On nomma ce terrible jour comme tel : la Trahison. La figure d’espoir ayant abandonné les siens ainsi que sa patrie, le visage du Japon changea du tout au tout. On savait les Alters dangereux, mais à quel point ?
Aujourd’hui, c’était week-end ! Et qui dit week-end dit …… GROSSE FIESTA OUAI ! Non pas du tout. Juste, petite après-midi au parc tranquillement. Yunako aime beaucoup passer du temps dans ce genre d’endroit. Il faut avouer que les petits gazouillis des oiseaux, les gens qui passent en faisant leur sport, les enfants plus jeune qui courent partout…. Les parents qui essayent de les rattraper ; tout ça l’amuse beaucoup ! C’est vraiment ce genre de lieu qui donne le sourire ! Et puis, elle ne l’avoue pas, mais vu la diversité qui règne ici, c’est aussi un moyen pour elle d’identifier si elle ne voit pas d’autres couleurs. Toutes les deux semaines, elle se rend ici… Sait-on jamais !
Encore une fois, Yuna’ s’assied sur le même banc que d’habitude. Il est, je cite, « confortable et super bien placé ». En effet, il se trouve le long d’un chemin que le joggeur emprunte sans être directement collé à celui-ci, ce qui permet d’observer la foule sans interrompre quiconque ! Mais, aujourd’hui ce ne sera pas son activité principale. Elle grimpa sur le banc et prit place sur son trône. Une fois bien installée, elle fouilla dans son sac afin de sortir un petit livre intitulé : « On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui ». On lui avait dit plusieurs fois qu’elle ne disait pas forcement les bonnes choses au bon moment, alors, elle avait emprunter un livre à la bibliothèque afin de pouvoir (peut-être) s’améliorer.
Après une petite heure de lecture, la jeune fille s’octroyant une pause ! Toujours le livre dans les mains, cette dernière chercha dans son sac quelque chose et au bout de quelques secondes en sortit une barre chocolaté ! Miam. Le point singulier, c’est le fait que cette petite, bien que la journée n’était clairement pas froide, portait des petits gants fins et légers et ce même en mangeant cette petite gourmandise. Le livre ouvert sur les genoux, la cadette Yasunari regardait désormais les quelques personnes qui déambulaient dans cet endroit magnifique plein de verdure et de vie. Tantôt, il y avait du rouge qui passait, tantôt du bleu, parfois du jaune et même quelque fois deux ou trois couleur réunis ! Voir ces gens habillés, vêtus ou même portant ces couleurs ravissait son petit cœur. Vêtement, cheveux, peau, accessoire, tout type d’élément coloré, et ça, c’était génial ! Quelle joie de voir cela !
On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui (Ft Akazome)
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