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On nomma ce terrible jour comme tel : la Trahison. La figure d’espoir ayant abandonné les siens ainsi que sa patrie, le visage du Japon changea du tout au tout. On savait les Alters dangereux, mais à quel point ?

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 Tirer sur l'ambulance [Sayoko/Kareki complot rang C]

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Mer 23 Sep - 17:07

Tirer sur l’ambulance

Une rencontre un peu spéciale, pour des gens un peu spéciaux. Assis sur l’un des banc ornant l’avant de la prestigieuse Todai, fixant le bâtiment qui leur faisait face, deux hommes fumaient. Oh sûrement deux professeurs un peu aigris fixant un bar ? Mais pas du tout ! Vous n’y êtes absolument pas ! Vous l’avez vu celui-là ? Il n’a que la peau sur les os… Et l’autre… Il n’a pas de peau. Rien ne va ! Puis ils fixent étrangement l’hôpital, comme s’ils allaient y faire le casse du siècle.

-C’est pour ça que j’ai voulu vous rencontrer, vous pouvez me comprendre, je veux la sauver, j’ai à disposition de bien meilleurs médecins que ceux de cet hôpital, et puis, elle serrait libre… Comme la rumeur dis que vous pourriez même tirer sur l’ambulance juste pour rire, autant le faire pour de l’argent, non ? Par contre le but est de la sauver saine et sauve… Je ne peux concevoir l’inverse, vous comprenez… Uncle Death ?

Il te tend la main, mais annule instantanément son geste (ce n’était pas Covid friendly), en retombant sur ta main squelettique et ta peau putréfiée. Il n’avait pas trop envie de fricoter avec la mort et te regardait d’un air un peu désolé, comme tout le monde, j’imagine.

Vous êtes le jour J. A l’exact même endroit de ta rencontre avec le commanditaire Kareki, sauf que cette fois-ci, c’est une étrange femme qui est assise avec toi. Si tu as déjà jeté un œil au bingo book, tu pourrais la reconnaître. C’est une mercenaire. Sa réputation est grandissante dans le milieu. Si elle est là, c’est pour son efficacité et ses plans d’action. Peut-être qu’il serait bien de ne pas foncer dans le tas comme un bourrin ? Le coup de fil avait été clair, Sayoko, libéré la femme à n’importe qu’elle prix. Le jeu en valait la chandelle, car tu le savais, le commanditaire était blindé. Avec son bijou entre les mains… Il allait raquer. Bref, ton acolyte du jour est bizarre non ? La mort t’accompagne aujourd’hui, c’est sympa, non ?

Vous entendez déjà le vacarme tonitruant des gyrophares. Une véritable escorte arrive. Dix voitures de police pour une ambulance, ça ne blague pas. Avaient-ils été mis au courant où est ce juste l’escorte habituelle pour cette femme ? En tout cas, c’était clairement démentiel et votre mission promet d’être pimentée !

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Jeu 24 Sep - 5:42
Tirer sur l'ambulance
On l’avait contacté. Ce type ? Aucune idée de qui il était. Il savait qu’une chose sur lui, à la limite … Et c’était Aiko qui l’en avait informé.  Ce mec se disait riche ? Il ne mentait pas. La somme qu’il proposait ? Il pouvait la payer. L’autorité ? Goro lui cracherait à la gueule s’il avait encore de la salive. Et pourtant, le squelette était là. Uncle Death était assis, gentiment, sur ce banc, clope au bec même si cela ne lui faisait plus rien. En pleine journée ainsi, il devait porter un hoodie à capuche pour se protéger un minimum du soleil. Foutu Alter, les UV, c’était un truc de plus à rajouté sur la liste des conneries de « Life Stream ».  Enfin, il était là pour trois raisons qui surpassent son dégout de l’autorité. L’argent. La promesse d’une bonne scène d’action. L’hôpital. Oui, l’hôpital était en fait très intéressant pour lui … Mais on y reviendra.

Il écouta le type et … Le comprendre ? Bof … Qui était cette femme, pour lui ? Il devait déjà bien avoir les mains dans la merde pour la connaitre elle et faire appel à des gens comme lui mais d’un point de vue personnel ? Il aurait uniquement comprit si c’était sa Mizuki en jeu … Serait-ce une version moderne et dérangée de Bonnie&Clyde ? Et Bonnie s’est faite gaulée à un moment … Du coup, il ne commenta pas mais il finit par complétement s’adosser au banc, un bras passant derrière celui-ci, poussant un soupire qui se transforma en râle de lassitude.

« Juste pour rire ? Heh … Vous n’avez pas tort … Mais vous avez quand même de sacré couilles d’être venu me voir, moi. En personne même. J’peux respecter ça. Un peu.  Alors je vais vous la ramener en un seul morceau, ouai … Mais rappelez-vous d’une chose, mon vieux. »

Il remarqua sa main tendue qu’il voulut rétracter mais non. Il a voulu l’appeler, alors qu’il assume. Le mort tendit aussi sa main et vint chercher la sienne pour la serrer, le regardant cette fois dans les yeux … L’homme pouvait alors voir ses orbites vide et son visage squelettique, un sourire étiré par les légères expressions qu’il pouvait exprimer grâce à son alter, son visage pas entièrement figé … Mais montrant quand même la face hilare de la mort elle-même.

« Peu importe ce qui se passera ce jour-là… Vous en serez le responsable. La mort est en marche et qui sait ce qu’elle va faucher pour rapporter votre belle. Ahah … Ahahaha ~ »

Ils se quittèrent donc ainsi … Sur un accord où planait une étrange menace qui devait laissait son commanditaire un peu pantois. Il disait la vérité. S’il n’avait pas mis Uncle Death sur le coup, toutes les morts qu’il va en résulter … Cela ne sera pas de sa faute, mais la sienne. Durant la mission, oui, mais aussi … Après ce sauvetage. Ce complot lui avait donné une idée qui fera … Beaucoup de morts.

Quelques jours passés. Le convoi allait bientôt passer pour aller à l’hôpital mais plus que le simple Jour J, heure H, c’est qu’il savait qu’il n’allait pas travailler tout seul. Une autre personne avait été engagée et il se fichait bien de qui il s’agissait ! Pourquoi ? Parce que Kareki avait son propre gang avec lui. Pas « avec » lui mais avec lui. Aiko, Tachibana, trois autres gars, tous camouflé pour l’opération et dispersé dans les alentours de l’hôpital. Il n’avait pas besoin de leur crier des ordres... Il était flic par le passé et il prit le temps de leur imprimer dans le crane ce que les signaux des équipes d’interventions voulaient dire. Venez. Avancez. Tuer. Reculer. Ainsi de suite. Il avait juste eu un descriptif pour la repérer et Ils se rassembleront tous à un moment ou à un autre de toute façon, mais après avoir pris contact avec la deuxième personne.

Habillé dans son costume incognito, il s’approcha du même banc où il avait rencontré le type. Long trenchcoat noir, capuche, des gants, son katana dans son dos enroulé d’un épais drap pour cacher la forme et son arme à feu sous ses vêtements. Sur son visage ? Un masque … De squelette. Quoi de mieux pour cacher un crâne qu’un autre crâne ? Bien entendu, cette version-là était en plastique et plus cartoon que la réelle horreur en dessous. Sa démarche était nonchalante alors qu’il se dirigeait vers la jeune femme, son ton sympathique et énergétique.

« Aloha, beauté ! Cela fait un baille qu’on s’était pas vu, tes beaux yeux noir m’ont manqué ! Comment va ton frérot ? Et la mama ? Et le papa ? ~ C’est moi ou ta maigris depuis la dernière fois ? Tu dois en faire chavirer, des cœurs, hehe ~»

Oui, il semblait excentrique, parce que faire croire qu’ils se connaissaient allaient les rendre plus discret aux yeux des passants et … Nah, en fait, il avait juste envie de faire l’idiot, comme d’habitude ! Il s’assit donc à côté de la dame et continua d’un ton plus modéré.

« Uncle Death, enchanté… » Une fois assit, il leva un peu son masque, dévoilant sa mâchoire et ses dents, sans peau, sans lèvres, os et os. Il sortit une clope d’une de ses poches et se l’alluma d’un geste fluide, ayant fait ça des trilliards de fois. « On va être clair, ma grande. Le pognon, j’m’en fous un peu en fait. Moi, je suis là pour l’éclate du moment. Alors on va sortir cette poulette de là … Puis tu me laisse faire mes propres trucs, okay ? Si tu veux m’accompagner, libre à toi. Plus on est de fou, tout ça. »

Il prit une grande bouffée de tabac qui ne parvint à alimenter aucun plaisir ou satisfaction. What else is new ? Il pointa un gars d’un geste discret de la main, haussant un peu les épaules. Cela sera le seul geste qu’il va faire pour pointer un de ses gars avant de simplement les mentionner, histoire de pas se vendre si on les observait.

« J’ai cinq gars avec moi … On a tous la même tronche donc dans le doute, leur craque pas le crâne. Enfin, fait le si ça t’amuse en fait, mais ces cons pourraient être utile une fois dans l’hosto … Y a lui … Un gars déjà dans le p’tit jardin devant l’entrée … Un que j’ai fait interné après un accident de voiture que j’ai organisé. C’est le seul qui n’a pas encore trop décomposé, du coup ça passe nikel comme blessé grave… Y a  une meuf en kimono et en masque de renard traditionnel, elle fait semblant de vendre des souvenirs par là … Et un gamin de confiance qui attend derrière l’hosto. J’ai su me procurer qu’un seul masque super réaliste, du matos de pro utilisé par le gouvernement et tout ça. C’est le gars, là, qui le porte.»

Pas longtemps après, les gyrophares n’ont capturé leur attention et ils pouvaient alors voir tout un convoi passer devant eux et se diriger vers l’hôpital en question. Il jeta sa clope, descendit son masque à nouveau et se redressa un peu, le dos droit, prenant un air faussement intéressé face à l’extraordinaire convoi.

« Et ben putain. Je savais que y allait avoir des flics mais là … Bon, vaut mieux pas trop trainé du coup. Quelque chose à déclarer, poulette ? »
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Yabe Sayoko
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Ven 25 Sep - 17:02

YABE
Sayoko


Evelynn

「 Tirer sur l'ambulance 」
Bzz Bzz . . . Bzz Bzz . . . Bzz Bzz Bon ok, ce téléphone n’arrêtait pas de sonner depuis plusieurs minutes maintenant, je ne pouvais pas prendre un bain tranquille à la fin ? J’attrapais mon téléphone pour raccrocher, mais le numéro affiché était celui de l’agence. Ca faisait longtemps qu’ils ne m’avaient pas appelé. Depuis que j’avais décidé de faire cavalier seul . . . normal en fait qu’ils ne m’appelaient plus. Je décrochais enfin, sans quitter mon eau chaude. J’y étais trop confortable.

« Bonsoir ma chère Sayo ! »

« . . . Qu’est-ce que tu veux ? T’as personne d’autre à déranger ? »

« Voyons, tu sais très bien que si je t’appelle, c’est que ça vaut le coup. On a un commanditaire blindé aux as qui cherche quelqu’un pour une évasion et malheureusement, on a plus personne de fiable sous le coude. Alor- »

« Alors vous me contactez. Parle-moi de ça. »

Un homme fortuné qui veut faire s'évader son amie. Il a préparé le terrain en faisant en sorte de l’amener à l’hôpital. Le convoi sera chargé, mais d’après les sources, quelqu’un d’autre sera là en renfort. Et pas n’importe qui, mais on refusait de me dire qui . . . Nous avions carte blanche tant que la cible est en un seul morceau et en vie à la fin de l’opération. Ça allait faire du grabuge tout ça . . . ça me plaisait. Je commençais à trouver ça redondant de protéger une cible d’un point A à un point B sans réelle distraction au milieu.

« Ok, ça me va, tu peux dire à ton commanditaire que je suis sur le coup. Plus qu’à se préparer et à attendre le jour J »

Je raccroche sans même attendre sa réponse. Je sais qu’il va faire ce qu’il faut. Il l’a toujours fait. Je m’étirais avant de me prélasser dans mon eau désormais tiède. Avant de m’endormir.

Quelques jours plus tard . . . le jour J. Assise sur le banc indiqué, j’attendais que mon, ou mes, coéquipiers fassent leur apparition. Ces derniers jours, j’avais envoyé mes amies repérer l’hôpital en question. Tous les accès existants, toutes les rues aux alentours. Pour préparer une évasion, il ne suffit pas de faire sortir une personne. Il faut aussi réussir à déguerpir avec elle. Le problème est l’heure exacte de l’évasion. Quelle heure serait la plus propice ? Je soupirais un coup. Il devait être 15h, par-là, j’avais mes bonnes vieilles lunettes de soleil sur le nez. Je contemplais le ciel quand un étrange personnage s’approcha de moi.

Passant pour une vieille connaissance. Bien que sa question sur l’état de santé de mes proches me fasse un peu sourciller, je jouais le jeu. Mon coéquipier de la journée était arrivé.

« Hey ça fait longtemps que deviens ta femme et ton fils ? »

Après deux trois échanges rapides, il s’assit à mes côtés et me dévoila son visage. Ça ne rigolait pas, l’Oncle était dans la place. Il me fit un débriefing sur ses associés présents, juste avant que les gyrophares ne fassent leur apparition. Une dizaine de voitures pour une ambulance. La classe l’escorte.

« Quelque chose à déclarer, poulette ? »

« Nan, essaye juste pas de faire exploser le bâtiment avant notre extraction, mon beau. »

Je lui fis une petite tape amicale sur l’épaule avant de me diriger vers l’hôpital. La fête pouvait commencer.
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Dim 27 Sep - 5:54
Tirer sur l'ambulance
Il ignorait si la p’tite dame le connaissait ou non … L’un comme l’autre, c’était pas un problème, mais elle n’avait pas l’air particulièrement choqué de voir un crâne. Et ça, c’était cool par contre. Pas de questions incessante sur comment c’est arrivé, comment ça peut se faire, ainsi de suite. Il était pas pote avec beaucoup mais les quelques uns qu’il a, ils sont tous passé à travers toutes les phases du deuil pour l’accepter. Le choc, l’incrédulité, ce genre de chose … Lui, en tout cas, il ne la connaissait pas. Il savait juste qu’elle était bonne. Oh, ça, s’il avait de la chair sur les os … Enfin, il s’égarait. Celles aux grandes oreilles ne réagit pas trop à son petit débriefing de la situation. Kareki assuma qu’elle était du genre silencieuse. Quelque part, tant mieux, ça lui cassera pas les oreilles à force.

Il était amusé par la tape sur son dos. Non, en fait, il aimait bien cette petite. Elle n’a pas peur et en plus elle a des couilles. On tapote pas comme ça l’épaule de Uncle Death, le plus souvent, ça finit en coup de poing dans les dents suivit de plusieurs balles dans les yeux. Bon, là, il n’allait pas le faire, forcement. C’était sa partenaire du jour et il appréciait un minimum quand les gens ne perdaient pas la raison en le voyant. Cela lui rappelait son lointain passé … Où il était qu’un humain qu’on accepte de parler avec ! Dépend de l’humeur aussi. Il y a des jours où faut juste pas lui parler, pas le toucher, même pas le regarder… Mais aujourd’hui, son plan se mettait en place. Heureux jour. Heureux jour…

Heureux mais en la voyant se relever, il se redressa à nouveau, dos contre l’arrière du banc, remettant bien son masque pour pas qu’on voit sa face de mort mais pas pour autant moins … Choqué ? C’était pas le mot, en réalité … Disons qu’il n’en revenait pas.

« … Quoi ? On y va, comme ça ? On parle pas de nos alters ? Ou de comment on fait le truc ? Comme ça ?! Freestyle ?! Les strats’ de pro, on oublie ? » Bon, elle était déjà trop loin pour entendre la moitié de ses indignations, il ne hurlait pas après tout, fallait pas éveiller trop de soupçon. Il avait plutôt l’air d’un vieux croulant qui se sentait forcer de prononcer oralement ce qui lui passait par la tête. « On se pointe, on doit péter la gueule a des flics et foutre la merde dans un hôpital et on se contente de faire « Okay cool on y va, lol mdr » ? Et ben putain, je me croyais dissipé et problématique … C’est vrai quoi, on dit pas à Uncle Death quoi faire mais merde … Hey, je viens de remarquer que je sais même pas son nom. Ouaw. Putain, les jeunes de nos jours, hein ? De mon temps, on se serrait la main, au moins, j’en sais rien, la politesse, bordel de cul. Hmf … »

Puis il se rendit compte qu’il parlait tout seul depuis un moment et que la bonne dame était déjà bien loin… En tout cas, y a pas à dire, elle était pas éloquente pour deux sous mais elle roule bien du- « Euh, okay, on y va. » Il se leva donc finalement et suivit sa partenaire de loin… Tout en déviant à partir d’un moment, la gestuelle d’un homme qui avait remarqué un truc ou oublié quelque chose. Il se dirigea alors vers le petit stand de souvenir d’Aiko, venant lui communiquer ses instructions avant de s’engager dans l’hopital. Elle était son acolyte de confiance en ce moment. Elle savait sa place et malgré que c’était une femme au comportement bizarre dans l’intimité, elle avait déjà tué de son vivant et était sans doute la plus carrée de tout son petit groupe. C’est ce qui lui fallait.

« Bonjour bonjour ! J’ai un ami à l’hopital, j’aimerais lui acheter un petit quelque chose pour lui remonter le morale ! » C’est ainsi qu’il engagea la conversation avec sa complice, discrétion, naturel … Mais durant cette transaction, il vint lui chuchoter. « Soit prête avec les gars à l’entrée. Si y a du grabuge, prenez des otages, faite exploser des trucs, j’en sais rien, mais attirez l’attention des flics dehors. On va essayer de sortir par le parking souterrain, y a un accès arrière. Envoi quelqu’un dire à Tachibana de nous rejoindre au parking, qu’il highjack une bagnole pour être prêt quand on arrive là. Ce petit con a volé assez de voiture durant sa jeunesse. » Il prit alors l’amulette porte bonheur que lui tendit Aiko et il lui donna un billet. « Merci beaucoup ! Il croit à fond en ses conneries, il va adorer, ahah ! »

Quelques secondes plus tard, il se pointa à l’entré de l’hôpital. Il y avait des flics partout … Bon, ils avaient pas l’air le plus alerte. Certains discutaient, le cul posé sur le capo de leur bagnole, d’autres faisaient les cent pas devant devant la porte d’entrée … Deux ou trois allaient même s’en aller pour faire le tour extérieur de l’hopital mais c’est clair qu’à voir l’ambiance, c’était « l’équipe habituelle » pour cette nana, la « routine » … Qu’allait-il faire ? Agir naturellement … Fouiner, faire genre, faire le tour du bâtiment, ça allait qu’augmenter la suspicion qu’il avait déjà sur lui. Son masque de squelette en plastoc, ce n’était pas un signe de confiance non plus après tout. La preuve, quelques flics le regardaient déjà d’un œil curieux et accusateur. Il jeta simplement un coup d’œil autour de lui pour voir où était sa coéquipière … Avant de se faire arrêter par le poulet à l’entré.

« Monsieur ? Monsieur, qu’est-ce que vous venez faire ici ? »

Il avait déjà un role en tête, en regardant le type… Il l’appliqua donc. « Ah, tout de suite … Délit de sale gueule ! Parce que je porte un masque, c’est ça ? Vous avez pas arrêté la grand-mère là, pour demander ce qu’elle fait. »

« Monsieur, je vous ais posé une question. On se balade pas avec un masque comme ça, surtout ici. »

Il faisait sans doute référence au fait qu’il avait un masque de tête de mort … Okay, il avait complètement zappé ce détail. C’est clair qu’un masque de mort dans un hôpital, voila, ce n’était pas forcement du meilleur gout. Un autre flic vint se poster aux cotés du premier, voyant un client difficile et suspicieux, désireux d’appuyer son collégue sans doute.

« Écoutez, je sais ce que vous vous dites mais j’ai une grave maladie de peau et je suis pas fan de l’idée que les gens me dévisagent dans les rues. Je sais qu’ils me regardent déjà, mais au moins c’est le masque, c’est pas moi… »

Le récit semblait à peine les convaincre, c’est pourquoi on lui demanda. « Votre carte d’identité monsieur ? »

Uncle Death fit mine que cette question l’exaspéré mais il s’attendait à celle-là. C’est pour ça qu’il vint fouiller dans son manteau, sortir un portefeuille et donner aux messieurs ce qu’ils demandaient. « Hey, c’est vous qui le demandez …  Mais pour vous répondre, j’suis là pour visiter un pote aux blessés grave. Pauv’ gars s’est fait fauché dans un accident de voiture.»

Et les flics comprirent pourquoi il dit cela. Sur cette carte d’identité, le visage déformé et écorché d’un pauvre gars. Les gros yeux des flics parlèrent pour eux. C’était un peu écœurant, en effet. L’un d’eux vint se pencher un peu en avant pour essayer de voir à travers et sous le masque, peut-être un peu de curiosité morbide … Mais ils finirent par rendre la carte d’identité.

« Bon … Circulez, monsieur Chôto. Mais la prochaine fois que vous venez ici avec ce masque là précisément, on ne vous autorisera pas à rentrer. Vous êtes prévenu. »

Il fit mine de soupirer d’exaspération. « Bon, okay … J’avoue je n’ai pas réfléchit … Merci, OFFICIERS ! » Dit-il avec un dédain clair, le mec blasé et aigri.

Il jugeait qu’il avait bien fait son job cependant. Il avait attiré tout les regards sur lui pendant un moment et s’en ai sortit sans problème. Assez longtemps pour laisser le temps à sa coéquipière de se faufiler de quelconque manière elle trouvait la meilleur à l’intérieur du bâtiment. Ce qu’il ignorait cependant, c’est qu’en entrant dans l’hôpital, le flic qui l’avait interpellé avait lancé à la radio un message dans les grandes lignes du « Equipe 1, si vous croisez un type en masque de squelette, gardez un œil sur lui. Chôto Kawa. Son récit tient la route mais je le sens pas … »

Du coté du squelette, il devait d’abord sécuriser la p’tite dame avant de faire ce pourquoi il était vraiment venu. Il se pointa donc à l’accueil … Le but immédiat était de rejoindre son gars aux soins graves. Il saura exactement où le colis se trouve, il était là pour récolter des infos après tout. Bien entendu, on était surpris de le voir mais ça, ça sera le cas de tout le monde, il prit sa voix la plus douce et fluette possible.

« Bonjour bonjour … Désolé, ne faites pas attention au masque, je suis défiguré … Enfin, je suis là pour rendre visite à Hiwata Takechi. Il a eut un accident de voiture il y a quelques jours … » Tout se passera bien. Il ira voir son « pote » et de là, ils pourront aller petit à petit s’occuper du groupe qui garde la bonne dame … Quelque part, il priait aussi pour que son plan entre pas en conflit avec celui de sa cooéquipière. Il n’avait, après tout, AUCUNE IDEE de ce qu’elle prévoyait de faire et comment.
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Sam 3 Oct - 12:09

YABE
Sayoko


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「 Tirer sur l'ambulance 」
En partant, je l’entendais marmonner dans sa barbe. C’est vrai que je n’avais pas écouté son plan, mais je comptais garder un œil sur ses mouvements. Bien que l’heure ne fût pas propice à leur sortie, mes amies étaient positionnées à certains endroits assez sombres pour ne pas trop les déranger. S’il bougeait, elles arriveraient à relayer l’information. Pour l’instant, je devais me dépêcher de prendre place. L’entrée du parking souterrain était un peu plus loin, je ne savais pas si mon coéquipier avait prévu quelque chose par-là, mais je préférais préparer le terrain au cas où.

La police était sur les lieux, j’attendais quelques instants, attendant qu’ils continuent leur ronde avant de m’engouffrer dans le parking. Frôlant les murs pour éviter les caméras, je me dirigeais vers les voitures de la police. Par chance, la plupart de l’escorte était entrée dans l’hôpital ou organisait des tours. Je me glissais discrètement sous les véhicules afin de couper leurs freins. On allait bien rigoler si une course-poursuite devait débuter en véhicule.

Me faufilant sous chaque voiture, j’entendis des bruits de pas. Des membres de l’escorte revenaient par ici.

« C’est chiant de faire ces aller-retour à ce foutu hôpital. Ils ne peuvent pas juste la laisser caner dans son coin ? »

Dit un des policiers. Le second commença à répondre, mais fut interrompu par un appel radio.

« Équipe 1, si vous croisez un type en masque de squelette, gardez un œil sur lui. Chôto Kawa. Son récit tient la route mais je le sens pas . . . »

Un masque de squelette ? L’Oncle était donc dans l’hôpital. Son plan devait être en action, mais il allait devoir faire attention.

« Équipe 2, bien reçu. On va ouvrir l’œil. »

L’équipe reprit son chemin, me laissant à mes occupations. Une fois les véhicules sabotés, je me dirigeais vers l’escalier de secours. En prenant soin de bloquer la porte de l’intérieur et de ne pas attirer l’attention. Maintenant, il fallait trouver la cible à extraire. Comment ? Trouver la chambre la mieux garder m’enfin. Ils n’allaient sûrement pas laisser leur prisonnière seule avec ses soignants.

Je commençais à chercher au premier étage. Faisant en sorte de passer pour une jeune femme passant voir des proches. Volant un masque au passage pour paraître soucieuse de ne pas transmettre de maladies.

Jusque-là pas grand-chose, je tentais donc ma chance au deuxième étage. *J’espère que l’Oncle a plus de chance de son côté. Et surtout qui ne lui vienne pas en tête de tout faire exploser avant que nous ne sortions d’ici. C’est qu’il a sacré casier l’ancien.*
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Sam 10 Oct - 13:09
Tirer sur l'ambulance
Après quelques regards douteux échangés entre secrétaire médicale, on lui indiqua finalement la chambre de ce fameux Hiwata, complice involontaire de cette grande mascarade et du déluge à venir. Goro essayait de sobrement percer les lignes des patients, visiteurs et employés dans cet hôpital pour parvenir à la chambre du grand blessé. Mains dans les poches, les épaules décontractées, masque solidement fixé à son visage non-existant… En prenant l’ascenseur, il resta planté là avec une bonne dame et son gamin, en retrait comparé à eux. La dame était trop occupée à parler au téléphone, d’absolument tout et rien, sans doute avec sa coiffeuse ou une connerie ainsi.

Mais le gamin, lui, tenant la main de sa mère tout ce temps, ne pouvait pas s’empécher de regarder derrière lui, vers ce grand homme rachitique caché sous d’épaisses couches de tissu. Il le dévisageait même carrément, chose qui ferait chier le squelette en temps normal… S’il n’avait pas pensé au plan B pour qu’il lui foute la paix et détruit sa couverture. Il vint se pencher un peu en avant, vers le gosse… Et retira son masque un instant pour lui faire un large sourire. Le sourire de la mort. On savait tous pourquoi il qualifiait son sourire ainsi. Le gosse sursauta et poussa un cri d’effrois avant de tirer sur le manteau de sa mère.

« Maman ! Maman, maman, un monstre ! Un monstre ! »

Les portes s’ouvrirent et le temps que sa mère, toujours au téléphone, se retourne pour voir quel était la cause de cette frayeur, Kareki avait déjà remit son masque et remit ses mains dans les poches, comme si de rien n’était. Il n’avait en réalité même pas le temps de faussement s’excuser que la dame prit la main de son gosse plus fermement et le tira hors de l’ascenseur, non pas effrayée mais à la fois frustrée et tout de même un peu hative de plus être dans le même bocal que ce dégénéré.

« Ce n’est qu’un masque, Hayato. Allez, dépêche-toi et tais-toi un peu. »

Juste avant que la porte ne se referme, Kareki ne manqua pas de faire un beau doigt d’honneur au gamin qui était encore choqué, à regardé en arrière … Il prit un instant pour bien fixer son masque, soupirant.

« En v’la un qui va pas cesser de regarder sous son lit pendant un moment. Putain de gamin. »

Il frappa ensuite les boutons de l’ascenseur d’un coup de poing, direction le premier étage. Car oui, il était au -1 comme maintenant, ils quittaient sans doute l’hôpital par le parking. Une fois au premier, la porte s’ouvrit sur l’étage et comme par hasard, il tomba sur la p’tite blonde avec qui il faisait équipe, reprenant d’un automatisme certain la gesture amicale de quand ils étaient hors de l’hosto.

« Hey sis ! Toi aussi tu viens voir Hiwata ? La merde, hein ? J’ai entendu qu’il a la moitié du visage écorché. Tu ne connaissais pas un chirurgien esthétique dans le temps ? Il en aura besoin je pense. Vient, suis-moi, c’est la … A124, sa chambre. » Une fois qu’ils marchaient côtes à côtes, Uncle Death rajouta un peu plus bas. « On va voir mon gars, il doit savoir où se passe les examens de la bonne femme. »

Une fois à la chambre, une infirmière les arrêta en disant que le patient était extrêmement faible mais la voix rauque du « mourant » l’interpella pour dire que la femme et le grand masqué étaient ses amis. Ainsi un peu forcé, la femme les laissa entrer. L’homme en question était sur un lit d’hopital, relié par mille tubes à des machines, avec un masque respiratoire sur le visage. Kareki prit une chaise qui trainait pour s’asseoir dessus, dossier face à lui pour pouvoir reposer ses bras dessus alors que le gars s’expliquait.

« Boss, vous avez pas idée à quel point c’est chiant tout ça … Ils croient que je peux même pas lever le petit doigt et que je sais plus respirer mais j’ai plus besoin de tous ses trucs, c’était un enf- »

« Où est la femme ? »

Le ton sec et cassant du squelette tranchait avec sa persona de comique qui parlait trop. Hiwata était nouveau dans la bande et n’était pas forcement encore trop habitué aux agissements de son nouveau patron ou à ses humeurs changeantes. Et au fond, Kareki se fichait bien de son petit confort. Il n’y avait que quelques heureux élus dans son groupe qui méritaient un peu de considération. Lui pouvait crever la bouche ouverte qu’il ne sourcillerait même pas. Ils étaient là pour un job bordel.



Pendant ce temps, dans le parking souterrain. Un homme encapuchonné dans une veste hoodie essayait de forcer la porte des escaliers de secours, portant lui aussi un masque, lui aussi de squelette mais d’un autre design cette fois. Il essayait de faire ça discrètement mais il galérait clairement à s’acharner sur la barre anti-panique de la porte.

« Putain, c’est quoi cette blague ? J’suis sur que cet enculé de Kareki qui m’a fait une farce à la con. C’est bien son genre de me demander d’entrer par derrière … Mais de verrouiller toutes les portes sur mon passage ! Bordel de … Ghn !»

Il hésitait même à donner un coup de pied au truc mais il ne savait pas l’angle des caméras de surveillance. Il avait pour ordre de préparer le convois de sortie mais Tachibana, l’autre homme de confiance de Kareki, aurait voulu avoir sa part du gateau lui aussi. En remarquant une femme et son gamin hystérique approcher, il cessa ses conneries et fit mine de regarder son téléphone, dos contre le mur, essayant de ne pas les regarder pour ne pas attirer les regards sur son masque.

« L-Lui aussi ! Maman, ils sont partout ! AAAAAH ! »

« Mais t’as le diable dans le corps aujourd’hui ?! Tu vas voir, quand on rentrera à la maison … Tu me fais honte Hayato ! »

Putain de gosse. Pendant que la mère ne regardait pas, il vint lui faire un doigt d’honneur, prouvant sans que les deux ne le conçoivent qu’entre lui et Kareki, il y avait tout de même beaucoup de similitude. Il resta quelques secondes immobile, seul dans le garage … Avant d’abandonner ses machinations et décider de faire ce qu’on lui avait simplement demandé de faire. Et dans ce sous-terrain ? Des voitures de flic ici et là ! Cela serait un super convoi, personne les feraient chier avec ça ! Utilisant donc ses talents de crapules de rues, il réussit à faire démarrer le moteur d’une des voitures en arrachant quelques fils sous le tableau de bord et en faisant démarrer le courant. Il vint donc sortir la voiture de sa place de parking pour la diriger le plus près possible de l’entré sous-terraine de l’hopital mais … Il sembla y avoir un problème.

« Bon, maintenant il y a plus qu’à … Euh … Hey. Hey ! HEY, OH ! NON NON NON ! »

Sans freins, la voiture continua de rouler même lorsqu’il ne l’avait pas calculé … et au lieu de s’arrêter devant l’entré, finit par embouter à une vitesse irraisonnable une autre voiture garée là. La sirène d’alarme du  dit-véhicule se mettant à hurler dans tout le sous-sol, en plus d’une fumée un peu noir qui se dégageait du capot maintenant déchiré de la voiture de police. Se remettant un peu les esprits en place, le squelette regarda autour de lui, confus… Avant de croiser le regard d’une patrouille de flic qui revenait de sa ronde et qui du coup, courraient désormais vers leur voiture endommagée, armes à la main.

« Euh … Qu’est-ce que … Je fais maintenant ? »



L’homme cadavérique répondit aux attentes de son chef. Lui qui était désormais immortel grace à l’alter de l’oncle, il aurait même eut du mal à parler à voir l’état de son visage et de sa gorge mais parlait en réalité parfaitement bien, même si ses sentiments étaient bien entendu touché.

« Je … J’ai joué les idiots et j’ai demandé c’est quoi tout ses flics. L’infirmière est adorable, elle m’a expliqué que son examen se trouvait au troisième étage, au début du couloire de l’aile B. Elle avait l’air vraiment faible la p’tite dame, ça sera pas simple de la … »

Kareki le coupa à nouveau sans grande considération, regardant sa partenaire. « Début de l’aile B au 3eme étage. On y va, on fait le ménage et on sort. J’ai demandé à un de mes gars de préparer une voiture au parking souterrain. Il doit … » Il se tut un instant. Un bruit lointain lui parvenant à ses oreilles. En fait, il parvint aux oreilles de tout le monde, provoquant un petit silence dans tout le service. On aurait dit … Une alarme de voiture ? Et puis … Des coups de feu ? Plus sonore encore. Ils entendaient tout ça depuis la fenêtre ouverte de la chambre qui, comme par hasard, se trouvait pas loin au dessus de la sortie du garage souterrain.

« Bon … Fuck mon idée, je suppose ? »

Kareki sortit un téléphone à son tour, laissant sans rien dire la liberté à sa partenaire de décider de la prochaine marche à suivre alors qu’il composait un message à Aiko.

« idk wtf mais go : foutez le bordel. Distraction. On descend 10 min. »


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Mar 20 Oct - 13:58

YABE
Sayoko


Evelynn

「 Tirer sur l'ambulance 」
Avant même de pouvoir aller au second niveau, voilà que l’oncle sortait de l’ascenseur pour m’accoster. Prétextant que je venais aussi visiter un certain Hiwata. Un de ses infiltrés donc, ça promettait. Je le suivais jusqu’à sa chambre et pu voir ses talents de séducteur en action. Enfin, jusqu’à ce que son infiltré nous aide à rentrer. Une fois dans la chambre et sûr que plus personne ne faisait attention à nous. Nous pouvions questionner notre cher ami mourant qui avait la parlotte facile.

Une fois les informations récoltées, nous allions pouvoir passer à la suite de son plan. C’était sans compter un énorme bruit d’alarme de voiture qui provenait du parking souterrain, suivit de coups de feu. Je soupirais un coup.

« Me dis pas que t’as envoyé ton gars réquisitionner une voiture de police, car leurs freins ont tous été coupés par mes soins . . . Ah la galère . . . »

D’un autre côté, maintenant la plupart des forces de polices de l’hôpital allaient se diriger vers le parking, il n’y avait plus de temps à perdre. Pour éviter que les renforts n’arrivent et ne gâchent notre sortie.

« On peut essayer de la faire sortir par la morgue, ils ont un accès à un autre petit parking pour transporter les corps sans les déplacer d’un bout à l’autre de l’hôpital. Il va falloir faire vite par contre. »

Je passais rapidement un coup d’œil derrière la porte pour voir ce qu’il s’y passait. Les gens courraient tous dans la direction opposée des escaliers pour voir ce qu’il se passait, à travers les vitres.

« Je pars devant pour sécuriser l’étage. Je sais pas encore tout ce que tu réserves à nos chers amis en uniforme, mais je pense que tu peux mettre le paquet. »

J’attendais quelques secondes pour voir sa réaction, avant de me précipiter vers les escaliers les plus proches. Évitant les quelques personnes ainsi qu’une des patrouilles, que je croisais, pour escalader au plus vite les marches. Une fois arrivé au troisième étage: plus personne ne circulait. Je positionnais mon masque sur mon visage et pénétrai dans l’aile B.

Arrivé à une intersection, je passais ma tête pour observer la scène. Trois gardes discutaient entre eux devant l’une des chambres et se tenaient informés par radio de la suite des évènements. Trois contre un hein ? Empoignant mon couteau, je commençais à me déplacer lentement vers les trois cadavres encore debout. Quand l’un d’eux me vit approcher avec l’air menaçant, il sortit son arme de poing et le pointa dans ma direction.

« Vous n’avez rien à foutre là . . . n’avancez pl- AAAARGH »

Il n’avait pas terminé sa phrase que mon couteau avait atteint son épaule gauche, se logeant profondément dans sa chair. Je me mis à courir à toute vitesse vers eux avant d’user de mon Ultrasound+ pour leur bousiller les oreilles. Les pauvres n’avaient pas le temps de réagir à mon approche. Une fois à leur niveau, je récupérai mon arme et très rapidement trancha la gorge de deux d’entre eux avant de briser la nuque du dernier. Moi qui voulais faire le ménage, le sol était encore plus sale qu’à mon arrivée . . . Il ne restait plus qu’à trouver la demoiselle en détresse et à se barrer fissa.
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Lun 23 Nov - 11:39
Tirer sur l'ambulance
En entendant les mots de sa comparse du jour, le squelette qui était encore assit à l’envers sur sa chaise tourna lentement la tête vers elle, comme si elle avait dit quelque chose de tellement absurde qu’elle méritait la peine de mort, là, tout de suite, d’un coup. Oh, grâce à son masque, on ne pouvait pas trop remarquer à quel point il était sur le point de prendre sa chaise et de la déglinguer sur le premier mec qui passait, mais l’intention meurtrière était bien présente. Bon, est-ce qu’elle était sérieuse, cette intention ? Non, car si c’était le cas, il n’aurait en réalité pas hésité, mais simplement pour l’aspect comique de la chose, il se mit à trembler comme une cocotte-minute sous pression avant d’hurler … Mais hurler à voix basse.

« Bien sûr que si, j’ai demandé à un de mes gars d’aller réquisitionner une voiture de police ! C’est ce qui arrive quand on ne prend pas deux minutes pour accorder ses violons ! ces artistes du dimanche, je vous JURE, ça veut se prendre pour un maestro, c’est pas capable d’entretenir ses instruments comme un Musicos ! »

Bon, en réalité, il s’en foutait un peu que son plan ait réussit ou ait échoué mais qu’elle lui fasse cette petite remarque alors que c’était elle qui avait foutu le camp en même pas deux secondes … Honteux. Il se faisait trop vieux pour des plans foireux comme ça. Heureusement qu’il avait un objectif personnel à accomplir ici. Il soupira, laissant pendre ses bras le long de son corps avant… Avant de faire craquer les os de sa nuque en un mouvement circulaire.

« Ouai ouai … J’te suis. Toute façon, autant roll avec ton plan, on avisera s’il marche ou pas. On est plus à une ou deux morts près ! Ahahahah~ » Il reprit de la joie de vivre en se redressant et en suivant de loin la jeune femme avant que son gars ne se redresse également, d’un air confus.

« Et je fais quoi, moi, chef ? »

Kareki se retourna alors avant de sortir, l’observant de la tête au pied … Et répondit d’un ton sec. « Tu fais le mort. » Et subitement, il explosa dans un rire étouffé, se pliant en deux d’hilarité alors qu’un souffle saccadé ne pouvait qu’être entendu. Il se tenait même le genou de peur de tomber à la renverse … Avant de se redresse en arrêtant subitement son rire. « Non, en vrai tu trouves la morgue et tu sécurise la morgue. Et je me fiche que t’aie le vertige, t'es déjà mort alors passe par cette fenêtre, ça ira mille fois plus vite. Aller, on ne déconne pas, ou tu resteras à la morgue. »

Quelques instants plus tard, arrivé au bon étage, Goro sortit son katana bleu du grand tissu qui lui servait de fourreau, dans le dos. Tout était plus ou moins désert avec l’évacuation en cours et le mouvement de panique mais son arme n’allait pas encore être salie de sang car il voyait au loin sa partenaire finir les gardes posté devant la salle d’examen. Lame sur l’épaule, il s’approcha, regarda un des cadavres … Et donna un petit coup de pied dans sa gueule agonisante.

« Jolie boulot. Ils méritaient pas vraiment d’être appelé des flics s’ils ont pas vu tout ça arriver, hehe … » Il vint alors poser sa main libre sur la porte menant à la salle d’examen avant de se retourner un peu et regarder la jeune femme par-dessus son épaule, comme pour ajouter un commentaire instructif à ses paroles précédentes. « Je peux me permettre de juger, j’étais flic pendant une bonne centaine d’année. Enfin soit. » Il ouvrit alors la porte en grand, la faisant claquer sur le mur à côté. « SHOWTIME BABY ~ »

A l’intérieur, une grosse machine au milieu de la pièce, sans doute une espèce de scanner où une femme était couchée. A droite, une pièce vitrée avec plein d’ordinateur et deux gars, une femme, tous en blouse blanche bien entendu. Ils semblaient déjà intrigué et sur leur garde vu le boucan à l’extérieur. L’un eu à peine le temps d’ouvrir la bouche avant que Goro ne vienne s’approcher à grand pas et ne lui tranche tout le torse d’un coup ascendant. La femme cria  et dans un mouvement fluide, vint continuer la valse de sa lame jusqu’à lui couper un bras … Puis la tête … Était-ce nécessaire ? Etaient-ils des dangers ? Non et non. Mais il avait encore tué personne aujourd’hui et voir la panique dans leurs yeux, ça lui procurait des sensations … légères mais appréciable. Cela aurait été mieux s’ils avaient sorti un gun ou essayer de résister mais on ne peut pas demander de miracle à des médecins …

Le dernier s’enfuit par une autre porte, ne sachant pas si c’était une sortie mais … En passant sa lame dans le plie de son coude pour nettoyer le sang, il haussa les épaules. Peu importe. Il allait pas être celui qui fait capoter le plan. Pourquoi ? Car il était déjà capoté, le plan !

« Voila … Ca, c’est fait … Hey, madame ~ Flippez pas, je suis votre chevalier blanc ~ » Puis il pointa sa partenaire du pouce. « Et elle c’est une pote, bref … »

Pas la même présentation, en effet. Il s’approcha de la machine et sortit la dame de là, sans la moindre considération pour l’examen en cours, précisons au passage. Elle avait l’air un peu dans les vapes, ou alors était-elle juste très faible ? Les deux peut-être ? Elle regarda l’homme masqué qui la prenait par les bras pour lui donner appuis sur ses épaules.

« Qui … Qui êtes-vous ? Pourquoi … ? »

« J’en sais FOUTREMENT RIEN, ma p’tite dame ! Y a un autre scientifique, médecin, j’en sais rien, qui a du fric à crever qui m’a demandé de vous ramener. Votre p’tit copain, j’suppose ! » Il roula un peu la tête en croisant sa partenaire du regard. « Bon, il NOUS a demandé … Aller, elle est où votre … Ah, voilà. »

Il l’a déposa dans un fauteuil roulant non loin de là et commença à la pousser jusque dans le couloir… Contournant un peu les cadavres… Avant de poser le pied sur une des barre de métal du siège et pousser avec son autre pied, comme s’il roulait avec un skateboard, jusqu’à la fin du couloir avec l’ascenseur.

« Wiiiiiii ~ Aller poulette, grouille toi ! Tu sais où est la morgue non ? Aller aller, plus vite. On a du flouz à se faire ~ »

Une fois dans l’ascenseur, il la laissa appuyer sur le bouton de la morgue… Et lui ? Il appuya sur le bouton du premier étage.

« J’ai un truc à faire avant de partir… Mes gars sont- » L’ascenseur tremble alors qu’une violente explosion pouvait se faire entendre. Par chance, l’habitacle ne s’arrêta pas et continua sa descente. « … Mes gars foutent plus la merde que j’aurais voulu on dirait … Tu devrais avoir le champ libre, hehe … Je te rejoindrais avant même que tu ais quitté l’enceinte du bâtiment ! »

Lorsque la porte s’ouvrit au premier étage, il laissa la dame et la chaise roulante à sa partenaire du moment, faisant virevolter sa lame bleutée alors que des gens paniqué passaient par là, poussant des cris de surprise et de terreur avant de piquer un sprint encore plus phénoménale. Par la même occasion, il dégaina son flingue, la faisant tourner comme un cowboy.

« Hey ! C’est bien à cet étage, les tests sanguins ? Où est la réception ? Aller, personne pour me le dire ? Bon ! Ce-la-se-ra-toi-qui-me-le-di-ra ♪ » Alors que l’ascenseur se refermait, l’autre assassin pu entendre un coup de feu résonner et d’autres cris. « … Pas ! ♫ »
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Lun 30 Nov - 17:39

YABE
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「 Tirer sur l'ambulance 」
L’Oncle se joint à la fête, critiquant au passage les corps qui gisaient au sol. De mauvais flics ? Peut-être bien, mais il ne pouvait pas s’empêcher de frapper un cadavre ? Il avait beau être mon aîné, le manque de respect avait du mourir avec lui il y a belle lurette. Entrant dans la salle de la dame en détresse : il massacra sans sourciller, bien qu’il n’avait plus vraiment de sourcils, le personnel hospitalier.

J’en étais choqué et dégoûté. Qu’avaient-ils demandé ? Ils n’étaient même pas armés, je prenais sur moi pour ne pas écraser sa tête. Il était trop dangereux pour moi et je n’avais pas envie d’avoir l’étiquette tueuse d’équipiers au-dessus de ma tête. Mais je savais une chose, à la fin de ce bordel, y'en a un qui allait m’entendre. C’était la dernière fois que je les aidais dans des plans foireux.

Les présentations faites, et la cible, un peu en mauvais état : dans son fauteuil roulant. On se dirigeait rapidement vers l’ascenseur. Alors que le bouton de la morgue fut enclenché, celui du premier étage également. Mais que faisait-il ? On n’avait pas le temps pour des conneries-là ! Il avait des trucs à faire ? Il allait nous rejoindre avant que l’on quitte l’hôpital ? Bien, on allait voir s’il tenait parole. Mais qu’il ne vienne pas se plaindre si je me barre en le laissant derrière. Il pouvait bien mourir dans une bouche d’égout !
Alors que la porte se fermait, j’entendis un coup de feu. Encore un mort . . .

« Tch, il est vraiment écœurant, et dire que c’était un flic par le passé. »

Je regardais la femme dans son fauteuil. Elle respirait légèrement plus fort. J’espère qu’elle va tenir le coup jusqu’à la livraison.

« Ne vous inquiétez pas madame. La sortie est proche et votre camarade vous attend dans une zone sûre. Vous allez bientôt pouvoir admirer la liberté. »

On dirait qu’elle n’écoutait pas vraiment. Peut-être que tout ce carnage l’épuisait ? Peu importe, les portes s’ouvraient. Je me dépêchais d’arriver dans la pièce de la morgue. Faisant bien attention à ne pas attirer des regards indiscrets ou des retardataires. L’étage était complètement vide. Enfin, presque, le complice de l’Oncle était arrivé avant moi et avait pris soin de réduire au silence deux personnels hospitaliers. Et deux de plus. Par contre, il avait vraiment sauté de la fenêtre ? Quoique vu l’angle bizarre de sa tête et de l’un de ses bras, c’était bien possible.

« Oh, vous êtes là ? J’ai sécurisé l’endroit, le véhicule est prêt à partir. Mais où est le boss ? »

« Je pensais que tu pouvais me le dire. Il s’est barré au premier étage en précisant qu’il nous emboîtera le pas. Un truc avec des tests sanguins je crois.»

Laissant l’infirme dans la morgue, je sortais étudier le terrain. Bien aucun garde en vue. Je commençais à placer la femme dans le véhicule en prenant soin de ne pas la brusquer vu son état déjà fragile. Au loin, on pouvait entendre des bruits de tirs et des explosions. Ils n’y allaient pas de main morte. Punaise, combien de victimes pour une seule femme ?

En place devant le volant, il ne restait plus qu’à attendre que l’Oncle ne se décide à ramener ses vieux os. Avant que toutes les sorties ne soient quadrillés.
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