Après le fondu au noir, et la musique de sélection, l’écran regagne des couleurs, laissant apparaître une vieille femme, dans ce qui semble être une bibliothèque futuriste, ou à l’apparence très étrange. Elle semble être en train de lire, quand un bruit de porte se fait entendre. Elle lève la tête, portant son regard dans cette direction. Alors que l’écran redevient noir petit à petit, on peut la voir sourire, alors que des sons se font entendre, ressemblant à des paroles d’enfants…

Ah, vous revoilà, les enfants… Vous venez écouter la suite du récit ?

==Sauvegarde des anciens jeux non détectés==

Je vois qu’il y a des nouveaux parmi vous… Pour ne pas les perdre, laissez-moi vous résumer le récit, jusqu’au point où nous nous sommes arrêtés.


Je vais vous raconter, ce que je vous ai déjà dit sur ce sujet. Ce n’est pas après tout une histoire à propos de Mikazuki… Mais plutôt de comment elle est venue au monde.

C’est l’histoire de son père, un héros, qui porte l’alias de Rabbit-Foot. Le saviez-vous ? Dans certaine culture, les pattes de lapin sont considérées portés chance… Et peut-être que ce héros a eu beaucoup de chance. Ayant étudié à UA, ce jeune héros, de son vrai nom Yakō Adachi, a fini sa carrière dans le top 100 des héros japonais. Issu à l’origine d’une famille très religieuse, ses parents étant un prêtre et une prêtresse d’un temple, ce dernier avança avec dédicacions dans sa vie. Son Alter, Usagi, lui donnait des traits d’hommes lapins. Des oreilles, des pattes… Peut-être une libido un peu trop élevée pour un héros digne de ce nom, mais on ne peut pas être parfait. Quoi qu’il en soit, ses coups de pied étaient dévastateurs, et il a arrêté nombre de héros à son époque. Cependant, lui-même finit par trouver la femme de sa vie.

Ogawa Mana est issue d’une famille au passé militaire. Cette jeune femme, suivant la tradition familiale, c’est engagé dans la police pour servir le Japon, et aider ses concitoyens. Sa première rencontre avec son futur mari fut plutôt… fracassante. Son alter, qui lui permettait d’analyser toute chose, lui avait indiqué la tendance perverse de l’homme qui lui faisait la cour, et ce dernier se prit la dernière chose qu’il pensait recevoir. Un coup de pied.
Les deux finirent par travailler ensemble, et finalement, Mana fini par comprendre qu’Adachi était sérieux à propos d’elle, et après une mission périlleuse, elle accepta sa demande, voulant connaître la joie d’être une mère.

Bien qu’elle espérait que sa fille ne soit pas comme son père… Elle ne fut pas déçue du fruit de leur amour, car elle n’aurait en effet, rien à voir.

Notre protagoniste vit le jour en l’an 2034, le 14 Juillet… Soit 11 ans avant la grande catastrophe, mais je m’avance. Il n’y a pas beaucoup de choses à dire en réalité sur cette époque, mais elle reste très importante pour la jeune fille. Pourquoi, allez-vous me demander ? Tout simplement, car au terme de celle-ci, alors que la jeune fille semblait constamment être morose et dépressive, sans aucune lumière dans ses yeux, comme dévorés par les ténèbres… Ce qu’elle appelle les divinités l’ont choisi, elle, pour être une de leur championne sur terre. Ainsi, peu de temps avant ses 4 ans, la jeune fille eut l’éveil de son Alter, et plus jamais elle ne vit le monde comme avant.

Pour elle, c’est comme si elle se réveilla enfin d’un cauchemar qui la suit depuis son enfance ! Là où les autres voyaient des bâtons, elle y voyait un moyen d’en faire une arme légendaire. Là où le repas que sa mère préparait était… Un simple plat, elle, elle voyait sa comme un repas incroyable qui la motive à faire le meilleur d’elle-même ! Elle se souvient même d’avoir un point d’exclamation sur la tête d’une personne, et quand elle lui a parlé, l’inconnue lui avait donné une quête pour retrouver son chat, ce qu’elle arriva à faire, et elle reçut de l’expérience en échange !

Expérience qui se transformait en points de caractéristiques, comme dans les récits que ses parents le lui ont acheté ! Elle pouvait même voir les dégâts qu’infligent les armes, la classe que les vêtements lui apportent, ou bien combien quel effet néfaste un médicament pouvait lui enlever ! Bref, ce fut, pour la jeune fille, le moment où elle commença vraiment à explorer le monde tel qu'elle le voyait.

Mikazuki avait complètement plongé dans son Alter. Mais ce qui conclut cette histoire est sans doute son premier combat contre une créature des profondeurs qui terrorisait une pauvre femme ! C'était un duel difficile pour la jeune fille, un dont elle n'avait guère le niveau, mais elle a gagné en faisant fuir la bestiole pour sauver la femme qui criait au rat !

Ainsi, les premières graines étaient déjà plantées dans son esprit. Les années qui suivirent ne firent qu'affirmer, petit à petit, le chemin qu'elle allait prendre.



Désormais âgée de 6 ans, la jeune fille allait enfin avoir sa première grande quête ! Passer son diplôme dans l’École des Aventuriers, spécialisés dans l’apprentissage des futurs explorateurs du monde, et dans la découverte de celui-ci ! Une quête qui allait lui
prendre cinq ans à accomplir, à l’instar de tous les autres enfants qui étaient à l’école primaire avec elle.
C’est surtout ici qu’elle y fit la rencontre de ses premiers amis, et rivaux. On peut mentionner en particulier Aiko, son amie d’enfance, qui elle possédait un alter qui lui permettait de transformer ses mains en outil, ou bien Fudo, qui lui avait un alter qui lui permettait de changer sa place avec des objets, bien que ce dernier était surtout le compagnon pour la lecture des parchemins des anciens héros, avec lequel Mikazuki jouait pendant des heures, essayant de finir tous les jeux à 100%. Il y avait aussi Katashi, un autre aventurier, comme elle, mais qui était bien plus méchant. Après tout, il se moquait de ses camarades et s’assumait à geler les culottes des filles juste pour les entendre crier ! La protagoniste et l’antagoniste ont souvent débattu, mais jamais Mikazuki lui avait porté la main dessus, c’était contraire à ce que lui disait de faire sa mère. On ne devait pas frapper d’autres personnes, ce n’était pas bien.

Durant tout ce jeu, la jeune fille avait rencontré plein de gens, avait parcouru pleins de donjons mystères différents, et commençait déjà a aider quelques personnes dans son quartier ou dans son école, en les aidant à retrouver un crayon de perdu, à traverser la route, où ce genre de quête. Mais elle appréciait aussi toutes les séries de mini-jeux qu’elle pouvait trouver. Cette option s’est débloquée après un festival annuel, et depuis, elle en raffole, bien que certains soient plus pénibles que d’autres. En effet, après avoir travaillé pendant des heures à maitriser ses derniers, comme la pêche aux poissons, les stands de tirs et autre, elle avait débloqué sa nouvelle classe, Heretic Miko !

Mais si la jeune fille devait se souvenir d’une seule année, cela serait sans doute sa quatrième année au sein de l’École. C’est durant cette période, pendant une soirée, alors qu’elle rentrait chez elle, toute seule comme une grande, qu’elle vit un chien étrange au sol, qui avait l’air épuisé. N’écoutant que son courage, elle s’approcha de ce dernier, et s’aperçut qu’il était affamé ! Elle lui donna donc son goûter pour l’aider à se rétablir, et le lendemain, il avait l’air d’aller mieux, et est même venue remercier la jeune fille. Mikazuki comprit que son prénom était Isao, et qu’il était la réincarnation du roi des chiens dragons, et il semblait vouloir accompagner la jeune fille dans ses aventures. Mais elle ne pouvait pas accepter, ses parents n’auraient jamais voulu. Sa mère était plutôt stricte à ce sujet. C’est donc avec une larme à l’œil qu’elle laissa le chien dragon ici… Mais elle allait très vite le revoir.

Nous sommes un an avant la Grande Catastrophe, mais déjà, des démons commençaient à prendre possession des personnes ! Un de ce là avait pris possession de Katashi, et avec deux de ses amis, ils ont décidé de faire taire Isao, la réincarnation du roi des chiens dragons ! Quand son amie Aiko lui apprit qu’il était en train de maltraiter son compagnon qu’elle avait sauvé de la faim, elle n’attendit pas, prit son courage à deux mains, et s’élança dans son temple secret, caché au milieu de la forêt d’émeraudes. C’est ici au milieu du parc local que les enfants s’amusaient à lancer des pierres et à essayer leur alter sur le pauvre chiot innocent.

Récupérant une épée, qu’elle forgea pour améliorer sa puissance, elle sortit des buissons pour confronter les trois petits diablotins, les pointant avec son bâton. Ces derniers rigolaient bien entendu, ils pensaient que la jeune fille à sa maman n’oserait jamais lever la main sur ses derniers… Pourtant, à l’instant où elle vit le sort magique toucher le pauvre animal blessé, et qu’un autre se préparait à en lancer un autre, son corps se mit à bouger tout seul et …

- Désolé maman, mais je ne peux pas tenir ma promesse.

Utilisa son épée magique pour renvoyer le sort en pleine figure d’un des deux sbires de l’apprenti aventurier possédé. Le second arriva très vite, essayant de frapper Mikazuki, avant de se prendre un coup de bâton renforcé dans la figure, détalant à toute jambe à cause de la douleur… Ne restait que la jeune aventurière, et le démon qui possédait son camarade de classe. Ce dernier, sous la colère, avait de la vapeur froide qui s’échappait des mains, alors qu’il gelait les gouttes de pluies qui tombaient autour des deux combattants.

Ce fut un combat mémorable pour la jeune fille, son véritable premier combat contre une personne. Mais elle finit par l’emporter, in extremis, après avoir glissé sur une plaque de glace, et lui avait mis un coup de tête entre ses jambes. Katashi, exorcisé et apeuré, prit la poudre d’escampette en se tenant le ventre, alors que Mikazuki restait au sol, sous la pluie, son bras ensanglanté par des petits piques de glace qui se sont logés pendant le combat. Ses indicateurs lui montraient clairement qu’elle était presque à 0 PV, et elle avait utilisé tous ses PM. Pourtant, elle trouva encore la force de prendre le chiot blessé dans ses bras, et de rentrer chez elle, sous la pluie, trainant presque des pieds. Sa vision commençait à changer, ses analyses héroïques semblaient disparaître. Finalement, quand elle arriva chez elle, la jeune fille tomba nez à nez avec son père et sa mère qui s’apprêtait à sortir pour aller la chercher, mais elle ne put voir les expressions horrifiées quand elle tomba au sol avec un sourire, protégeant celui qui allait devenir son animal de compagnie.

Ce fut sa première victoire, mais aussi sa première défaite.



Mais tout cela n’était rien, comparé à ce qui allait arriver peu de temps après sa rentrée au collège. Elle y retrouva bien évidemment tous ses amis, ses parents avaient accepté d’adopter Isao, Katashi la fuyait comme la peste, et sa nouvelle année commença. Comme tous les étudiants dans le Collège de la Connaissance, elle dut choisir un groupe dans lequel s’investir. Suivant l’enseignement de son grand-père de son côté maternel, qui commençait à l’entraîner à l’art du sabre, elle rejoint le club de Kendo de son collège. Bien qu’elle avait plus de cours et de leçons, elle ne s’arrêta pas pour autant d’assister les gens de son quartier, et d’effectuer divers mini-jeux, plus loufoques les uns que les autres… Jusqu’au jour de la Trahison.

Ce jour-là, quand elle rentra chez elle, il n’y avait personne. Ce n’était pas une chose étrange en soi, la jeune adolescente y était habituée. Sa mère travaillait dans la police, et son père était un héros, qu’elle admirait beaucoup. Il n’était donc pas rare que les deux ne reviennent pas avant tard dans la nuit. Pourtant… Pourtant, l’atmosphère, l’ambiance, était lourde… Comme si un drame allait se produire. Que ce soit une inquiétude, une envie de se prélasser, ou bien le destin, Mikazuki alluma la télévision, et vit en direct le héros numéro 1, Solem, affronter un ennemi aussi puissant que lui.

Elle observa, pleine d’incompréhension, la fuite de ce dernier.

Elle fut médusée par la destruction du quartier de Kawasaki. Ce tremblement énorme, ressemblant à des cris d’effrois lointains… Plus le calme, lourd, pesant, alors que la réalité fouette le visage du Japon de plein fouet. C’est une sensation qui fut gravée en elle à jamais.

Tout comme une haine, qui fini par se camoufler en elle, sans qu’elle ne s’en rende compte.

Elle restait devant cet écran, qui lui crachait avec horreur la chute des héros qu’elle admirait tant. Tel un rire démoniaque, la télévision lui montra le champ de ruine, et les millions de cadavres cachés sous les décombres. C’est un aboiement de la réincarnation du roi des chiens dragons qui la sortit de sa torpeur. La jeune fille, en larme, se tourna vers ce dernier. Et soudain la réalisation. Elle se leva, prit son téléphone, et tenta d’appeler ses parents, mais aucun des deux ne répondait. Les lignes étaient-elles submergées par le nombre de personne qui appelait ? Ou bien, par leur travail, ils étaient occupés à sauver les victimes et les citoyens dans les environs… ? Ou alors…

Elle ne voulait pas y penser, ne pas y croire, alors elle resta assise à la table de la cuisine, son regard dans le vide, priant les déesses que ses parents reviennent… Une heure, deux heures… La nuit entière, jusqu’au petit matin, où le cliquetis de la porte de chez elle se fit entendre. D’un bond, malgré la fatigue, elle se dirigea vers la porte, pour y voir sa mère, encore plus exténuée qu’elle. Évidemment, la jeune fille s’était jetés sur sa mère soulagée de la voir enfin arrivée. Mais elle sentit très vite la raideur de sa maternelle, refusant presque de la regarder. Finalement, elle prit sa fille dans ses bras, pour la calmer, elle lui avoua une terrible vérité.
Son père était à l’hôpital gravement blessé.

Les bras de la jeune fille tombèrent le long de son corps. Il n’y avait ni crise ni mouvement. Car au fond-elle, peut-être qu’elle avait déjà accepté l’idée, ou peut-être était-elle simplement trop fatigué. Elle tomba simplement à genou, incapable de dire quoi que ce soit. Elle n’avait qu’à prier les divinités que son père s’en sorte.

Les jours reprirent leurs routines… Enfin, dans un certain sens. Le Japon n’était plus le même, et dès sa première journée au collège, elle le ressentit. Plus personne ne parlait des héros, plus personne ne voulait être un héros, certains même les insultaient ces derniers. Le club de kendo lui-même voyait la majeure partie de ses membres disparaitre, la majorité n’y voyait la qu’un moyen de se rapprocher de leurs idoles, devenues maintenant des abominations.

En bref, l’éclat des héros venait de s’éteindre.

Des jours plus tard, elle put enfin visiter son père à l’hôpital, avec beaucoup d’appréhension… Et l’homme qu’elle vit sur le lit ne ressemblait à rien au père souriant qu’elle avait côtoyé toute sa jeunesse. Vaincu, défait, blessé, trahi… Ce sont toutes les émotions que sa fille pouvait lire sur son visage. Ses jambes, probablement plus jamais utilisable… Pour lui, la carrière de héros était aussi bien finie de par son corps, que par son esprit.

Depuis cet accident, le monde était devenu bien plus sombre. Sa famille entière voulait dissuader Mikazuki de devenir une héroïne, à tel point qu’elle fut envoyée chez ses grands-parents pour lui faire accepter une vérité, qui pour elle était fausse : les héros, c’est de l’histoire ancienne. Son grand-père l’entraina sans relâche, sculpta son corps comme on entraine un soldat, et pour cause, il la voyait bien rejoindre les rangs du Shogun, lui-même étant en relation avec des hauts placés de l’armée. Pourtant, à chaque discours qu’il tenait, à chaque mot qu’il prononçait, il ne faisait que forger davantage l’esprit et le désir de la jeune femme.

Si son corps devenait de plus en plus digne d’un samouraï, son esprit lui n’était pas en reste non plus. Elle devenait beaucoup moins tolérante. Le temps n’était plus à la découverte, mais à l’action désormais. Elle devait s’affirmer, et même si elle tentait encore de raisonner ses adversaires, si ces derniers refusaient, elle n’avait aucune pitié pour les mettre hors-piste.

Ces dernières années de collège sont très vite passées. Elle était devenue la présidente du club de Kendo, elle s’est découverte et a eu une petite amie, qui a fini par rompre avec elle quand elle apprit que Mikazuki souhaitait encore devenir une héroïne, bien que personne n’osa spécialement lui dire quoi que ce soit. Après tout, elle avait tout aussi bien une réputation d’une fille cool, qu’une nerd, qu’une personne qu’il ne fallait absolument pas attaquer, au risque de finir dans l’infirmerie, à l’instar d’un certain groupe de délinquant.

Mais le moment culminant de cette histoire reste encore à venir. Ah, vous vous doutez déjà du résultat, mais je dois quand même vous raconter comment elle en est arrivée là. Son rêve n’avait pas été brisé, au contraire, il s’était renforcé, pour décaper le blason des héros. L’adolescente était toujours convaincue d’avoir été choisie pour cela après tout. Mais son grand-père, et sa mère était clairement contre. Le premier désirait la voir embrasser une carrière dans l’armée, alors que la seconde voulait qu’elle choisisse la police. Évidemment, Mikazuki était contre toute ses attentes, et du coup proposa son plus gros pari jusqu’à ce jour.

Un duel entre les trois, et la personne qui sera la dernière debout sera la voie qu’elle choisira.

Évidemment, elle a gagné. Même si pour elle, à l’époque, ce n’était pas aussi sûr. D’un côté, elle avait un vétéran de l’armée, qui était certes à la retraite, mais avait de l’expérience à revendre, sans oublier ses yeux qui lui permettaient de prévoir les mouvements musculaires de ses adversaires. De l’autre, une policière encore en activité, très demandée par ses actions, elle-même ayant un alter lui permettant d’analyser des comportements, l’état de fatigue et autres… Enfin, il y avait Mikazuki, la plus jeune, la dernière génération, probablement la plus perturbée des trois par la Trahison. Elle n’avait ni l’expérience du premier ni l’activité de la seconde, et son alter, très utile, n’était pourtant pas le plus utile des trois, dans cette situation spécifique.

Malgré ses chances de succès minces… Malgré que les deux semblaient clairement contre elle... Sa mère finie par se jeter sur son grand-père, pour lui permettre de mettre KO ses deux opposants. Elle lui avouera, bien plus tard, qu’elle avait l’impression de ressembler à son père, à vouloir la forcer dans une voie qu’elle n’aimait pas, et avait donc décidée de lui laisser sa chance. Elle était grande après tout, et c’était sa propre vie.

C’est avec ce duel des trois générations que la jeune femme alla participer au concours de sélection des écoles héroïques.


Voilà, même les retardataires sont ainsi au courant, dans le grand fil rouge, de l’histoire de Mikazuki. Maintenant, écoutez bien, car le troisième chapitre de son histoire commence.

La vieille femme remonte ses lunettes, avant de reprendre son récit, observant les enfants un à un.

C’est sans aucun doute cet événement qui pointe le début de ce nouveau chapitre. Peut-être pouvez-vous le deviner, avec toutes les informations d'elle que vous avez. À votre avis, quelle école a décidé de prendre Mikazuki dans son apprentissage ?

Évidemment, vous savez déjà la réponse. Il s'agit de ...