, mais une fois qu'il est apparu, cette partie de ma personnalité s'est exacerbée jusqu'à ce que ça puisse devenir une nuisance pour certaines personnes. Ce n'est pas la seule manière dont mon Alter affecte comment j'agis, il y en a plusieurs autres. Comme par exemple le fait que le surplus de dopamine que je vole aux gens autour de moi me rend si énergique qu'il est compliqué pour moi de rester tranquille plus de quelques secondes, je suis souvent toujours en train de bouger, tourner en rond, sautiller, c'est beaucoup à supporter. Une autre manière dont je suis impacté, c'est ce sentiment d'euphorie que je ressens en permanence, on pourrait croire que je me suis shooté à quelque chose, mais c'est juste mon Alter. Mes réactions sont souvent disproportionnées en résultat et j'ai l'impression de ressentir chaque émotion beaucoup plus fort que dans mes quelques souvenirs de ma vie avant mon Quirk. Pourtant, je suis fier de l'effet que mes pouvoirs ont eu sur ma personnalité, je ne vais pas m'en excuser et j'estime que si je vous dérange, ce n'est pas forcément mon problème. Si jamais je devais me retrouver sans mon stockage de dopamine, j'imagine que je serai assez déprimé au premier abord, mais que par la suite, j'adopterai une version moins hypée de ma personnalité.

Je suis très câlin et tactile, j'aime beaucoup toucher les personnes que j'aime et c'est souvent d'ailleurs comment moi je leur montre mon affection. Souvent, ça ne pose pas trop problème, on me prend souvent pour un enfant et ça rend les choses plus faciles à accepter, il faut dire. Un défaut que j'ai par contre, c'est que je suis égoïste, mais plutôt comme le serait un gosse. Je ne veux pas partager ni mes possessions ni les gens à qui je tiens, ça me rend ronchon de devoir le faire et je risque de bouder comme un mioche de cinq ans. Vous pouvez vous moquer de moi et me dire que je manque de maturité, mais la vérité, c'est que ma maturité ne se montre que quand le besoin s'en fait vraiment ressentir. Derrière toute cette façade de joie et de "Oh regardez comment je m'éclate", il y a un sens des responsabilités énorme qui se cache, je sais ce que je fais et je fais toujours en sorte de respecter mes engagements. J'aime me dire que je tiens toujours mes promesses et le jour où ça viendra à être faux, je peux vous dire que je serai plus que déçu de moi-même. J'aime aussi me débrouiller seul malgré le fait que je ressemble à un enfant parfois et que j'ai l'air de ne rien savoir faire par moi-même. Depuis la mort de mon père, j'insiste pour toujours tout faire seul et pour que personne ne m'aide, je ne veux pas être un fardeau ou risquer de déranger avec mes difficultés. C'est vrai qu'il m'arrive d'avoir du mal avec cette partie de ma personnalité mais quand j'ai quelque chose en tête, j'arrive toujours au bout de mes plans généralement.

Ma personnalité joyeuse et l'image que je montre aux autres personnes autour de moi m'a un peu piégé dans un cercle vicieux. Enfin, c'est un problème que j'ai créé moi-même et que je devrais essayer de réparer, mais je ne veux pas casser mon image. Le souci, c'est que toutes les émotions négatives que je ressens, je les garde pour moi, je ne partage rien. Malgré tout, à cause de mon Alter, on voit forcément que je ne suis pas dans mon assiette, car l'effet de la dopamine perd de son effet si je ressens des émotions négatives. Pourtant, même si cela se voit, je ne dirai rien, je ne veux pas encombrer les gens avec mes soucis, je vous ai dit que j'étais égoïste et c'est encore une chose que je n'aime pas partager. Je préfère passer une mauvaise journée plutôt que de faire passer un mauvais moment à quelqu'un d'autre ou de risquer les rendre triste. J'ai beau être égoïste, quand je sais que quelque chose ferait plaisir à quelqu'un, je me sacrifierai souvent pour que cette chose arrive même si moi, je passerai un mauvais moment en résultat. Après, c'est souvent pour des gens qui comptent pour moi que je fais ça.

J'aime vraiment faire plaisir aux gens que j'aime et j'ai réalisé maintenant que j'en faisais toujours trop pour essayer de les rendre heureux. Je pense qu'un mot qui pourrait résumer ma personnalité, c'est l'abus. Car je suis toujours dans l'abus. Je dis que j'en fais trop, mais actuellement, en vrai, je n'ai pas vraiment beaucoup de gens à qui je tiens beaucoup à part ma mère. La vérité, c'est qu'à cause de mon Alter, j'ai beaucoup de mal à nouer des liens avec des gens, pour l'instant ça ne m'est arrivé que très rarement que les gens passent au-dessus de mon comportement exaspérant pour me laisser une chance et au fond, une fois que je suis seul chez-moi, ça me fait beaucoup de peine.

Une dernière chose dont je devrais parler, c'est ma sexualité, j'imagine, si c'est important. Je sais depuis longtemps que j'aime les hommes et j'ai déjà eu des relations, même si parfois elles n'ont pas été très bonnes pour moi. Je ne me suis jamais posé de questions, je n'ai jamais ressenti d'intérêt autre qu'amical pour les femmes et ça ne m'a jamais semblé bizarre.
Histoire


Alors, je vais devoir tout raconter, c'est ça ? Absolument tout ? J'imagine que si je dois tout vous dire, je devrais commencer par vous parler de mes parents et mes grand-parents. Ma mère, Rinai Yumeko, est née d'une bonne famille. Il était de tradition que chaque génération s'implique dans l'art de la musique d'une manière ou d'une autre, beaucoup de mes ancêtres terminant par en faire leur carrière. Cette obsession pour la musique s'est terminée avec mon grand-père quand il a décidé de devenir super-héros avec son Alter qui lui permettait d'influer sur les émotions des gens autour de lui avec son chant. Cela a d'ailleurs créé un fossé dans notre famille pendant longtemps, ses parents n'étant absolument pas d'accord avec son choix de ne pas poursuivre une carrière dans la musique, mon arrière-grand-père étant par exemple chef d'orchestre. Pourtant, mon papi, il a eu la vie qu'il voulait, je pense qu'il était heureux, et ce, jusqu'à la fin et qu'il n'a jamais regretté son choix de ne pas suivre dans les pas de ses parents. Je reviendrais plus tard sur ce qui lui est arrivé, quand le temps sera venu d'en parler. Il est important de dire qu'il a commencé son travail de héros très tôt dans sa vie. Quand il est arrivé à la trentaine, il a rencontré une autre super-héroïne beaucoup plus jeune que lui dont l'Alter était de relâcher des odeurs qui soignaient les blessures. Ensemble, ils étaient inarrêtables, ils étaient l'un des duos de héros de support les plus connus, mais malgré ça, ils étaient aussi l'un des meilleurs exemples de pourquoi il était déconseillé de travailler avec son partenaire de vie malheureusement. Ils ont eu ma mère assez tard dans leur relation, je dirais une dizaine d'années plus tard voir une quinzaine même, alors que ma grand-mère était dans sa quarantaine. Quelques années plus tard, alors que leur enfant avait cinq ans, ma mémé est morte lors d'une prise d'otage qui a mal tourné, le sauvetage a failli vriller au drame lorsque son mari a décidé de tout lâcher pour essayer de la sauver. À cause de sa conduite, il y a eut plusieurs pertes civiles qui auraient pu être empêchées et après cet incident, il a décidé d'arrêter son métier de super-héros et de retourner son attention sur la musique, mais surtout sur sa fille qui avait maintenant perdu sa mère. Pour la première fois, depuis longtemps, il a décidé de partager la fierté familiale avec son enfant. Il a d'ailleurs renoué avec ses parents et le reste de sa famille à cette période, sachant qu'à son âge avancé, il n'aurait peut-être plus trop l'opportunité de le faire très longtemps, ses parents étant encore plus proches de leur fin que lui. Ils sont d'ailleurs morts tous les deux assez rapidement après leur réconciliation, se suivant l'un l'autre.

Ma mère, et bien, elle a éveillé son Alter à trois ans. Au départ, c'était assez compliqué de deviner ce que c'était, mais c'est devenu clair que lorsqu'elle détectait des émotions négatives ou lorsqu'elle se sentait mal elle-même, elle relâchait une odeur douce et apaisante, une combinaison un peu spéciale des pouvoirs de ses parents et dont mon grand-père était très fier. Elle réussissait très bien à l'école et je suis aujourd'hui encore très impressionné par la manière qu'elle a de jouer du piano, c'est comme si elle entrait en transe lorsque ses mains touchent les touches. Après ses années d'étude, elle a elle aussi décider de ne pas faire de la musique son métier, elle a préféré se diriger vers une carrière avec des enfants en bas âge, travaillant du coup dans une crèche où son Alter lui était très utile, mais ne lui dites pas que je vous ai dit qu'elle utilisait son pouvoir illégalement, elle m'étranglerait. Elle avait vingt ans lorsqu'elle a rencontré mon père par le biais de mon grand-père, le vieil homme avait décidé de tutorer de jeunes héros dans son temps libre, le métier lui manquant tout de même maintenant, quinze ans après l'arrêt de ses activités. Je peux vous dire qu'ils sont tombés sous le charme l'un de l'autre dé le premier regard, comme si Cupidon avait frappé. Un coup de foudre tel qu'après à peine un an, ils étaient mariés. Mon papa, il s'appelait Mayumi Genki et son Alter lui permettait de stocker la chaleur pour la relâcher périodiquement sur des parties ciblées de son corps, ce qui faisait souvent pour des combats enflammés. Il a suivi les enseignements de mon papi pour apprendre à se soucier un peu plus des gens autour de lui et puis, il faut dire que rencontrer ma mère l'a beaucoup adouci. Dans l'année qui a suivi le mariage de mes parents, je suis né, leur premier enfant. Vous pourriez dire qu'ils ont été vite et vous auriez sûrement raison, mais ma mère voulait absolument que son père puisse avoir l'occasion d'avoir des petits-enfants avant qu'il ne soit trop tard. Ils avaient beaucoup d'amour l'un pour l'autre, la perte de ma grand-mère les ayant soudés plus qu'autre chose. Dés ma naissance, le 27 mai 2030, j'étais adoré par ma famille et surtout par mon vieil homme musicien. Lorsque j'étais bébé, il se posait souvent à côté de moi avec sa guitare pour me jouer des berceuses, elles ne manquaient jamais de m'endormir, j'adorais la musique et surtout la sienne. Il avait renoncé à utiliser son Alter, il y a bien longtemps de ça sauf si la situation en montrait clairement le besoin du coup, je n'ai pas trop eu l'opportunité d'entendre sa voix, mais je me souviens encore de toutes les après-midi que j'ai passées avec lui à l'observer jouer des instruments divers, tentant même de m'en apprendre quelques-uns. C'est de lui que j'ai appris à jouer de la guitare et à chaque fois que j'en ai une entre les mains, je pense à lui. Il était encore là lorsque mon Alter s'est éveillé et je peux vous dire que tout le monde a été surpris par ses effets, c'était vachement particulier, mais ce n'était pas si impossible que ça avec la combinaison des Alters de mes grands-parents et ceux de mes parents.

Mon grand-père est décédé quand j'avais cinq ans et ma mère m'a toujours dit que mon grand-père serait fier de me voir là où je suis aujourd'hui, j'étais vraiment sa lueur d'espoir lors de ses dernières années apparemment alors que son corps commençait à ralentir à cause du temps passé. Avant de mourir, il m'a appris à contrôler un peu mon Alter, heureusement la dopamine que je volais n'était pas d'une grande quantité, mais avec le temps, ça pourrait avoir un effet négatif sur mes parents et mes peut-être futurs frères et sœurs donc il était important pour lui que j'apprenne comment faire pour que l'impact ne soit pas trop dramatique. La solution qu'il a trouvée, c'est de me faire passer beaucoup de temps dehors et d'essayer de contrôler l'effet passif que mon Alter mettait en place et ça a marché en partie. Quand il est mort, j'étais dévasté. Mes parents ne m'avaient pas vu pleurer depuis l'éveil de mon pouvoir, j'avais été une vraie boule de bonheur depuis et le fait que d'un coup tout s'effondre avait vraiment été un choc pour mes parents. J'étais inconsolable, pendant des semaines, le seul refuge que je trouvais, c'était sa guitare que mes parents m'avaient léguée. Ma mère à l'époque était enceinte d'un nouvel enfant et c'est donc mon père qui passait beaucoup de temps à mes côtés, parfois juste à rien dire, mais sa présence me rassurait. Ils ont remarqué aussi qu'à cette époque, je n'absorbais même plus leur dopamine, il a fallu que je commence à aller un peu mieux que pour d'un coup, je redevienne comme avant avec une petite pointe de tristesse par-ci par-là.



L'année de la naissance de ma petite sœur, je suis rentré à l'école des grands comme me disait ma mère. J'étais vraiment excité, j'aimais vraiment beaucoup jouer avec les autres enfants et j'étais aussi très impatient de pouvoir faire pareil avec la nouvelle arrivante dans la famille. Au fond, aujourd'hui, je suis un peu triste d'avoir été le seul qui ait pu rencontrer mon grand-père, mais je sais que c'était surtout une chance pour moi de pouvoir avoir cette expérience. C'est aussi à cette époque que mon père a commencé à gagner en notoriété pour la neutralisation de vilains bien qu'il n'ait jamais été très haut placé dans les classements de super-héros, quelques personnes connaissaient son nom et il avait beaucoup de boulot. Au départ, mes aventures à l'école se sont bien passé, à cet âge-là le fait que je sois juste trop content ne posait pas encore de soucis, on était tous innocents dans la majorité, mais je sais que les autres gosses ne comprenaient pas trop ce que mon Alter faisait et heureusement, je pense qu'ils n'auraient pas aimé savoir que je leur volais leur molécule du bonheur. Après tout, à cet âge-là, on n'aime pas trop partager. C'est avec l'âge que la situation à commencer à se corser, avec les années. Mes amis d'autrefois ont commencé à m'éviter, j'étais encore un peu gamin alors qu'eux gagnaient en maturité et ils avaient commencé à comprendre que même si l'effet était minime, il leur arrivait parfois de se sentir tendus, à cause de moi. J'avais encore quelques copains, certes, certaines personnes qui n'aimaient pas suivre le courant, mais beaucoup de gamins se moquaient de moi. Au début, ça m'affectait pas mal, je me demandais pourquoi j'avais dû avoir un pouvoir comme celui-ci, pourquoi moi ? Mais avec le conseil de mes parents, la musique et la natation, une passion que j'avais aussi appris à pratiquer en grandissant et que je partageais avec ma mère, j'ai appris à passer au-dessus de ça et par gagner de la confiance en moi. D'ailleurs, avec le temps, j'ai appris à jouer d'autres instruments. Maman m'a appris à jouer du piano et j'ai appris à jouer de la flûte par moi-même, je jouais aussi beaucoup de la guitare et j'ai commencé à chanter aussi, en hommage à mon papi. J'avais appris en quoi consistait son Alter et je voulais un peu continuer son héritage alors, j'ai appris à chanter dans mon coin très jeune, au départ tout seul et puis lorsque mes parents ont vu mon investissement, avec un professeur particulier. Après tout, mes parents en avaient les moyens, ils pouvaient se permettre de nous gâter, moi et ma sœur, avec l'influence grandissante de mon père et ma mère avait elle aussi un salaire convenable en plus de ça.

Vers la fin de l'école élémentaire, j'ai dû prendre en maturité lorsque certains autres enfants ont commencé à se moquer de moi parce qu'ils trouvaient ça étrange que je sois toujours aussi heureux, ils me traitaient de dérangé, de fou et dans quelques cas extrêmes même de monstre. Au fond, je sais qu'ils ne pensaient pas vraiment ça, mais plutôt qu'ils essayaient de me faire du mal et de trouver les mots qui blessent. J'ai pris un peu en sagesse, mais je n'ai pas totalement changé pour autant. Lorsque je suis entré au collège, j'étais arrivé à retourner la situation, malgré mon expérience pauvre par les années passées. Maintenant, j'arrivais à attirer l'attention de tout le monde, la majorité des gens m'appréciaient, mais personne ne pénétrait vraiment sous la surface, comme si j'étais intouchable. Je me retrouvais à passer du temps avec pas mal de gens différents tous les jours et il m'arrivait beaucoup de croiser des gens de mon école dans la rue tellement j'en connaissais. Au niveau des études, j'étais très studieux, ma mère surveillait d'ailleurs d'un œil sévère à ce que je fasse bien tous mes devoirs et que j'étudie avant de pouvoir aller jouer ou d'aller pratiquer mes instruments ou mon chant. Après, je n'avais pas non plus les notes les plus extraordinaires de ma classe, mais elles étaient bonnes quand même. C'est aussi au collège que j'ai commencé aussi à me rendre compte que je n'étais peut-être pas comme les autres garçons autour de moi. Je commençais à avoir un regard assez différent sur eux, ils me parlaient plutôt de filles et de celles qu'ils aimaient et moi, je me retrouvais à espionner des mecs de mon âge que je trouvais mignon sans jamais vouloir m'engager sur ce chemin, je n'étais pas sûr du tout de ce que je voulais, de ce que je faisais et de ce que ça signifiait. Pourtant, des camarades de classes féminins m'avaient déjà demandé de sortir avec elles, mais j'avais toujours refusé, je ne les voyais que comme des amies. Il ne s'est honnêtement pas passé grand chose dans mes années collège, je me souviens que j'étais heureux et que ma voix s'améliorait surtout alors que mes talents musicaux étaient déjà assez bons. Je commençais même à être connu pour ça à l'école.

Pendant que tout ça se passait, ma sœur avait éveillé son Alter, celui-ci lui permet de créer des flammes qui soignent les personnes qu'elles touchent et les parties même plus précises, une combinaison entre les pouvoirs de mon père, sa famille et ma grand-mère. Elle était tout aussi heureuse que moi, peut être qu'elle prenait mon exemple, mais elle était moins intéressée par la musique que moi et je crois que ça vient du fait qu'elle n'ait pas rencontré pépé, ça me fait toujours de la peine. À côté de ça, mon père était devenu bras droit d'un héros très populaire et d'un coup, il ne passait presque plus de temps à la maison. Quand il était présent, je dois dire qu'il était très fatigué, mais qu'il essayait toujours de passer du temps avec ma sœur et moi, malgré tout, on lui avait manqué quand même. Ma mère de son côté avait été mise à la tête de tous les autres employés de sa crèche. La vie était belle.

En vérité, si, il s'est passé quelque chose lors de ma dernière année de collège, quelque chose que j'aimerais oublier.



Lorsque j'avais quinze ans et que ma sœur en avait neuf, c'est là que le plus gros chamboulement de notre société s'est passé. La Trahison. Je n'oublierai jamais ce jour, jamais. Je n'oublierai pas non plus la douleur qu'il m'a apporté, le type de souffrance qui te fait changer totalement d'objectif. Je me souviens encore être devant la télé, inquiet, serrant fort ma guitare contre moi en cherchant le courage que je gagnais lorsque je pensais à mon grand-père, mais la vérité, c'est que mon père était à Kawasaki et tout le monde sait ce qu'il s'est passé là-bas. Je repensais au type de héros que mon pépé était, je pensais à mon géniteur pour qui j'avais beaucoup de respect et pourtant alors que je voyais la situation se dégrader en live, la panique commençait à m'envahir. J'ai commencé à repenser à lorsque j'étais petit, la seule perte que j'ai vécue et ma respiration commençait à se faire courte. J'avais les yeux rivés sur l'écran, ils étaient écarquillés et j'étais d'une pâleur qu'on ne connaît pas chez moi. Je voyais autour de moi que la situation n'était pas mieux, j'étais avec ma sœur et ma mère dans le salon et c'était comme si le temps s'était arrêté d'un coup. Je priais pour que tout se passe bien, les héros gagnent toujours non ? Ils ne sont pas sensés nous protéger ? Est ce que vous aviez déjà entendu parler d'une défaite pareille ? Moi non, à l'époque. Et cette perte me fera vivre le désespoir le plus intense que j'ai jamais vécu et que je vivrais sûrement jamais. Quand c'est finalement arrivé, quand la ville s'est faite détruire et que tout espoir s'est perdu dans la nature, je suis tombé à genoux sur le sol, serrant toujours l'instrument contre ma poitrine alors que mon visage horrifié commençait à se déformer, des larmes coulant pour la première fois en dix ans sur mon visage. J'ai hurlé. Je savais, je savais qu'il n'était pas question que mon père ait survécu à ça, une partie de moi espérait mais je le savais, il n'y avait pas une seule réalité où il aurait survécu. La confirmation est bien vite tombée et c'est en famille brisée que nous avons passé les semaines suivantes.

J'étais en colère, pour la première fois, je connaissais la haine et toute joie m'avait quitté. Pour la première fois, j'ai arrêté de toucher ma guitare et tous les autres instruments qui décoraient ma chambre. J'étais vide. J'en voulais à Solem, j'en voulais à ces fichus vilains, j'en voulais au monde d'avoir laissé cette situation arriver. Qu'est-ce que j'aurai fait moi ? Est-ce que si j'avais été à leur place, je serai mort aussi ? En quoi, c'est juste tout ça ? Tellement de vies parties en cendre, disparues, en à peine quelques heures. Je suis resté paralysé dans ces sentiments négatifs pendant quelques semaines. Personne ne me reconnaissait, et même si je me forçais à aller à l'école pour mon futur, j'aurai bien pu être absent, ce serait revenu au même. Les réactions étaient différentes dans mon collège, je n'étais pas le seul à avoir perdu un proche, je recevais pas mal de compassion du corps enseignant et de mes camarades au départ, mais lorsque la tendance est devenue de perdre qu'ils avaient pour les héros bizarrement, tout le monde s'est souvenu que mon père en était un. On me regardait d'un mauvais œil quand je passais, j'entendais des rumeurs à mon sujet et moi, ça me mettait les nerfs. Malgré tout ce qu'il s'était passé, malgré la haine et la colère que j'avais par rapport à la Trahison, je me souvenais encore de mon père. Je me souvenais de ses blagues stupides, de ses petites attentions lorsqu'il rentrait d'un long moment loin de la maison pour nous rappeler qu'il nous aimait. Je me rappelais de comment il jouait avec moi lorsque j'étais plus jeune et surtout, je me rappelais du respect que j'avais pour lui et sa profession. Même si je pouvais comprendre d'où les gens venaient avec leur nouvel avis sur les héros, je ne pouvais pas me résigner à être comme eux, je ne pouvais pas laisser mon père tomber comme ça.

Alors que les écoles de héros commençaient à fermer une à une, j'ai décidé que j'allais sauver son honneur et que je le rendrais fier quoi qu'il arrive. Tout le monde saura bientôt que le nom de Mayumi n'est pas le synonyme de mauvais héros, que dans cette famille, nous sommes des personnes sur qui on peut compter et peut être qu'un jour, je pourrai redorer le blason de mon père défunt. Malgré mes rêves de devenir chanteur, de suivre mon grand-père, j'ai tout de même décidé de suivre cette voie. Pourquoi ? Et bien qui a dit qu'on devait choisir ? Personne ne m'a dit qu'il était impossible de poursuivre deux rêves et que je ne pouvais pas rendre les deux plus grands hommes que j'ai eu dans ma vie fiers et ça, c'est ma responsabilité. Je peux être enfantin, mais sur ces choses, je suis plus que sérieux, j'y mettrais ma vie, mon sang et ma sueur. Ma sœur et ma mère n'étaient pas d'accord, elles ne voulaient pas que je suive le chemin dangereux que mon père avait emprunté, mais après des jours de négociations et de disputes, j'ai fini par les convaincre et j'ai passé les examens d'entrée à la fin de mes années collège sous le regard hautain de certains de mes camarades. Ce n'est que le premier jour des tests, lorsque j'ai réalisé que tout se réalisait enfin que mon Alter avait vraiment recommencé à fonctionner à plein jus, je me sentais soulagé d'un poids immense et c'est avec une joie presque démoniaque que j'ai pris plaisir à réussir avec un score assez haut, bien qu'il n'y ait pas eu trop d'autres candidats cette année-là.



J'ai fini par entrer dans mon école de héros et l'ambiance n'était pas extraordinaire lors de mon arrivée. Bizarrement, je pense avoir pas mal aidé avec cet aspect-là justement, j'étais de retour à mon état normal même si j'étais beaucoup plus sérieux que je l'ai été par le passé. En vérité, je trouvais la partie académique des cours assez simple, je suis vite monté dans les premiers de la classe, après pas premier ou deuxième non plus, j'étais souvent troisième ou quatrième, mais maintenant, je partageais le rêve de mon père et j'étais parti pour y aller jusqu'au bout alors autant tout y mettre. Par contre, la partie où je devais utiliser mon Alter et l'entraînement physique me posait beaucoup plus problème au départ. C'est-à-dire que je n'avais jamais vraiment utilisé mon Alter dans l'optique d'être en combat par le passé, être un héros n'était vraiment pas dans mes plans, mais maintenant que j'y étais, il fallait que je trouve un moyen de contrôler tout ça et de trouver un moyen efficace de m'en servir. J'ai passé beaucoup de temps dehors, des écouteurs dans les oreilles à essayer de pousser à bout mon pouvoir, de tirer tout ce que je pouvais de la dopamine que je stockais dans mon corps fragile. À côté de ça, je continuais la natation et lorsqu'on me voyait à la piscine ou à l'entraînement, je pense que c'étaient les seuls moments où on me voyait aussi sérieux, comme si j'étais dans la zone. Lorsque j'ai fini par remonter dans les épreuves physiques et à bien montrer le potentiel de mes compétences, j'ai commencé à être plus sociable et à me fondre encore plus dans la classe où j'avais été placé. Nous n'étions pas trop trop nombreux, mais il y avait une bonne ambiance, je voyais dans beaucoup d'entre eux le même type de douleur que je portais en moi et que j'essayais encore d'oublier. C'était assez compliqué même si j'avais la chance d'avoir mon Alter pour me pousser à passer outre. C'est ainsi que s'est passée ma première année, tranquille mais morose, l'impact de la Trahison se faisant sentir.

Dans ma deuxième année par contre, j'ai commencé à mettre des choses en œuvre pour réaliser mon deuxième rêve alors que je m'étais toujours tout ce que je pouvais dans ma formation de héros. C'était compliqué au départ, c'était un rythme précis qu'il a fallu mettre en place. J'alternais entre des cours de chant, de la pratique d'instruments, surtout du piano et de la guitare, et aussi entre mes cours qui étaient aussi très compliqués. Je ne trouvais pas trop de temps pour rester avec mes camarades, mais tout le monde voyait à quel point je travaillais dur tout en restant toujours une boule énorme de bonheur et j'apportais souvent une bouffée d'air dans la classe lorsque j'étais présent. Je dormais déjà sur le campus, à l'époque, je préférais ne pas être associé avec ma famille pour des raisons de sécurité, on ne sait jamais. Mon voisin de chambre m'a un jour surpris en train de chanter, la guitare à la main, et il avait été époustouflé. Il se trouve que ce gars et bien, son père est propriétaire d'une maison de disque et après plusieurs jours de discussion avec lui, il m'avait convaincu d'aller le rencontrer, meilleure décision de ma vie, je vous dis. J'ai eu un entretien seul à seul avec son père puis il m'a fait passer en studio où je lui ai interprété une chanson que j'avais écrite et composé moi-même. J'ai été signé le jour-même, même si mon producteur désirait que j'abandonne mon rêve d'être héros, j'ai refusé toutes tentatives de sa part de me dissuader, c'était soit tout, soit rien pour moi. C'est à ce moment-là que ma carrière a vraiment commencé, je devenais une petite célébrité à l'école déjà et lors du festival de l'école, j'avais fait une performance pour me faire connaître, une idée que j'avais eu moi-même et que j'avais proposé à mon manager qui a beaucoup aimé la proposition. Cette première fois s'est d'ailleurs très bien passée et je compte encore beaucoup de ces héros dans mes fans aujourd'hui, même si beaucoup d'entre eux sont beaucoup plus proches de moi que des fans que je ne connais pas par exemple et ils auront toujours une place spéciale dans mon coeur.

Je recevais aussi des lettres de la maison, ma famille suivait ma progression et ils étaient fiers. Ma mère écoutait souvent ma chanson, quelqu'un lui avait passé un enregistrement de ma performance au festival de l'école. Ma sœur aimait aussi, mais elle était très concentrée sur ses études et ses copains, après tout, elle avait déjà dix ans. Mon rêve se passait bien, ma musique prenait son envol et ma formation de héros se passait avec merveille même si c'était de plus en plus compliqué de tenir le rythme soutenu que je m'étais imposé pour réussir. J'ai réussi ma deuxième année et une semaine après mon dix-septième anniversaire, j'ai sorti mon premier album avec une publicité assez forte des élèves de mon école, et même de certaines personnes dans la direction, bien sûr ma maison de disque y mettait aussi le paquet et la première vague de promotion a été un succès, surtout quand je me suis retrouvé sur les écrans télé japonais lors d'interviews et autres événements pour que mon album soit populaire. Apparemment, j'avais séduit le publique avait ma personnalité, bien que certaines personnes me considèrent toujours comme une nuisance, la grande majorité par contre m'adorait et lors de ma première tournée au Japon la majorité de mes concerts étaient complets. La même année, j'ai terminé ma deuxième année, juste avant ma tournée qui se passait pendant le peu de temps qu'il y avait avant la reprise, pas le temps de souffler donc.

Ma troisième année, j'ai commencé à faire rentrer beaucoup d'argent et par connaître le succès, la célébrité. En dehors de l'école, je devais avoir des gardes du corps et je passais beaucoup de temps déguisé pour ne pas me faire remarquer. Je faisais aussi beaucoup d'apparitions à la télé, j'étais une personnalité appréciée et je redonnais un peu d'espoir aux gens qui avaient décidé que les héros ne méritaient pas leur confiance. J'ai commencé à mettre plus de temps sur mes études par contre, me contentant de garder mon niveau vocal et musical tout en écrivant quelques chansons de temps en temps, mais les gardant pour ma prochaine sortie qui ne serait pas pour tout de suite. À côté de ça, j'ai aussi commencé à passer plus de temps avec mes camarades de classe direct et j'ai même commencé à avoir une relation avec le fils de mon producteur. Une relation qui n'a pas duré très très longtemps, mais qui s'est terminée en bon terme. Pour ma troisième année, j'étais classé dans les plus haut de ma classe, mais toujours pas dans les génies de la classe non plus. En vérité, c'est tout ce qu'on pouvait attendre de quelqu'un d'autant occupé que moi, je trouve. C'est d'ailleurs avec ce score que j'ai terminé, ce qui était bien. Pour l'instant, j'étais surtout connu pour ma carrière musicale, mais vers la fin de mes études, lorsque j'ai enfin pu faire mon stage dans une agence héroïque, j'ai commencé à briller en tant que héros. D'ailleurs, j'ai eu beaucoup de demandes, en même temps avec ma popularité, ce serait un atout de juste m'avoir, mais j'ai décidé d'aller dans une agence qui se concentrait sur la ville de Tokyo pour suivre les pas de mon père. J'ai pu attirer des regards en affichant pour la première fois mon costume en public et j'en ai surpris plus d'un quand j'ai réussi à couvrir les arrières du héros pour lequel j'étais stagiaire pendant un combat assez corsé. J'avais fait tout ça alors que je souriais à pleines dents, j'étais heureux, très.

J'ai fini par terminer mon année haut la main après les stages et par obtenir ma licence de héros pro et puis par rejoindre une agence, comme tous les autres héros avec qui j'ai passé trois longues années. Rien de spécial ne s'est passé depuis, entre mes débuts de héros et peut être la sortie de mon deuxième album l'année dernière, je peux me permettre de me poser un peu plus en ce moment même si la vie de héros n'est pas facile. J'y mettrais toujours tout ce que j'ai, pour mes rêves.
Questions
Selon vous, quelle est la définition de l'héroïsme ? :
Pour moi être un héros c'est protéger les innocents, être un bouclier, une lumière éblouissante pour attirer l'attention du danger. C'est aussi une affaire familiale.
Dans une équipe d'intervention, quel rôle tiendriez-vous ? :
Je suis au corps à corps en train d'engager les ennemis, j'imagine un rôle très offensif même si mon Alter a du potentiel de soutien aussi.
Dans une classe, quel genre d'étudiant êtes-vous ? :
J'étais un étudiant très studieux, très sérieux, c'était très important d'avoir de très bons résultats. J'étais aussi un ptit clown lorsque j'avais le temps de souffler mais j'étais aussi une star avec ma carrière musicale.
Quelle opinion avez-vous sur votre Alter ? :
Mon Alter est un don, quand j'y pense, je pense à mon père et à mon grand-père dont il descend et je suis reconnaissant de l'avoir pour me permettre de passer au-dessus des tragédies que j'ai vécu. Je pense aussi que c'est un bon Alter offensif physique et qu'il a beaucoup de potentiel.
Imaginez que vous êtes pris au piège dans un bâtiment, qui est la proie de flammes et dont l'évacuation n'est pas complétée. Sur le bras, vous avez un civil, conscient et en bonne forme physique, mais sans Alter, que vous devez rescaper. Devant vous, il y a le responsable de l'incendie (criminel) qui menace de continuer à répandre des brasiers dans la ville, ultérieurement. Vous êtes seuls. Si vous quittez, le vilain aura l'occasion d'échapper à la justice. Quelle devient votre priorité, comment réagissez-vous ? :
Ma priorité restera toujours les innocents, je suis conscient de la réputation que les héros ont depuis la Trahison et je ne me laisserai pas représenter autre chose qu'une lueur d'espoir. Si c'est possible que je fasse les deux assez facilement, je le ferai mais si c'est impossible, le civil sera la priorité.
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Toliima Akimitsu
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Ven 15 Jan - 10:22
Hey hey hooo !

Je ne rentre pas encore du boulot !
Toi par contre il y en a un peu qui t'attends, Ô grand héros !

Franchement quelle idée de faire un tel pavé, j'ai passé la totalité de ma pause à te lire, et je grille mes aurtes pour écrire ça, franchement... Pensez un peu à moi les gens !

Non, plus sérieusement, félicitation à toi, j'ai adoré en apprendre autant sur cette petite boule de positivisme (pas totalement) communicative et j'ai hâte de découvrir l'histoire qu'il va se tailler désormais.

Tu es validé avec un alter de classe 4.

Tu es validé !

Héros Pro
Quelle belle nouvelle ! Il y a une lettre sur votre paillasson à votre nom, MAYUMI SAI. C’est stressant, elle porte le seau des agences héroïques. Vous savez que c’est la réponse à cette candidature que vous avez soumise. Même vous la redoutiez, dès que vous la touchez, elle s’ouvre d’elle-même et vous lisez.

Cher Sai,

C’est avec grand plaisir que nous vous annonçons que votre candidature a été retenue par l’agence Yuei. En effet, en raison de votre Dévouement, Bonne humeur et Relation avec le public, c’est celles-ci qui ont retenu votre candidature qui vous permettra d’exercer la profession de héros et de parfaire votre savoir en son sein. De ce fait, elle vous a remis, ci-joint une bourse de 50 yens pour défrayer votre licence, 600 points de potentiel altérique, votre licence permanente de Rang B et une réputation POSITIVE.

Votre affectation est immédiate et vous pourrez désormais porter sa couleur. Attention ! N’oubliez pas de faire parvenir votre Journal du Citoyen à l’agence en question pour qu’elle puisse compléter votre enregistrement.

Félicitations et bienvenue !
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