Un squelette face à la reine de la nuit

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LE FAMEUX MASHITA Royal un grand bâtiment surprenant luxueux dans un des quartier isolé du reste et paumer, on sait pas grand chose de ce lieu richissime, juste que la gérante a 17 ans est ressemble à une poupée gothique avec des airs de vampire, le lieux est vachement éclairé et connue dans le Japon, malgré son emplacement, le nom illuminé dans toute les couleurs rouges à dorée, une quinte flush royale géante au dessus du nom, lui en couleurs normale des cartes, la façade et également dans les teintes dorée et rouge, avec un gros portique pour les entrée normale, un tourniquet assez imposant et visible un genre de hall fessant office de caisse, assez grand lui aussi, le monde présent empêche d'en voir plus, kareki sera invité à l'entrée des VIP, à côté de l'entrée normale, un gorille que tu deviné armé jusqu'au dent, mais visiblement juste en costard et muscle te fait entré dans un couloir, le sol en soie rouge, les murs dorée avec divers portrait de la famille Mashita, un père et une mère très soigné et impeccable, grand mère, grand père identique niveau propreté, en clair, tu n'a pas affaire à n'importe qui, malgré son âge qui peut surprendre.

Tu arriveras à un balcon après une série de marche surveillé par caméra, détecteur de métal, et même une analyse sanguine que tu ne pourras faire, surprenant..

Le balcon donne sur un immense lieu, tu vois tout le casino, le monde impressionnant, les machines et tables dans tout les sens, c'est impeccablement ranger et organiser mais la foule empêche de tout voir, la sécurité aussi est incroyable, tu ne peut faire de mouvement suspect sans te faire voir, ya un grand bar en or et un restaurant également, tu ne peut pas tomber et le bruit et étouffé par une grande vitre te séparant, pouvant visiblement être retiré mécaniquement, derrière une table blanche, avec des sofa en cuir autour, et Mashita, qui te fixait sans sourire, sans aucune émotion, elle a un peu de sang sur les lèvres, car ce qu'elle avais dans sa tasse en porcelaine rose en était remplis, un majord'homme semble attendre derrière, fesant la poussière.

Bonsoir uncle death, amusant pseudo, si ça en est un, je suis la reine sanglante, asseyez vous, je vous pris, j'imagine que vous avez diverses questions, mais avant ça.. Voulez-vous du thé ? Il est encore chaud d'il y a quelques minutes.

Dit elle en montrant sa tasse.

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Dans quoi il s’était embarqué, encore ? Il ne pouvait pas réellement se plaindre en réalité puisque l’endroit était d’un luxe ! Les couleurs, l’ambiance, le monde… C’était un endroit qu’il aurait adoré visité et où il aurait passé pas mal de temps s’il était encore vivant. Enfin, d’avantage vivant. Entre la déco et les parures. Le squelette était certain que même si on se mettait à chier sur les murs, la merde deviendrait d’or, c’est pour dire !

Alors pourquoi se plaignait-il ? Il était invité dans le grand luxe et tout semblait mener à un bon moment : soit il allait trouver un partenaire d’affaire qui allait le mener vers des missions possiblement bourrées d’adrénalines, soit l’adrénaline allait être au rendez-vous dès maintenant sous la forme d’un beau carnage car quelqu’un, ici, n’aura pas su tenir son arme dans son pantalon ! Prenez cette phrase comme bon vous semble !
La vrai raison de son mécontentement … C’était Momo. La p’tite chérie ne voulait pas le lâcher. Elle ne VOULAIT pas et ne POUVAIT pas. Elle aurait été capable de se la jouer koala et de ne plus jamais le lâcher. C’était … Embêtant. Car Momo, vous voyez … Elle est un peu conne. Il l’aime bien, bien entendu. Elle ne serait pas là avec lui si c’était différent mais il doutait que la gamine ait même été un jour à l’école. Bon dieu, elle ne savait même pas c’était quoi un frigo, et elle prenait toujours Aiko pour un poulet !

Il avait toute son éducation à faire et il n’avait pas encore apprit à la jeune fille à correctement se battre, peut-être la formation la plus importante si on devait être la … « fille » de Uncle Death. Enfin soit. Il ne pouvait plus reculer désormais, n’est-ce pas ? Si tout devait tourner au vinaigre, cela sera un beau challenge que de jongler entre la mort et la vie de Momo !

La soirée était déjà bien avancée. Sous le couvert de la nuit, il put sortir de chez lui sans les épaisses couches de tissu qu’il devait d’habitude prendre avec lui pour se protéger des rayons du soleil. Foutu UVs. Foutu os qui peuvent pas encaisser la simple force du soleil. C’est donc avec son look de « cool guy » comme il aimait l’appeler qu’il se présenta dans le Casino. Le col bien relevé de sa veste en cuir cachant un peu sa nuque d’os et pour son visage, son bon vieux masque en plastic craignos de squelette de cartoon. Ouai, peu d’effort mais il s’en fichait un peu. Le Casino n’était clairement pas près de sa baraque donc même si on avait vu le fameux « Uncle Death » dans les parages, ça ne voudrait rien dire …

Il se présenta au videur, flashant un instant son magnifique visage squelettique à celui-ci tout en poussant gentiment sa gamine d’une main protectrice dans le haut de son dos… On les escorta alors à travers des couloirs plus faramineux les uns que les autres mais très franchement, il se fichait bien de l’opulence, surtout si c’était pour mettre en avant la noble et royale lignée des proprios d’un tel lieu de débauche. Non, il était d’avantage focalisé sur Momo.

« Okay ma mar-Momo-tte … T’as voulu venir alors tu vas devoir montrer à papy Goro que t’es une grande fille, okay ? On va rencontrer plein de méchants monsieurs et madames ici et je compte sur toi pour les réduire en cendre s’ils essaient de te faire du mal, okay ? » Il poussa un petit rire hilare tout en retirant son vieux masque à deux balles pour se le mettre à la ceinture. « Ou bien tu cours. L’un ou l’autre. Ce que je veux vraiment c’est que tu te fasses pas mal ! Mais c’est plus marrant quand on désintègre des gens, ahahah ! »

Il ignorait si ses armes auraient été détectées mais dans le doute, il ne les avait pas pris avec. A la place, il avait trouvé un autre moyen de se défendre si tout tournait au drame. Des serpents. Yep. Des serpents. Il avait réussi à se dégoter une famille de serpent qui avait le même groupe sanguin compatible. Des serpents qu’il avait dressé de sa cruelle méthode du « les faire souffrir entre la vie et la mort jusqu’à ce qu’ils comprennent que Goro était leur source de vie et qu’il fallait lui obéir et le protéger ». Pas de gun dans son étui, pas de katana dans son dos, mais des serpents squelettiques dans ses poches, autour de ses bras, planqué sous sa veste, dans sa botte et dans son pantalon ! Histoire de rajouter du bon gout à l’affaire. Et dans le pire des cas ... Sa fameuse cravate faite en aile de chauve-souris est une très bonne alternative, elle qui captive les regards et parfois bat de l'aile sans qu'on ne demande rien à personne ...

Une fois sur le balcon qui donnait sur le reste du casino, heureusement insonorisé un minimum, l’oncle vint se diriger vers un des canapés présent dans la pièce … Et sauta par-dessus pour atterrir déjà assis dedans, les pieds sur la table sans grande honte ni hésitation. Son sourire était large, plus large que celui d’un crâne normal, alors qu’il débuta son introduction par une petite provocation amusée.

« Si ça en est un ? Ouaaai, non, c’est mon vrai nom, cocotte. Je m’appelle Uncle, on m’appelait Uncle-kun à l’école … Bien sûr que c’est un pseudo. »

Il vint ensuite tirer une cigarette d’une poche au niveau de son torse, venant se la mettre au bec en tournant la tête vers la gamine.

« Une tasse pour la gamine. Ah ouai, j’espère que ça te dérange pas qu’elle soit là. La nounou a un p’tit problème, depuis qu’elle travail pour moi, elle a changé son répondeur pour « Je suis momentanément DÉCÉDÉE !! » Le squelette se redressa un peu sur son siège pour se pencher légèrement en avant, poussant un grand rire étouffé et se tapant le genou. Amoureux de l’humour et de la bonne blague, bonjour. Bon, il se calma vite cependant pour prendre son briquet. « Aah, on rigole, on rigole … Je viens à peine d’arriver que je m’éclate déjà comme un p’tit fou. Mais j’ai qu’une question en tête… Ou deux … Ou trois … »

Il huma de la fumée qui ne lui procura aucune satisfaction. La malédiction qu’était de vivre la mort, littéralement. Mais il continuait, par habitude. Il continuait et il se fichait bien que ça importune la p’tit dame devant lui. Mashita ou pas Mashita, la grande Shogun ou pas la grande Shogun, les seuls qui gagneront son respect sont ceux capable de lui offrir un minimum de sensation. Des sensations pour ce corps vide, creux, insensible, voué pour l’éternité à être privé de la majeur partie de ses sens. Il point d’abord l’accoutrement de la lady.

« Déjà, c’est quoi cette tenue ? C’est pas encore Carnaval … A moins qu’il y a une convention d’anime et de manga cette nuit ? Et secondo … Qu’est-ce qu’une gamine qui arrive à peine à se torcher le cul toute seule fabrique avec un gars recherché par toutes les polices et tous les héros du japon, hey ? » Il tira sur sa cigarette une nouvelle fois, la fumée lui sortant des dents, du nez, de ses orbites. « Faut avoir des couilles pour inviter la mort chez soi. Plus encore pour croire qu’elle va te suivre comme ton nouveau p’tit toutou … Car c’est pour ça que je suis ici, hein ? Tu veux me demander un service, comme si j’étais un vulgaire mercenaire ? » Constata-t-il sur un ton amusé, toujours.

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Regardant les manières de Kareki, elle ne pourra s'empêcher d'avoir quelque petit rire très discret, avant de prendre un petit peu de son "thé" à l'odeur très métallique et sanguine, pas de doute sur son origine, écoutant les dires de Kareki.

C'est…Grossier de vanter une robe que j'affectionne, enfin la petite à le droit de rester, bien sûr, je peux lui offrir, un thé de première qualité, Hanate, veuillez nous apporter une douceur, je ne voudrais pas paraître grossière, et…. Apportez-moi les dernières poches.. Je les préfère encore tremblant.

Le majordome fera un petit signe de tête et un "oui madame" bien distinct, avant qu'il ne parte, Mashita regardera Momo, et Kareki ensuite, sortant une théière de sous la table, et regardant à l'intérieur, un air triste et un peu dégouté sur le visage, toujours écoutant ce que kareki lui disait, une question après l'autre, on imagine.

Cependant, et avec un mince sourire, elle s'adossera au dossier de son assise, alors que de sa tasse et de la théière posée au sol à ses côté par la suite, jaillira tout le sang les remplissant, formant deux lancés pointant Kareki derrière Mashita, goûtant faussement sur le sol, faussement, car ses dernières gouttes remontaient sur les armes sanguines.

Monsieur… Sachez que je dois être malgré mon jeune âge, loin de ses vices, malheureusement, on ne choisit ni son destin, ni son passé, seul l'avenir compte, en bref, à moi seule, je pense être capable de vous "tuer", mais je ne tirerait rien, je vous ais convier ici, car votre profil m'intéresse particulièrement, comme d'autres dans cette pauvre ville pourrie par un idéal de justice décadent et peu fiable, et pour tout vous avouez, je dois avoir fait, en 5 pauvres années de crime, bien plus dans mon casier judiciaire, que ce qui remplis le vôtre… Ma famille ce contente d'éliminer, j'imagine les preuves, soyez respectueux autant que je le suis, je vous pris… Bien, je vous propose plus que ça, protection.. Éducation pour la petite, et une équipe, la menace des héros se renforce, et être seul, en plus à protégé une petite future sauveuse du nouveau monde, j'imagine, doit être peu aisé, je vous ferez bénéficier d'un logis assez luxueux, d'un armement à ne plus savoir quoi en faire, et même de poudreuse, peut être ça peut vous faire effet.

Dit elle alors que les deux lances ce liquéfie dans les deux récipients, alors que le majordome revient, avec divers gâteaux, pâtisserie et diverses boissons, de l'alcool, au thé en passant par les sodas ou l'eau, le tout sur une table roulante, il est suivi par deux hommes apeuré tenue par deux gorilles, un tampon "pur" sur le bras du premier, Mashita se lèvera en souriant faiblement, fixant l'homme pur, et…. viendra l'embrasser dans le cou, du sang coulant du baiser alors que l'homme semble souffrir, finissant après quelques secondes à s'effondrer au sol, raide mord et vidé de son sang, un cadavre très similaire à ce que tu aurais pus trouver dans les forêts si tu t'y balades, un sac de sang au sol, elle fixera l'autre et, de son doigt, sans expression, viendra le piqué pour voir son sang, l'homme aura une mine terrorisé jusqu'à semblé souffrir aussi intensément, Mashita allant ce rasseoir, le deuxième mourra quelques secondes plus tard, elle versera le sac de sang chaud dans sa théière qu'elle aura vidé, se réservant une tasse par la suite, garnie d'herbe de thé.

Bien, acceptez vous ? Et vous deux.. Débarrassez-moi de ses deux ordures, j'ai horreur des fraudeur et des fouteur de trouble !

Elle n'aura aucune expression ou ton colérique, on dirait une vraie poupée, qui s'essuiera la lèvre tâchée de sang, ses deux canines bien plus visibles à ce moment.

Un squelette face à

la reine de la nuit

Feat. Kareki&Hanae

Je veux venir ! JE VEUX VENIR !

C'était ce qu'avait hurlé à plusieurs reprises Momo à Goro, espérant ainsi pouvoir le suivre, qu'importe l'endroit, qu'importe le moment. En fait, depuis que le squelette avait décidé de garder la gamine, elle ne pouvait pas s'empêcher de le suivre un peu partout et à s'étonner de tout ce qui se passait dans la maison. L'enfant avait l'air d'un animal découvrant la vie humaine, prenant peur pour un rien. Juste l'idée du bruit de l'aspirateur, comme on l'appelait, effrayait Momo, lorsque Poulet Tueur le passait. La petite ne cessait de dire que c'était une arme du diable, qu'il l'aspirera elle aussi si elle se décidait à trop s'en approcher.

Bref, Momo devait avoir la connaissance d'un enfant de deux ans, réclamant sans cesse les bras de sa maman, maman qui ne semble être que le squelette lui-même, bien qu'il avait des traits bien atypiques. Mais la jeune fille se sentait bien plus à l'aise en sa compagnie qu'avec Aiko le Poulet. En fait, elle avait bien trop peur de se retrouver toute seule avec la volaille au masque, l'idée de se faire tuer pour être transformer en zombie n'était pas son souhait.

C'était sûrement une de ces raisons que Goro avait accepté qu'elle le suive, accroché à sa manche tout le long du chemin, cachant quelques fois sa tête derrière le squelette lorsque quelques visages se posèrent sur eux. Heureusement, le mort vivant savait comment s'y prendre avec la gosse et en quelques phrases, la remit sur pieds. Défoncer des gens ? Pas de problème ! - Même si en vrai, Momo ne savait pas se battre -. Mais elle voulait être une grande fille, pour faire plaisir à Goro parce que si elle n'obéissait pas, cela voudrait dire pas de ramens de la part de Poulet Tueur.

On a toutefois oublié que Momo n'avait pas aussi reçu une éducation lorsqu'on avait des invités où qu'on se faisait invité. Elle était donc restée debout à regarder la grande pièce, à courir un peu partout dans la salle en lançant des " WAHOU" sur la déco, encore plus stylé que dans la maison où elle dormait. Heureusement, on la rattrapa aussitôt avant de la faire asseoir sur une chaise, en face de la jolie dame qui ressemblait à une poupée. Et comme Momo n'écoutait pas forcément la conversation, coupa Goro dans son discours.

- Elle est jolie ta robe ! Tes cheveux aussi ! MOI AUSSI JE VEUX DE LONGS CHEVEUX !!! S'égosilla la jeune fille.

Bon, heureusement, elle n'eut pas le temps de déballer tout ce qu'elle avait à dire. Et déjà, c'était bien rare de voir Momo s'écriait ainsi, elle, de base, assez timide et toujours stressée. Si elle s'était tue, c'était parce qu'un monsieur bien habillé était revenu avec de la nourriture ainsi que des boissons. Et vous savez qu'avec le passé de l'enfant, la nourriture, c'était sacré. Alors sans attendre, et un peu comme un glouton, elle se jeta sur les gâteaux, enfournant à grosses bouchées quelques uns jusqu'à mettre des miettes sur la robe que lui avait donné Aiko le Poulet pour la rendre présentable. Ce fût donc la bouche pleine de miettes, de chantilly qu'elle prit une boisson et rota grossièrement.

Pendant ce temps, elle n'avait pas remarqué les deux cadavres qui jonchaient le sol de la pièce, trop préoccupée par le plateau qu'on lui offrait gratuitement. Lorsqu'elle se retourna, ce fût le regard étonné qu'elle indiqua du doigts les morts.

- Goro, je crois qu'ils vont pas bien, les messieurs ! Elle s'approche alors d'un des deux et le secoua, remarquant qu'il était mort, KO. Puisqu'aussitôt, il disparut en un petit tas de poussière. Oh, OH ! Je crois qu'il faut appelé Poulet Tueur !!

Momo est principalement ici en tant que spectatrice

awful

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Au moins, Momo ne semblait pas trop apeurée. Non, en fait, elle ne semblait pas du tout mesurer l’importance et surtout les implications d’un tel meeting. Si ça se passait mal, on aurait pu l’égorger sur place, à coup sûr. D’un autre côté, peut-être qu’il l’avait emmené pour aussi lui apprendre que … Bon, que « tout n’est pas rose », ça elle a dû le comprendre depuis longtemps. Mais surtout lui apprendre comment ça pouvait se passer, là dehors. Lorsque sa gamine lui coupa la parole à un moment, il soupira et vint juste doucement lui caresser l’arrière de la tête.

« Avec le temps, ça va venir, gamine. Suffit de pas les couper. Maintenant soit calme, okay ? »

Mais l’instant d’après, comme pour appuyer sa dominance ? La jeune femme devant lui utilisa visiblement son alter pour créer des lances de sang. Cela le ferait rire d’habitude. Croire qu’on peut l’intimider ou même simplement l’impressionner juste en flexant son alter … Il avait tout vu, le bougre. Entre les héros avec qui il a travaillé, les héros qu’il a battu, les criminels qu’il a arrêté, les criminels avec qui il s’est battu … Et pourtant, ses vieux os étaient toujours là, à trainer les rues et à défaire des minables avec des alters plus redoutable que le sien. L’expérience. L’entrainement. Un aplomb surréaliste. Une peur inexistante face à la mort. De vrais forces pour ce type qui avait l’air effrayant et pourtant, qui était tout simplement aussi dangereux qu’un katana et qu’un flingue qu’il porte d’habitude sur lui.

Mais là où ça coinçait, c’est que Momo était avec lui. Alors au lieu de rire à gorge déployées et de possiblement cracher à la gueule de la directrice de casino juste pour la beauté du geste, il resta callé dans le fauteuil de luxe, l’expression de son crâne un peu dure, sévère. Il survivrait à quelques os brisés, pas la gamine …

Mais sans même parler de la prétention de pouvoir le tuer, une remarque le fit se redresser un peu pour se pencher en avant, les bras reposant sur ses genoux, prenant une expression faussement étonnées.

« Plus que mon propre casier judiciaire ? Oooh, ça, ça me surprendrait vraiment beaucoup, p’tiote… Vraiment beau-coup … »

Sa voix se fit plus sinistre, indiquant par la simple lourdeur de ses mots les innombrables méfaits qu’il avait commis. C’était pas une gamine même pas encore majeur qui allait lui apprendre c’était quoi le crime et les immondices que peuvent faire l’humain.

Le reste de ses propositions ? Meh. Les armements seraient bien utiles. Le luxe ? Quel intérêt de vivre dans l’or quand t’as mal au coccys peu importe si tu t’assois sur du béton ou sur le plus moelleux des coussins ? De la poudreuse ? Il n’avait plus rien en lui qui pourrait se faire martyriser par la drogue. Et pour Momo ? C’était presque tentant … Mais Momo ressemblait à un écureuil prêt à se chier dessus quand il la lâchait trop longtemps. La laisser dans une école ? Peut-être même entre les mains de soubrettes, comme elle semble en avoir des millions ? Il devrait y réfléchir … Est-ce que ça serait le mieux, pour elle ? Que serait le mieux, en fait ? Son éducation ou son bonheur ?

Deux homme entrèrent ensuite, parmi tant d’autres. Deux victimes. Il n’avait bien évidement aucun sentiment pour eux et regarda simplement le spectacle morbide sans pour autant afficher la moindre émotion. Après tout … Il avait déjà fait tellement de conneries dans sa vie. Meurtre, torture, profanation, 129 ans d’existence et un bon 80 ans à faire graduellement des trucs de plus en plus chelou et dégueulasse… Vider des cadavres de leur sang avec un alter était une chose, nettoyer la chair des os à la main en était une autre. Mais il n’était pas dupe.

« Tu te donnes beaucoup de mal pour essayer de m’impressionner, poupée. Entre me révéler la nature de ton alter et casser la graine sur deux pauv’ mec pour me montrer que t’as assez de couilles pour les tuer aussi impunément … Je sais pas si c’est de l’inexpérience ou une arrogance mal placée. »

Un des gars tomba en poussière entre temps et Momo s’était approché. Il avait pas vu ce qui s’était passé mais connaissant l’alter de la petite, elle l’avait sans doute touché ? Il s’adressa à la petite tête rose.

« T’en fait pas chérie, papy va s’en occuper. Touche pas ça par contre. Tu sais pas où ils ont trainer, les deux guignols. »

Le squelette se leva, ignorant le festin qu’avait mis à disposition Hanae, et vint se pencher vers le deuxième gars encore entier avant que les gorilles ne s'en débarrassent. La main osseuse de l’ancien flic plongea comme dans du beurre dans la chair desséchée d’un de ses bras, venant de manière morbide empoigner un os du gars. Malheureusement, il ne semblait pas qu’il soit du bon groupe sanguin car le liquide de vie qu’il lui insufflait ne réanima pas les os. Il pesta et se redressa, non sans arracher l’os en même temps, utilisant son pied pour retenir le reste du corps et détacher ce qu’il avait en mains. Finissant donc avec un os en main, il se mit à l’agiter un peu en direction de la directrice.

« Et pour l’instant, j’accepte que dalle. Tout ce que tu proposes, c’est cool si t’es un mec paumé qui va disparaitre si on lui souffle dessus mais j’ai besoin de rien de tout ce que tu me propose… Sauf peut-être l’armement. C’est toujours utile mais SOIT ! »

Il perdit petit à petit son air sérieux et lugubre pour reprendre un ton joueur et showman, posant un pied sur la table basse devant le canapé, faisant tomber quelques bouteilles au passage sans même s’en rendre compte, ouvrant les bras légèrement comme s’il allait présenter quelque chose.

« Mais t’as de la chance, poupée ! Je suis d’humeur généreuse, en ce moment ! J’ai adopté ma p’tite Momo adorée, je pourrais très bien t’adopter maintenant et oh, bon sang, qu’est-ce que t’aurais besoin de quelques conseils de ton bon vieux Uncle Death, ahahah ! ~ Non, mais plus sérieusement, j’veux savoir qu’est-ce que t’attend de moi avant de signer les papiers d’adoptions. Hey, c’est de sacré responsabilités d’être le conseiller d’une gérante de Casino ~ »

Il stoppa un peu ses pitreries pour se pencher vers Momo et lui dire d’une voix plus basse. « Momo, du calme, je déconne, elle ne va pas vraiment devenir ta sœur... Du moins je crois ... Putain ça serait un sacré plot twist qu'elle accepte. » Oui car connaissant Momo, il voyait le coup arriver qu’elle prenne son cinéma au pied de la lettre.

Puis il se rappela qu’il avait cet os en main et il le brandit à nouveau. « Je ne crache jamais sur un défis ou sur une mission suicide, mais au plus tu me donnera de … ça. Au plus je pourrais me laisser tenter… Les cadavres sont bien plus précieux que tu sembles le penser. »

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Alors que le goro de service faisait le pitre, Hanae elle regardait juste le fond de sa tasse, en soupirant légèrement, elle restait imperturbable qu'importe ce que le squelette allais entreprendre, on dirait, tandis que la petite la faisait intérieurement sourire, elle tilt enfin sur cette proposition, un fin sourire se dessinera sur ses lèvres, alors qu'elle se lèvera, tasse en main, un fil de sang sortant de la théière et arrivant dans sa tasse durant sa marche, vers la vitre donnant sur le bordel en bas, un silence pesant pour vous alors qu'elle semble discuter dans une oreillette, elle appuyait sur son oreille cachée derrière cette couette spiralant vers le sol, puis elle se redresser à légèrement, ayant fini.

Monsieur, votre proposition est validée, en tant que mentor provisoire, j'aurai cependant quelques conditions, en effet, la petite ici me paraît peu éduqué, je vous propose plusieurs choix…
Soit vous hébergez ici, dans le luxe que vous souhaitez, et la petite bénéficiera d'une éducation normale, vous pourrez avoir une certaine couverture judiciaire, ou sinon vous pouvez juste refuser, ce serait dommage, mais vous refuserez également une certaine partie de plaisir.

Elle semblait sérieuse, venant à se retourner et marcher doucement vers le squelette, allant très proche, le fixant dans les orbites sans une once de peur, d'angoisse ou de quelconque autre émotion.

Je suis…en projet, je souhaite exterminer l'héroïsme, au sens pur du terme, leurs pseudos justice me donne certaines nausées, qui sont ils a se prétendre seul juge du bien et du mal, chaque chose et faite avec un but et une envie, le mal n'est pas si le bien est non ?
Et bien retirons le bien, et nous ne seront plus mauvais dans le sens pur de la phrase, je veux dire… Vous avez sûrement un but, et bien moi aussi, enfin… Nous aussi, j'imagine que vous n'avez jamais eu vent du clan de la Rose Sanglante ?

Nous contrôlons une belle part de cette pauvre ville que vous appelez… Hum...Je ne m'en rappele plus d'ailleurs, enfin bref, vous pouvez y gagner gros.. Misez sur votre réussite, une main n'est jamais perdante tant qu'elle n'est pas jouée non ?

Elle se reculera ensuite, venant s'assoit gracieusement, et souriant un peu, tendant le dos de sa main au squelette, l'intention était clair, tu pouvais limite voir dans son regard sang, une paire de jetons rougeoyant.

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