C’est là qu’interviennent les différents groupes auxquels vous pouvez prétendre et les grades hiérarchiques que vous pouvez y occuper. Ceux-ci sont tous ouverts et créés pour que chaque style de jeu soit valorisé de telle façon à rendre tous les rôles aussi intéressants les uns que les autres. Bien entendu, en fonction du groupe choisi, une évolution différente a été imaginée, toujours dans l’idée de conserver un dynamisme pour tous et chacuns, ainsi que pour rendre qualitative la présence et le nombre de chaque groupe.
Voie du Héros
Représentants de la justice et de l’équilibre, les écoles et les agences sont les structures héroïques toujours en place dans ce Japon dont le visage a bien changé avec le temps. Souvent animés par leurs propres idoles ou motifs, les héros sont des humains qui ont reçu, par le gouvernement et suite à une évaluation très stricte, le droit de représenter les forces de l’ordre. S’ils ne sont pas investis des pouvoirs d’émettre des mandats ou de procéder à l’emprisonnement d’un criminel, les héros peuvent faire usage de leur Alter pour arrêter un criminel possédant lui aussi un Alter. Le cas échéant, il appartient à la police d’intervenir. En gros, ils représentent l’ordre, mais n’ont pas le droit de l’exécuter comme ils le sentent. Ils doivent être appuyés par les corps policiers, sans quoi leur intervention peut être considérée comme étant criminelle. Surtout, ils ne peuvent pas recourir au meurtre.
Les héros ont jadis été des idoles au Japon. Malheureusement, depuis les événements de la Trahison, le peuple a un avis plus mitigé sur ces derniers et les agences, si bien que plusieurs Héros ont été poussés à la retraite, tandis que d’autres ont abandonné. Ce que l’on adulait autrefois est devenu plus ou moins méprisé et, de ce fait, les classements des héros et toutes ces choses qui portaient les héros en triomphe ont été abolies. À travers le pays, il ne reste plus que quatre établissements scolaires qui enseignent l’héroïsme aux aspirants et ces mêmes écoles sont devenues les seules agences ayant les licences nécessaires et la reconnaissance à l’exercice de la profession. Pourquoi ces établissements plus que d’autres ? Car ils sont la création de ceux qui siégeaient au top 5 des héros avant l’abolition du classement et qu’ils ont donc mérité la confiance du gouvernement pour poursuivre leurs opérations. Les autres agences pouvant exister sont considérées clandestines et ne fournissent pas les permis nécessaires à l’exercice de l’héroïsme, elles engagent donc ce que l’on appelle des justiciers indépendants (vigilantes) qui sont considérés comme des civils aux yeux de la loi.
N’oubliez pas que les agences ayant chacune moins de cinq ans, à l’exception de Yuei, assez peu de héros exercent depuis longtemps hormis ceux ayant refusé la retraite. Les premiers diplômés des écoles exercent depuis un maximum de deux ans. Également, afin de conserver sa licence, un Héros est soumis à des règles strictes au sein même de son agence, que l’on parle de rapport ou de limitation de dégâts. Ainsi, le libre-arbitre n’est vraiment pas ce qui les qualifie le plus.
Sélection
Si la voie de l’héroïsme vous semble intéressante, les choix sont plutôt vastes, si l’on peut appeler ça un choix. En fait, la progression de la voie héroïque est hiérarchique et ne vous implique qu’auprès d’une seule bannière parmi Daiki, Jūshō, Yuei et Zaisen. Chacune prône une vision de l’héroïsme qui lui est propre, mais sélectionne ses aspirants et professionnels en fonction du même test auquel chaque directeur assiste. En fait, si vous pratiquez l’héroïsme dans l’une de celles-ci, c’est que vous y avez étudié, la permutation de bannière n’est pas permise considérant la compétition malsaine qui règne entre les différentes agences.
Le test est simple, lorsqu’un aspirant héros (c’est-à-dire potentiellement vous) signale son intérêt à devenir héros, on le convie à une simulation de terrain où les directeurs vous observeront, cachés. En fonction de vos réactions, de votre personnalité, de votre Alter et de vos priorités, un directeur vous présentera une offre d’admission que vous ne pourrez pas refuser, si elle se présente, évidemment (nous considérons que le test peut avoir été échoué par qui le veut bien, mais si vous souhaitez être héros, vous réussirez le test, nécessairement, ne vous en faites pas.) Cette admission est permanente et incontestable. L’agence vous ayant retenu vous formera et vous exercerez votre métier pour elle. Autrement dit, à la présentation, une agence vous sera assignée en fonction de la moralité, de la personnalité, de la devise, des aspirations et de l’alter de votre personnage. Vous ne pouvez pas choisir vous-mêmes l’agence qui vous recrutera dans un souci d’équilibrage des groupes.
Hiérarchie
Les Héros exercent en fonction de leur grade dans l’agence qui sont listés comme suit:
- Étudiant de première année
- Étudiant de seconde année
- Étudiant de terminale
- Acolyte
- Héros Professionnel
- Panthéon (pour Zaisen)
- Directeur des études et directeur des opérations (PNJ)
- Leader (PNJ)
Dès lors que vous recevez le grade d’Acolyte (donc que vous finissez vos études), vous n’aurez plus besoin de dépendre d’un héros ou d’un acolyte pour faire une mission considérée comme périlleuse. Vous recevez une indépendance et un pouvoir plus décisionnel dans le déroulement des activités de votre agence.
Pour savoir comment monter en rang, nous vous invitons à consulter le sujet suivant
Voie du Vilain
Racailles et criminels de la pire espèce ou voleur en supérette, on appelle aujourd’hui vilains tous ces êtres aux desseins sombres et/ou discutables qui ont commis ou commettraient des crimes, quelle qu'en soit la nature. Qu’ils aient ou non des Alters, dès lors qu’ils ont été déclarés « Ennemi de l’état » par le département de police, Héros et forces de l’ordre reçoivent le mandat de mettre fin à la terreur qu’inspirent ces êtres dont les actions sont considérées criminelles. Que l’on parle de meurtre, de vol, de trafic illégal, viol (se référer aux règles pour ce dernier) ou de n’importe quel autre méfait, dès lors qu’un crime est commis c’est la même finalité qui vous attend ; la mort. C’est ainsi que l’on conserve l’équilibre, on ne garde que le « bon grain. »
En effet, dès qu’elle eut pris le pouvoir, la Shogun eut pour priorité de rétablir la peine de mort. Évidemment, ça ne fit pas l’unanimité, mais elle s’en foutait. Ainsi, dès lors que son gouvernement émet un avis de recherche sur un criminel, même du plus bas étage, la population entière détient le droit de vie ou de mort sur cet individu, à condition que l’individu, mort ou vif, soit livré aux autorités, sans quoi, l’acte sera considéré comme un crime.
Bien qu’il n’y ait aucun groupe criminel prévu, il est possible pour ceux le désirant d’en créer de façon RP. Attention toutefois, le crime organisé, de par le régime politique en place, est rapidement mis au grand jour et la notoriété des groupes criminels augmentent rapidement. N’oubliez jamais que plus votre nom est connu ou que votre image est vue, plus votre prime sera haute et plus vous serez traqués par des héros, justiciers et chasseurs de prime. La célébrité c’est bien, mais il ne faudrait pas omettre les risques qui y sont reliés.
Têtes mises à prix
Dans le régime totalitaire appliqué d’une côte à l’autre du Japon, les criminels, sans aucune distinction, sont tous traités de la même façon. Leur tête est mise à prix. Plus la prime est importante, plus le crime (ou les crimes, eh, on se comprend) de cette personne est grave, simplement. Vous ne verrez personne ayant commis un simple vol à l’étalage avec une prime de 1 000 000 de yens. À l’opposé, un meurtrier ne vaut pas 5 000 yens.
Cette prime augmente au fil de missions et d’événements spéciaux, mais aussi à même vos RPs en fonction de vos actions (ce ne sont pas tous les RPs qui la feront augmenter, attention.) Elle définit la « hiérarchie » au sein des vilains. En ce sens, tu en jettes plus avec une prime plus élevée. Après, le respect chez les vilains, c’est aussi nébuleux comme valeur que l’amour des gens pour Mineta.
Il n’y a pas de réelles échelles de gradation avec ce système. Certains vols pourront valoir 5 000 yens alors que d’autres en vaudront 1 000, la valeur finale étant laissée à la discrétion de la personne qui aura validé le sujet.
Un registre de type Bingo Book est tenu ici pour les curieux.
N.B. Une prime de départ pourra être accordé si votre personnage a des antécédents. Celle-ci sera toutefois moindre que si vous aviez commis ces actions en RP.
Criminalité au Japon
Comme expliqué plus haut, le rapport à la criminalité au Japon est très mauvais. En fait, dans toute son objectivité, la Shogun a cherché dès le début de son règne à contrôler la population. Considérant la chute de l’héroïsme, elle ne pouvait plus compter sur la crainte qu’inspirait un symbole de la Justice. Son seul recours fut donc le retour de la peine capitale. Évidemment, les gens furent récalcitrant et il y eut des émeutes. Elle parvint néanmoins à garder le cap. Dès lors que les premiers criminels furent « punis », la population se calma, de crainte de subir le même sort. On avait souvent déclaré sur les ondes médiatiques « Si vous avez peur, si vous n’êtes pas d’accord, c’est que vous avez quelque chose à vous reprocher. »
Si le contrôle n’est pas total, la criminalité est néanmoins en chute de vitesse. La population participe grandement à transmettre des informations aux têtes dirigeantes, donc le réseau d’informations et sa fiabilité est plutôt fort. Malgré l'extrémisme des mesures, sachez que la prison existe toujours. Elle sert de lieu de résidence pour les prétendus criminels en attente de jugement de la cour et à contenir les possesseurs d’Alters jugés trop dangereux pour être en liberté. Il n’existe pas de liberté sous caution. Même si votre crime n’est qu’une simple fraude conjugale. Tous sont dans le même bateau. C’est ainsi que la Shogun voit la criminalité et elle impose sa vision des choses sans ouverture à la discussion, ce pourquoi il existe des groupes « rebelles » cherchant à la démettre de ses fonctions. Ceux-ci sont d’ailleurs considérés comme des criminels.
Les avis de recherche étant publiés fréquemment et accessibles au public, si vous êtes un criminels, il y a peu de chances que votre visage ou votre costume ne soit pas un minimum connus. En ce sens, s’il existait un témoin à votre crime, les services de police ont probablement déjà émis des portraits-robots, sans oublier que la surveillance est grandement accrue par rapport à ce que l’on a connu auparavant. Ainsi, dès lors qu’un avis de recherche avec photo ou dessin est émis, votre visage a de grande chance d’être connu et exposé aux yeux de tous. Par cohérence, assurez-vous d’avoir une ressource pour assurer votre anonymat en public… sauf si vous n’avez pas peur des poursuites surprises. Sinon l’ombre, c’est bien aussi, et c’est plus sécuritaire pour vous.
Voie du Citoyen
De l’avocat aux tarifs inimaginables perché dans son gratte-ciel au commerçant ésotérique avec un tout petit kiosque sur le coin d’une rue tertiaire, en passant par l’éboueur un peu crade qui ne veut que fonder une famille, la voie civile implique tous ces citoyens du Japon qui n’ont ni choisi l’héroïsme officiel ni la vilenie pour se faire un nom. Ils sont alors considérés comme des citoyens… parce que c’est ce qu’ils sont en bout de ligne. Souvent perchés entre deux opinions sur la gouvernance actuelle, ou perchés sur des opioïdes quelconque, si ce n’est leur compte de taxes, ces gens n’ont aucun compte à rendre à personne. Ils sont simplement libres de faire ce qu’ils veulent, tant que c’est légal.
Il n’existe d’ailleurs aucune loi qui existe pour limiter l’utilisation des Alters, ceux-ci étant simplement devenus la norme. Toutefois, selon la classification de son Alter, certains sont un peu plus surveillés. En effet, les gens ayant reçu la note de recensement “Alter Alarmant” doivent tenir un journal de l’utilisation de leur Alter et le remettre au service de police à chaque semaine afin d’éviter toute utilisation dangereuse, voire criminelle de la capacité. Ceux refusant de se prêter à l’exercice sont incarcérés à même les stations de police jusqu’à ce qu’ils concèdent de se commettre à la loi. Considérant qu’ils n’ont pas reçu le permis du libre-exercice, pouvant être obtenu en suivant les cursus héroïques, c’est la seule obligation à laquelle ils font face. Si le gouvernement venait à s’apercevoir d’une quelconque falsification des rapports hebdomadaires, l’individu pourrait être micropucé afin d’être suivi de manière plus contrôlée. Ce système n’est simplement pas très répandu car il coûte cher et n’est donc pas imposé à tous.
Au-delà, les civils correspondent à la majorité des résidents du Japon et sont responsables de leur propre vie, quoique soumis au régime gouvernemental, ils sont donc confinés au Japon et ne peuvent en sortir. Leur Alter, s’il y a lieu, doit être recensé avec leur identité et leur profession. Ils doivent se plier à l’exercice des forces de l’ordre et des représentants de la loi. Dans ce régime totalitaire, ils ont assez peu l’occasion de s’exprimer, malgré la présence de certains groupes militant contre X ou Y décision prise par l’État. L’opinion générale et acceptée socialement demeure néanmoins l’appui au gouvernement et un manque de confiance en vis à vis des héros.
Forces de l'ordre
Si les Héros sont considérés comme des représentants des forces de l’ordre, ils ne sont qu’une branche engagée par ces dernières et oeuvrant de manière indépendante. Les forces de l’ordre englobent à la fois les corps policiers, les enquêteurs, les coroners, les détectives (privés ou non), les officiers, l’armée et les services secrets. Les agences héroïques sont des sous-traitant embauchés pour aider à la gestion de certaines situations de crise. Ainsi, un supérieur hiérarchique dans les corps policiers, supervisent aussi les opérations des Héros qui sont donc contraints d’obéir aux ordres venant des ces officiers. Les héros demeurent des alliés de taille de par leur maîtrise du potentiel de leur alter et ils ne sont pas négligés par les policiers.
Considérés comme des citoyens, les forces de l’ordre tentent, néanmoins, d’exercer leur fonction de la manière la plus pacifique possible, les contentions étant grandement privilégiées à l’assassinat pur et simple, les exécutions publiques étant plus pertinentes pour réduire la criminalité que les opérations majeures nécessitant de faire feu sur un criminel.
Dans l’exercice de leur fonction, les policiers peuvent utiliser leur Alter. Il est toutefois nécessaire qu’ils demandent la permission à leur supérieur pour y avoir recours et désobéir peut entraîner un licenciement. La réglementation en place pour les « Alters Alarmants » s’applique aussi à eux. Il en va de même pour les Drogues anti-alter. Les corps policiers y ont accès, mais doivent demander la permission avant d’y avoir recours pour un contrôle temporaire de l’Alter. Il n’existe rien qui puisse contenir l’Alter de façon permanente.
Justiciers et Chasseurs de primes
Souvent renommés Héros de l’Ombre ou Vengeur, les justiciers sont des Héros, tout simplement, qui n’ont jamais reçu l’éducation nécessaire pour exercer la profession de Héros ou qui ont démissionné de leur fonction dans l’agence pour laquelle ils travaillaient. Ainsi ils n’ont pas le permis de libre-exercice. Si leur travail n’est pas considéré comme illégal, ils se doivent de faire un rapport détaillé de chacune de leurs interventions auprès des forces policières. Le manque de coopération à cette clause cherchant à acheter la paix avec ces héros non-officiels peut entraîner une poursuite criminelle pour négligence et usage illégal d’un Alter à des fins de vengeance, des crimes considérés très graves dans la société.
De l’autre côté, dès lors que l’on a commencé à mettre à prix des têtes, dès lors que l’on a dit à la société « Arrêter un criminel vous rapportera désormais une prime non-taxable », les Chasseurs de prime ont vu le jour. Ni Héros ni Justicier, ils ne sont là que pour l’appât du gain et pour leur gueule. Il n’y a aucune volonté altruiste derrière leur action. Enfin, normalement. Leur pratique étant encouragée par la loi, il n’est pas criminel de procéder à l’arrestation d’un criminel tant et aussi longtemps que l’individu, mort ou vif, soit apporté à un centre de contrôle policier où on pourra procéder à son identification et vous remettre la prime. Si cette étape n’est pas respectée, l’activité devient criminelle et non-rémunérée.
N’ayant pas reçu leur licence de libre-exercice héroïque, ces deux professions existent. Elles ne sont pas illégales, mais ne jouissent pas des mêmes privilèges que les Héros, comme l’appui des corps policiers, des services d’information ou les mandats d’arrêt. Ils doivent se débrouiller par leur propre moyen pour gagner leur vie et prouver leur valeur. Ils n’ont pas non plus recours à une agence officielle, certifiée pour leur trouver des missions ou les distribuer sur une tâche.
Ainsi, au sens de la loi, ces gens sont considérés comme des citoyens normaux.
Futurs Étudiants
Plusieurs rêvent de devenir héros, malgré la réputation de laquelle jouissent ces jours-ci ces derniers. Tantôt absorbés par d’anciens rêves, tantôt par le désir de ressembler à leur idole d’enfance, tantôt par l’envie d’être le nouveau symbole connu internationalement. Les futurs élèves, bien que civils, sont des gens qui tenteront de rejoindre une école héroïque le moment venu. Pour se faire, ils passeront l’évaluation et seront alors placés.
Simplement, ils n’avaient pas l’âge de rejoindre une agence au moment de la dernière admission.