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On nomma ce terrible jour comme tel : la Trahison. La figure d’espoir ayant abandonné les siens ainsi que sa patrie, le visage du Japon changea du tout au tout. On savait les Alters dangereux, mais à quel point ?

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 Deal with the Devil [Terminée]

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Haruki Sakuya
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Haruki Sakuya
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Sam 26 Déc - 16:59

Yatagarasu

Nom : Haruki
Prénom : Sakuya
Âge : 15
Sexe : F
Orientation : Bisexuelle
Occupation : Etudiante de 1ère année
Métier : Apprentie croupière dans les différents casinos possédés par sa famille
Feat : Kallen Kaslana - Houkai Impact 3rd
Alter
Mind Link
Permet à son utilisatrice de se connecter psychiquement avec sa cible sous la condition d'un contact visuel pré-établi.

Specifications et contraintes

Outre le fait qu’un contact visuel doit être établi afin d’user de cet Alter, il ne permet que de recevoir et non d’émettre des informations, ne fonctionne encore que sur une personne à la fois. Cette limite sera amenée à augmenter au fil des rangs.

Toutefois, si Sakuya croise un regard, elle peut continuer à ‘lire’ dans l’esprit de la personne même si cette dernière en détourne les yeux, la condition étant que l’utilisatrice continue d’observer sa cible( Cette condition ne s’appliquera plus à haut niveau) L’Alter ne sera plus actif dès lors qu’elle cessera d’observer la personne ciblée.

A noter qu’user du pouvoir opère un changement de la couleur des pupilles durant le temps d’activité. A visage découvert on peut donc facilement se rendre compte du stratagème. La quantité d’informations à traiter et leur complexité peuvent être des facteurs éprouvants pour l’utilisatrice, sans compter le fait qu’il lui est impossible d’assimiler des informations formulées dans une langue qu’elle ne maîtrise pas.

Une surutilisation de cet Alter provoque également, dans cet ordre, des maux de tête, une vision plus floue, des vertiges/pertes d’équilibre puis enfin l’inconscience.


Description
Jusqu’à maintenant, chaque fois que vous aviez entendu parler de la jeune fleur de cerisier, que ce soit par ses proches ou par l’un des contacts de son entourage restreint, l’on avait guère fait davantage que vous chanter ses louanges. O combien cette enfant faisait la fierté de son paternel de par sa soif d’apprendre, encore et toujours. Une véritable disciple d’Omoikane. O combien également la grâce de sa génitrice avait déteint en elle. En écoutant ces louanges, il ne faisait aucun doute que Benzaiten elle-même s’était penchée sur le berceau de l’enfant afin de la bénir.

Mais maintenant que vous aviez enfin le loisir de partager un repas avec la famille Haruki, vous constatez que rien de tout cela n’était infondé. Et pourtant cette jeune adolescente sur laquelle se sont posés vos yeux vous semble encore nouvelle, comme si la réalité dépassait de loin tout ce qu’on avait pu vous conter à son sujet.

« Un problème, monsieur Yamamoto ? Ai-je quelque chose sur le visage ? »

Et voilà que votre regard trop insistant ne lui avait pas échappé. En dépit du silence qu’elle obtint pour seule réponse, la jeune fille s’essuya consciencieusement la bouche et repris la dégustation du fugu qu’elle avait délaissé un instant pour vous regarder directement dans les yeux. Vous ne parveniez toujours pas à complètement détacher le regard de sa personne, mais puisque votre précédente erreur vous avait valu l’attention de toute la tablée, y compris ses propres parents, vous tâchiez de vous faire plus discret et moins pesant. C’était certain, quelque chose en elle vous captivait...mais quoi ?

Etais-ce sa sublime chevelure albuginée, longue et soyeuse, qui vous interpellait ? Non, celle-ci était certes remarquablement longue, chutant harmonieusement jusqu’à la chute de reins de la demoiselle, mais il en fallait plus pour vous fasciner.

Pensif, vous vous attardez alors sur ces saphirs étincelants s’étant posés sur vous il y a quelques instants. Vous ne deviez pas vous y noyer car si vous veniez à attirer de nouveau l’attention de la demoiselle et donc celle de son ascendance, nul doute que cela vous vaudrait une réprimande de vos propres parents. Dans un dîner tel que celui-ci, ne pas se faire remarquer par son indécence était capital, mieux valait donc ne pas vous y risquer une seconde fois. A bien y regarder, ses prunelles dégageaient en effet quelque chose. Une indéniable douceur émanait de ces myrtilles azuréennes, une évidente bienveillance envers tout ceux sur qui elles se posaient… mais aussi une naïveté relative. Tout les ingrédients d’un miroir dont l’âme qui se terrait au-delà était immaculée d’une inaltérable innocence et d’une pureté angélique.

Enfin vous aviez réussi à vous détacher de son regard. Il fallait dire que ce ne fut pas une mince à faire. Ses yeux s’avéraient, tels deux joyaux, sertir un visage à la beauté jusque-là, de votre point de vue, inégalée. Une peau lisse et satinée, certes embellie de quelques artifices mais sans que cela ne fasse autre chose que décupler un charme frôlant la perfection. La blancheur de cette peau ne la rendait pas fantomatique mais le contraste prononcé avec cette toison d'ivoire agissait comme un piège sur les yeux qui s’y risquaient, exactement comme les vôtres.

Votre observation se porta alors sur la gestuelle de l’adolescente. Etais-ce sa façon de se comporter, de bouger, qui vous fascinait ? Tout semblait minutieux, volontairement lent et calculé, mais possédait une grâce qui maquillait tout cela.  Aucun geste n’était vain, aucune énergie n’était gaspillée dans ces mouvements somme toute typiques de ce que l’on attend d’une fille au patronyme prestigieux telle que l’enfant unique des Haruki.

Pris d’une certaine panique, votre cortex cérébral ayant décidé de vous rappeler que vous l’observiez d’ores et déjà depuis relativement longtemps, vous vous décidez tout de même à porter le regard sur sa tenue vestimentaire, rassemblant ainsi les souvenirs dont vous disposiez lorsque vous l’aviez observée de haut en bas avant qu’elle ne s’installe face à vous. Un chemisier blanc, orné de quelques dorures discrètes et dont le col était élégamment orné par un Tomoe assorti à sa sublime chevelure, mettait assez en évidence les atouts féminins dont elle disposait. Vous remarquez par ailleurs que ceux-ci sont éminemment développés pour l’âge de l’adolescente, mais vous n’en tenez pas compte. En effet, si l’on venait à comparer ce point précis avec la femme l’ayant mise au monde, Sakuya aurait encore un long chemin à parcourir.

Peut-être que, depuis le début, l’intérêt que vous lui portiez trouvait sa source dans ce laps de temps ou vos yeux s’étaient posés sur le reste du corps de la demoiselle ? Complétant sa tenue d’une jupe monochrome aux couleurs de la nuit, bien que celle-ci protégeait les cuisses de l’adolescente des regards pernicieux, ses longues jambes fuselées n’avaient pas échappées au vôtre. Comment l’auraient-elles pu alors que les collants alpestres qu’elles revêtaient étaient la meilleure façon de capter votre attention puisque selon vous ce coloris était le plus adapté pour mettre la féminité en valeur. Cela vous faisait un point commun avec la jeune femme que vous aviez, finalement, reluquée sous tout les angles. Mais vous n’aviez aucun regret quant à cela...le spectacle en avait pour le moins valu le détour. L’ensemble de corps légèrement athlétique, si vous en jugiez par le ventre plat de la demoiselle, était si bien proportionné, sans aucun abus naturel flagrant malgré les courbes généreuses de sa propriétaire, que cette dernière devait sans doute refuser moult prétendants à toute heure du jour et de la nuit. D’ailleurs, dans d’autres circonstances, vous auriez très certainement fait partie de ceux-là.

Enfin, votre état second de contemplation prenait fin. Vous aviez été si absorbé par le charme de l’adolescente en face de vous que vous n’aviez même pas remarqué le débarrassage de la table par les employés de maison, alors qu’ils s’attelaient maintenant à servir le dessert. Heureusement que vous aviez fini votre assiette avant de vous y laisser prendre, sans quoi vous auriez fait très mauvaise impression ! Toutefois, votre retour soudain à la réalité provoqua une légère euphorie tout autour de vous. Cela ne semblait avoir échappé à personne, mais heureusement, vous seul connaissiez la raison. A moins que… ? Non, personne n’avait remarqué vos yeux baladeurs, sinon vous auriez déjà été sermonné.

Le repas se finit sans autre indélicatesse de votre part et après que votre famille et vous-même ayez échangé les salutations et autres respects de mise avec vos hôtes, chacun s’en retournait à ses occupations. Du moins étiez vous sorti en dernier avant de vous faire appeler par une voix désormais familière. Une voix étrangement chaude, suave et douce à la fois. Ce mélange était pourtant tout à fait naturel et avait réussi à vous figer sur place.

« Monsieur Yamamoto… ? Je suis navrée de vous importuner mais je me devais de vous dire une chose. Pourrions-nous aller en discuter dans nos jardins afin que mes parents ne sachent rien de cela ? Ce serait préférable. »

Votre monde semblait s’écrouler, autour de vous. Mais en vous, vous sentiez votre cœur battre à un rythme anormal. Qu’est-ce que la jeune Sakuya pouvait bien avoir à vous dire ? Revenir sur l’incident s’étant déroulé plus tôt dans la soirée ? Il était vrai que pour une fille aussi curieuse et attachée à la perfection de son étiquette, ne pas avoir obtenu de réponse quant à la raison du regard insistant qui s’était posé sur elle devait être assez dérangeant. Vous décidiez donc d’obtempérer sans résistance aucune...après tout vous connaîtriez bien vite le fin mot de cette histoire malaisante. Et pourtant, dans vos rêves et cauchemars les plus fous, vous n’auriez jamais pu imaginer ce qui s’est passé ensuite.

Vous l’aviez suivie jusqu’aux étendues de verdure que possédaient sa famille et aviez accepté son invitation à vous asseoir à ses côtés sur un banc. Ce soir-là, la pleine lune se reflétait harmonieusement sur l’étang qui vous faisait face. Vous ne l’oublierez jamais, car c’est à cet instant que sa main s’est posée sur votre genou et que son regard s’était voulu plus prude qu’auparavant. Sa voix également fût alors plus fluette.

« Je dois vous dire...vos quelques regards furtifs ne m’ont pas échappée...je suis consciente qu’autant d’insistance signifie probablement que je vous plaît, mais je craint de ne pouvoir accepter votre requête...je n’ai que quatorze ans quand vous allez souffler vos vingt ans dans moins d’un mois, monsieur Yamamoto… »


« Attend...pardon, attendez...comment savez-vous cela ? »

Et dès cet instant, votre vision de la demoiselle fut entièrement chamboulée. Son sourire auparavant si innocent était devenu carnassier et ce n’est qu’une fois débarrassée de ses lunettes de soleil que vous aviez remarqué un détail troublant. Son regard d'azur brillait encore plus qu’auparavant, lui conférant une dimension assez intimidante dans l’obscurité environnante. Particulièrement alors qu’elle vous regardait droit dans les yeux comme une prédatrice s’apprêtant à passer à table.

« Oh mais j’en sais bien plus que cela sur toi, mon cher Yamamoto Kenta… dis-moi, que penses-tu que cela signifierait pour l’accord que nos parents respectifs vont prochainement signer si mon paternel apprenait que le fils, majeur, d’un de ses partenaires commerciaux avait passée la soirée entière à se régaler des charmes secrets de sa si précieuse enfant toujours mineure ? Cela signifierait l’opprobre sur votre nom, car mon père chercherait bien évidemment à obtenir réparation pour l’affront qui lui a été fait alors qu’il avait eu la bonté de vous inviter en sa propre maison. »

« Espèce de...»

« De petite garce ? Les affaires sont les affaires...si je peux octroyer à mon père une carte supplémentaire dans son jeu, je ne vais pas m’en priver...et je te déconseilles de lever la main sur moi si tu ne veux pas que je crie au viol immédiatement. Disparais de ma vue et souviens-toi...mon père saura tout si tu parles...ma parole contre la tienne...compte tenu de l’importance de cet accord pour ta famille et de l’attitude dont tu as fait preuve en notre foyer, qui penses-tu qu’il croiras ? »

Histoire


Au départ, absolument rien ne prédestinait la jeune fille à cette carrière héroïque qu’elle devra embrasser dans quelques années.

Son premier éclat de voix résonna en l’année 2035, un souvenir dont seul le cercle familial se souvient. Outre sa génitrice, Haruki Itoe, qui s’était vue remettre la pouponne par leur médecin privé, le père de l’enfant et riche propriétaire foncier, Haruki Isao, avait bataillé plusieurs jours durant avec son emploi du temps afin de pouvoir être présent à ce qu’il estimait maintenant comme le second plus beau jour de sa vie. Son propre paternel avait également fait le déplacement, conformément à la tradition familiale et c’est sur une suggestion faite par ce dernier homme que l’enfant fut finalement nommée. En ce début de printemps, la jeune Sakuya posa pour la première fois ses yeux sur le monde au sein duquel elle devrait non pas trouver mais construire sa place, bénéficiant toutefois d’un nombre non négligeable de professeurs et autres conseillers.

Malheureusement ses premières années s’écouleront sans qu’elle ne bénéficie d’une réelle présence parentale. Son père n’ayant l’indulgence de se dégager quelques minutes qu’occasionnellement afin de tout de même se pencher au dessus de la pouponne qui piaillait alors et essayait souvent, en vain, d’attraper des objets invisibles de ses petits doigts gesticulant en direction de cette masse humaine qui disparaissait rapidement. La génitrice étant une artiste de scène renommée ne pouvait malheureusement être guère davantage présente que ne l’étais son mari, mais leur objectif à tout deux était accompli. Maintenant qu’ils possédaient une descendance à qui léguer leurs héritages respectifs, les tutrices qu’ils avaient engagées veilleraient parfaitement sur la nourrisson qui allait devoir se montrer digne de sa génétique.

Et cela commencera dès sa simple enfance. Fille d’un homme dont la fortune et la classe sociale n’étaient plus à prouver à quiconque, il fut hors de question pour le couple de voir leur enfant intégrer un établissement public miteux ou même une école privée qui se limitait à être statistiquement élitiste. Dès lors que la jeune enfant fut en mesure de se déplacer par elle-même et de formuler des phrases un minimum construites et sensées, oralement comme à l’écrit, le balai incessant de domestiques et de nourrices se vit agrémenté par une présence supplémentaire, celle de l’enseignant chargé par la famille de faire en sorte que leur progéniture atteigne l’excellence. Et le professeur n’avait pas pris, compte tenu de sa rémunération, cette mission à la légère.

Il remarqua pourtant bien vite que la jeune Sakuya était éminemment précoce lors d’instants précis. Bien qu’elle soit d’une discipline et d’une assiduité remarquable lors de ses cours, l’enseignant parvenait de temps à autres à coincer la jeune élève, en lui posant une question à laquelle elle était purement incapable de répondre. Ainsi la voyait-elle pendant plusieurs minutes, froncer les sourcils d’une sage exaspération en le regardant afin qu’il ne soit témoin des efforts qu’elle y mettait. L’enseignant l’interprétait du moins de la sorte lorsqu’il rendait des comptes au riche couple dont il éduquait l’enfant, mais ce qu’il ignorait était que sa seule et unique élève avait découvert grâce à ses cours un moyen inédit d’apprendre des choses. En effet, lorsqu’elle ne trouvait pas la réponse à une question, elle avait fini par se rendre compte qu’en fixant son professeur et en contractant les muscles de ses yeux, cette réponse précise et bien d’autres lui apparaissaient aussi clairement que si elle les lisait sur un livre. La petite n’en savait rien puisqu’on l’avait toujours tenue loin de cette notion et du monde qui y était lié mais elle avait finalement éveillé son Alter aux alentours de son quatrième printemps.

Les années qui suivent l’éveil de son Alter n’ont hélas que peu de secrets et autres moments trépidants à révéler, du moins jusqu’à ce qu’elle ne fête son dixième anniversaire. Comme vous vous y attendez certainement, durant ces six années, malgré l’absence physique de ses parents, ces derniers n’ont cessé de commander à distance l’éducation de leur progéniture, engageant et licenciant toujours davantage de professeurs lorsque ces derniers estimaient avoir accompli leur part dans ce travail qui dépassait en fin de compte, et ce pour chacun d’eux, leur simple petite personne. Lecture, écriture, savoir-vivre et bonnes manières, langues étrangères clés pour les relations internationales, enseignements poussés, du moins pour son âge, en mathématiques, notions élémentaires de philosophie afin que l’enfant ne puisse se forger seule en cette direction. Toutes les matières, ou presque, que l’on retrouvait jusqu’à l’enseignement supérieur y étaient passées, sans oublier tout les cours particuliers qui incombaient à quelqu’un de son rang. Parfois tout de même la jeune enfant était autorisée à jouer de l’instrument de son choix, sous la tutelle d’un professeur ayant derrière lui une longue carrière en Conservatoire. Parfois tout de même elle se voyait accorder le droit de se reposer l’esprit en s’adonnant à la lecture, mais les livres de jeunesse et autres ouvrages populaires lui furent tout bonnement interdits, tout comme les auteurs contemporains étant, à l’époque moderne, au cœur d’un débat sur leur légitimité dans la discipline qu’ils exerçaient. Ainsi les livres sur lesquels la jeune bourgeoise jetait son dévolu comportait toujours nombre de mots et de notions que son esprit n’avait pas assimilé, ce qui ne lui valait souvent qu’une relecture intégrale du dictionnaire, accompagnée d’un rappel des bases de la langue quand celle-ci était étrangère.  

Car oui, dès son huitième printemps, l’on avait fait en sorte que Sakuya soit apte à lire des œuvres n’étant pas rédigées en langue Nippone. Mandarin, Anglais, Français et Russe lui furent donc dispensés dès le plus jeune âge en vue de lui ouvrir les portes futures de bien des ambassades, de bien des frontières. C’est également durant ces quelques années que le secret de la jeune fille quant à son Alter sera percé, poussant ses géniteurs à obliger les enseignants qu’ils engageaient à redoubler d’efforts et à accélérer leurs programmes quitte à les pousser plus loin. Après tout, s’il suffisait à leur fille de lire dans les pensées d’autrui pour obtenir des informations, les professeurs ne devenaient alors plus que des encyclopédies qu’elle pouvait dévorer à loisir. Ils n’imaginaient cependant pas que lui imposer un rythme surhumain dans chacune des matières qu’elle devait apprendre tout en multipliant celles-ci et en y ajoutant tout de même un minimum d’activités sportives pour sa conduite et sa forme physique, Sakuya finirait par développer un moyen tout à fait personnel de résister à la pression que cela faisait peser sur ses épaules. Après tout elle portait un patronyme commun à deux célébrités Japonaises, ce qui ne lui permettait aucune erreur, aucun échec, sans quoi elle décevrai ses parents qui s’en désintéresseraient sans doute brusquement.

La jeune fille ne se rendra pourtant compte de l’impact de sa formation que trop tard, lorsque la conséquence principale sera ancrée en elle. Cela avait commencé par cette voix qui appuyait sur ses difficultés chaque fois qu’elle en rencontrait, se faisant chaque fois plus cassante envers l’enfant qui « ne lui laissait pas la place », bien que cette dernière ignorait complètement ce dont il était alors question. Ces évènement furent le point de départ d’une folie que Sakuya se mit alors à étudier elle-même tout en faisant de son mieux pour la cacher afin de ne pas inquiéter ses différents professeurs ni ses parents. Hors, l’évolution se fit pour le moins rapide. Cette voix intérieure se faisait de plus en plus entendre, si bien qu’au bout de plusieurs semaines la jeune fille se surprit à loucher avec insistance sur le miroir dans lequel elle se reflétait. Loin d’être surprise par le développement de son corps, elle avait tout simplement l’impression de ne pas se reconnaître, d’avoir affaire à quelqu’un d’autre… mais à qui ? Ce fut dès ce constat que la voix qui lui tenait compagnie sembla devenir une partie intégrante de son quotidien, pouvant surgir des tréfonds de son esprit à toute heure du jour comme de la nuit. Les mots qu’elle prononça ce jour-là resteront sans doute à jamais gravé dans l’esprit de la future héritière.

« Surprise de me voir ? J’ai toujours été là pourtant..seulement, je restai dans l’ombre, puisque tu n’avais pas besoin de moi. »

Outre cette étrange compagnie avec laquelle devait désormais composer l’enfant, elle savait avoir atteint un cap. Là ou, d’après ses lectures, les enfants de son âge cherchaient de plus en plus à se sociabiliser tout en commençant à créer et affirmer leur propre identité, elle était consciente qu’aucun changement de ce genre ne l’attendait, sinon une augmentation drastique des notions qu’elle devrait appréhender car son paternel avait été clair, il ne lui restait que trois années pour être une adolescente capable de gérer les affaires familiales à ses côtés sans qu’il n’aie forcément besoin de diriger ou même superviser le travail qu’elle accomplissait. Pourtant, les aléas de la société décidèrent bientôt que l’enfant serait dirigée vers un tout autre chemin que ce à quoi elle avait pour l’heure toujours aspirée.

La Trahison. Si cet évènement fut pour le Japon synonyme d’effondrement du modèle héroïque sur lequel s’était tant reposé le pays jusqu’alors, M. Haruki interpréta cette triste journée d’une toute autre manière. En quelques heures, une grosse part de l’œuvre de sa vie s’était vue réduite en cendres. Ce magnat de l’immobilier qui avait un temps fait partie des plus grosses fortunes du pays y avait laissé les deux tiers de son patrimoine immobilier et même si les assurances furent au rendez-vous après que l’homme d’affaires n’ait su se montrer convaincant, son caprice de cinquantenaire le poussa à réinvestir l’argent récupéré dans un autre cheval de bataille. Après tout, ses plus luxueuses propriétés et ses établissements les plus rentables avaient fort heureusement survécus à la catastrophe. Doté d’un certain goût pour le risque, il se dit alors que miser sur une résurgence brutale du système héroïque et des valeurs portées par ce dernier lui donnerait un certain poids politique car si cela venait à se produire, le fait qu’il n’ai jamais cessé d’y croire malgré la désillusion ambiante qui gagnerait bien vite le pays lui permettrait d’user de son image afin de s’ériger en l’un des guides qui fera réellement avancer la société nippone. Toutefois, pour mener son plan à exécution, il lui fallait trouver un jeton malléable à insérer dans la machine de jeu de ce système dont il ne connaissait rien, mais il savait déjà parfaitement qui serait son atout. Après tout, les établissements héroïques avaient survécus et il possédait une fille qui pourrait y accéder d’ici quelques années.

Ce revirement brutal de direction dans l’éducation de la jeune Sakuya ne passa pas inaperçu pour la principale concernée. Du jour au lendemain l’on diminua l’importance des cours d’économie et d’autres notions qu’elle trouvait encore complexes pour se concentrer davantage sur la psychologie et d’autres sujets qu’elle n’avait qu’effleuré jusqu’à présent, y compris le domaine sportif. Fort heureusement pour elle ce chamboulement de ses habitudes n’eut pas un impact dévastateur sur ses performances. Après tout, malgré l’absence de ses parents et l’éloignement dont faisaient preuve ses enseignants, elle n’était plus seule. Cette voix qui résonnait en elle était devenue une compagnie de tout les instants avec laquelle elle se plaisait à discuter des problèmes qu’elle rencontrait, car sa double personnalité s’avérait toujours apte à la rassurer dans sa perspective et à lui fournir les réponses dont elle avait besoin. Sakuya ira même jusqu’à proposer de nommer celle qu’elle considérait alors comme sa seule amie, d’une manière équivoque. Mangetsu, l’opposée de la nouvelle lune qu’était l’enfant.

Néanmoins, pour les deux esprits qui habitaient le corps de la jeune adolescente, la perspective d’intégrer une école héroïque était pour le moins réjouissante. L’une voyait cela comme une opportunité d’enfin attirer la reconnaissance de son paternel pour tout les efforts fournis jusque-là tout en devenant l’un de ces modèles qui avait failli lors du jour funeste tandis que l’autre, un peu moins sérieuse mais toute aussi concernée, n’y voyait là qu’une opportunité d’assouvir son audace et sa mégalomanie.

Malgré leurs divergences, les deux aspects se résolurent bien vite à partager équitablement leur quotidien, bien que l’une ou l’autre fut parfois forcée de se substituer dans certaines situations. Sakuya était certes bien plus douée quand il s’agissait d’image publique et de social mais Mangetsu n’avait pas son pareil pour se sortir des situations ou la défaite semblait inévitable. Depuis quelques temps, le père de l’adolescente avait en effet décidé de s’intéresser à elle dans l’unique but d’enfin constater l’utilité qu’avait eue son argent jusqu’ici afin d’en orienter le produit vers la meilleure école héroïque possible. Il avait également pensé qu’introduire sa progéniture au concept de jeux d’argents dont il était l’une des effigies au sein de Tokyo. En effet, à ses yeux, ce milieu héroïque ne tarderait pas à être l’objet d’une course au prestige afin de redorer le blason d’une vocation souillée. Ainsi cela ne pouvait faire de mal à sa jeune Sakuya d’apprendre à se montrer impitoyable lorsque quelque chose de personnel était en jeu, ce qu’elle avait toutefois déjà assimilé avec sa compagne spirituelle.

Quelques années passèrent ainsi durant lesquelles l’adolescente se vit dispenser les formations nécessaires à dispenser ses lacunes. Son ascendance était toujours aussi peu présente mais au moins avait-elle pris conscience que son paternel œuvrait dans l’ombre afin de lui faciliter la pratique de cette nouvelle route. La jeune enfant ne cautionnait guère les trafics d’influence dont son géniteur aimait tant user, mais puisqu’elle-même recelait une part non négligeable de ténèbres, elle se disait que le même usage en serait certainement fait dans cette nouvelle école. Ce serait par ailleurs la première fois qu’elle serait confrontée à d’autres enfants de son âge...et déjà l’on frappait à sa porte.

Invité à entrer, elle se détourna de son pupitre pour observer le domestique qui tenait une lettre dans ses mains. Etais-ce le fameux courrier qu’elle attendait tant ? Sans doute, au vu du sourire qui illuminait le visage de l’employé.

« Mademoiselle, je crois que vous attendiez cette lettre avec impatience. »

« Je vous en prie, Masahiro, posez là ici, je la lirai dès que j’aurai terminé ce que je suis en train de faire »

Bien qu’elle eut fait en sorte de ne pas sauter de joie devant l’homme, elle s’empara de la lettre dès que celui-ci eut quitté les lieux et s’empressa de l’ouvrir. Elle n’avait jamais eu vent de ces différentes écoles autrement que par leurs réputations alors elle ne saurait à quoi s’attendre qu’une fois sur place. Bien qu’elle appréhende d’être scolarisée en extérieur pour la première fois, le plaisir qu’elle anticipait à rencontrer d’autres élèves et la fierté qu’elle ressentirait à devenir une bonne héroïne éclipsaient pour l’heure cette mauvaise impression.  

« ...C’est donc cette académie qui m’a acceptée ? Je me demande si papa fera l’effort de m’y emmener pour mon premier jour. »

« Ne t’inquiètes pas pour ça ma chère...je serai avec toi, et je sens que l’on va bien s’amuser ! »

Questions
Selon vous, quelle est la définition de l'héroïsme ? :
L’héroïsme, ce n’est ni plus ni moins que la faculté à ramener la sérénité dans les coeurs en proie à la peur, n’est-ce pas ? Lorsqu’un héros vient à intervenir, sa mission consiste bien sûr à empêcher les criminels de faire davantage de dégâts…mais il doit surtout veiller à la sécurité des civils et secourir ceux qui en auraient besoin, en veillant aussi bien à leur état physique que mental.  .
Dans une équipe d'intervention, quel rôle tiendriez-vous ? :
Et bien… je serai certainement la cheffe d’équipe, celle qui coordonne les différents intervenants en fonction de l’évolution de la réalité du terrain. Habituée à avoir une vue d’ensemble sur les situations il me serait assez facile d’imaginer les différents scénarios possibles et leurs probabilités selon le profil des individus.
Dans une classe, quel genre d'étudiant êtes-vous ? :
Assidue et pourtant si discrète, mais loin d’être introvertie. Je suis, vous savez, celle qu’on apprécie peu car on lui reproche de faire du zèle auprès des différents professeurs. Celle qui, après plusieurs minutes de silence pesant dans la classe suite à une interrogation de l’enseignant, lève fièrement la main et donne exactement la réponse attendue. J’aurai pu le faire plus tôt oui...mais je ne devai révéler l’atout dans ma manche qu’au dernier moment, il faut bien que je laisse une chance aux autres de gagner aussi.
Quelle opinion avez-vous sur votre Alter ? :
J’imagine qu’on peut dire qu’il me donne toujours une longueur d’avance. Je suis encore loin de tout savoir mais généralement quand quelqu’un me pose une question dont j’ignore la réponse, il me suffit d’utiliser discrètement de mon Alter sur lui pour la trouver. En tout cas c’est un Alter très utile pour avoir le dessus sur mes adversaires en permanence.
Imaginez que vous êtes pris au piège dans un bâtiment, qui est la proie de flammes et dont l'évacuation n'est pas complétée. Sur le bras, vous avez un civil, conscient et en bonne forme physique, mais sans Alter, que vous devez rescaper. Devant vous, il y a le responsable de l'incendie (criminel) qui menace de continuer à répandre des brasiers dans la ville, ultérieurement. Vous êtes seuls. Si vous quittez, le vilain aura l'occasion d'échapper à la justice. Quelle devient votre priorité, comment réagissez-vous ? :
C’est un cruel dilemme que vous me posez là...tant de scénarios sont possibles. Le civil pourrait être apte à se sortir de ce pétrin seul, me laissant le loisir d’appréhender le vilain afin d’éviter ces futurs incendies dont les issues pourraient être humainement plus dramatiques. Il pourrait aussi très bien se faire attraper par la police ou un autre héros si je me contentais de l’ignorer et d’amener le civil en lieu sûr avant de donner son signalement. Compte tenu du caractère peu offensif de mon Alter en tout cas...il serait suicidaire de m’engager face à cet ennemi. Ainsi opterai-je plutôt, après m’être assurée que le criminel ne s’en prenne pas à nous, pour un repli afin de mettre ce citoyen hors de danger...après avoir bien sûr récupéré les informations qui m’intéressent sur le vilain. Nom, adresse, tout ça...même s’il ne m’a pas parlé de lui, ses yeux m’en ont dit beaucoup pendant qu’on se fixait.
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Shishibi Nana
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Dim 27 Déc - 19:21
Hola Toyota !

Bon alors après une présentation bien lyrique, je ne vais pas m'éparpiller trop longtemps.

Ta description physique est plutôt bien, par contre l'aspect mental manquait un peu de saveur. Au final la seule chose que j'ai apprise concernant son caractère c'est que... she's a bitch. Au moins son histoire réussit à corriger le tir donc ça passe.

Justement, l'histoire. Rien de bien farfelu. Tu racontes la découverte de son alter, mentionnes la Trahison, bon la fin reste un peu floue, plus précisément les testes d'admission mais après une discussion en privé tout est beau tout est propre. Je me répète mais ta plumme est très élégante. Juste parfois faire attention à quelques étourderies orthographiques facilement décelables via une bonne relecture.

Les questions sont bien gérées. Elles donnent une idée claire de ton personnage rempli d'assurance. I wanna slap her. I'm obsessed with her.

Bon alors un alter validé et de classe... 2 !!!

Tu es validé !

Étudiante
Quelle belle nouvelle ! Il y a une lettre sur votre paillasson à votre nom, Haruki Sakuya. C’est stressant, elle porte le seau des agences héroïques. Vous savez que c’est la réponse à cette candidature que vous avez soumise. Même vous la redoutiez, dès que vous la touchez, elle s’ouvre d’elle-même et vous lisez.

Cher Sakuya,

C’est avec grand plaisir que nous vous annonçons que vous avez été reçue à Jusho. En effet, en raison de votre Alter, votre intelligence et votre ruse, c’est celle-ci qui a retenu votre candidature qui vous permettra de vous former à la profession de héros et de parfaire votre savoir en son sein. De ce fait, elle vous a remis, ci-joint une bourse de 50 yens pour défrayer votre déménagement, 110 points de potentiel altérique, votre licence provisoire de Rang D  et une réputation NEUTRE.

Votre admission est effective à compter de maintenant et vous pouvez désormais porter sa couleur. Attention ! N’oubliez pas de faire parvenir votre Journal du Citoyen à l’agence en question pour qu’elle puisse compléter votre enregistrement.

Félicitations et bienvenue !
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Deal with the Devil [Terminée]
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