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On nomma ce terrible jour comme tel : la Trahison. La figure d’espoir ayant abandonné les siens ainsi que sa patrie, le visage du Japon changea du tout au tout. On savait les Alters dangereux, mais à quel point ?

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 “waking up the neighbors” ft. furekū

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Kamiya Kaori
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Kamiya Kaori
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Mar 25 Aoû - 23:45
“waking up the neighbors”
ft. Shisō Furēku
I am tired of this place
On s’était souvent questionné à savoir comment un esprit dissipé et arrogant comme le tien avait pu garder ce boulot aussi longtemps.
Les clients les plus mécontents – Ceux qui pestaient ouvertement contre toi en quittant – s’étaient probablement convaincu que, du haut de tes seize ans, tu étais à même de satisfaire les ambitions de jeunesse éternelle de la propriétaire de la boutique et que c’était ainsi que l’on te revoyait jour après jour entre les quatre murs de l’établissement de quartier.
Si vous voyez ce que je veux dire.
Tu n’avais jamais cherché à démentir les rumeurs ou les non-dits : ta patronne était une vraie bombe nucléaire. Tu te moquais bien d’être fiché comme un favori ou un lèche-bottes… Tant que ça ne nuisait pas au creux de tes ambitions, les ouïes dires ne restaient que des ouïes-dires.

« Alors, on est d’humeur rétro aujourd’hui ? », rigoles-tu doucement en attrapant un exemplaire d’Assassin’s Creed comptant près de trois-mille ans d’existence à son actif – Mais t’étais comme tous les gamins de ce monde : convaincu que tout ce qui datait de avant ta naissance était le produit d’une mystérieuse fouille archéologique témoignant de la préhistoire.

De l’autre côté du comptoir, le client – un homme au look soigné, un habitué plein aux as – rigole doucement avant de secouer la tête avec désinvolture.

« Je dirais plutôt nostalgique. »
« C’est bien un truc de vieux ça, la nostalgie »
« Un jour, tu comprendras… »
« Si vous le dites… Ça fera un total de ¥15. »

Parfois, tu détestais ce boulot.
Tu te raccrochais à la certitude désespérée que ce n’était que passager, que tes deux années perdues ici laisseraient place à un avenir meilleur – Mais c’était difficile de s’en convaincre lorsque, tous les jours, tu servais des gens emprisonnés dans la certitude désobligeante de tout connaître du monde mieux que toi.
Quoi que l’on en dise, quoi qu’en témoignent tes résultats scolaires, tu n’en restais pas moins un gamin : un déchet de l’assistance sociale et un aveugle de l’opinion populaire.
Tu détestais les gens. Et ce boulot.

Prenant une grande inspiration, tu te laisses tomber sur un tabouret de fortune en tirant ton téléphone de ta poche.
D’un œil distrait, tu surveilles la porte afin de t’assurer qu’aucun client ne pénètre dans l’enceinte de la boutique pendant que tu es en train de défiler le fil d’actualité de tes réseaux préférés. L’été était une période creuse pour le Next Stage : les sorties étaient peu nombreuses et les étudiants de l’institut préféraient s’entraîner ou cumuler les besognes que de passer treize heures par jour à découvrir les graphismes saisissants de Final Fantasy XXX et son histoire pétey.
Mais bon, le protagoniste était BG donc ça se vendait bien. Les p’tites adolescentes en manque de virilité à se mettre sous la dent aimaient bien.

Rejetant la tête par l’arrière, tu fixes le plafond en quête d’une occupation.
Une seconde. Deux secondes. Trois secondes.
Le tintement de la sonnette à l’entrée. Reposant sur ton faciès ton noble masque de vendeur, tu t’apprêtes à adresser au nouveau venu ton sourire le plus hypocrite lorsque ton regard croise celui d’un autre habitué.
D’une toute autre espèce.

« Encore toi… », siffles-tu en quittant ton banc pour venir déposer tes coudes sur le comptoir qui te sépares de ton invité.

Ton regard de prédateur admire silencieusement la silhouette de ton cadet, la détaille dans les moindres détails avant qu’un nouveau son franchisse la frontière infectée de tes lèvres.

« Alors, toujours pas les thunes pour passer à la caisse aujourd’hui I guess ? »

Le concept de lèche-vitrines t’écœurait.
Même si l’acte était parfaitement légal et que tu risquais davantage de conclure une vente en étant plus sympathique que cancer, tu ne parvenais pas à te rentrer dans le crâne que quelqu’un pouvait te faire perdre consciemment ton temps de cette manière.
Et pourtant, l’autre était toujours là. Il revenait quelques fois par mois ou par semaine – tu ne notais pas les dates – et… Il ne se lassait jamais. C’était à se demander ce qu’il venait vraiment chercher en ces lieux.

« Qu’est-ce que t’es venu voir ? », finis-tu par demander malgré tout.

Parce que vaut mieux un client inutile que pas de clients du tout après tout.
Le temps est moins long à deux que seul et… Rallumant l’écran de ton téléphone, tu fixes une seconde les informations retranscrites sur l’accueil… Et il te reste encore environ une heure à tuer avant la fermeture du magasin.

Comme d’habitude, tu supportais mal la solitude.
Rien de nouveau sous le soleil : tu adorais que l’on reconnaisse ton existence et que l’on t’accorde plus qu’un regard à la dérobée. Qu’on en parle en bien, qu’on en parle en mal… Mais qu’on en parle.
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Yasei Cheshako
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Jeu 27 Aoû - 11:29



Waking up the neighbors
ft Kakeru
Tu n’es pas nécessairement l’enfant modèle que tes parents prônent à leurs amis restants ou les clients qui ont recommencé à venir peu à peu dans le restaurant familial. Du moins, pas à tes yeux. Tu gardes un grand secret qu’ils ne savent pas. Pourtant, dans la famille Shisō, il n’y a pas de secret. Au contraire, tu es toujours invité, pendant les repas, à te vider le cœur, afin que personne ne se sente brimé. Tes parents y participent plus que toi, et ils sont contents de prtager avec toi comment il se sente. S’ils savaient le nombre de fois où tu avais ce secret qui n’attendait que d’être sorti de sa cachette au fond de ta gorge. Mais à chaque fois, ton cerveau met une barrière. Cette barière est là pour te sauver d’une situation gênant, essaies-tu de te convaincre. Jamais tu ne voudrais décevoir tes parents. Tu leur dois tout, après tout, non ?

Le premier trimestre était fini, et tu avais passé ton temp à t’entraîner pour être prêt à la rentrée imminente en automne. Tu as certes essayé d’aider tes parents avec le restaurant.qui venait de subir sa réouverture, mais tu préférais t’entraîner, ou à aller au dojo pour voir ton Sensei et qu’il t’aide dans le maniement de Katana. C’est ta partie préférée. Il te laisse même parfois essayer de créer ton propre katana avec ton Alter, mais il n’est jamais parfait. Tu as encore du travail à faire sur la visualisation des armes afin que la copie que tu créés soit parfaite. Mais tu n’es pas magicien, et tu dois apprendre à connaître un peu plus les alarmes de ton corps.

Bref, tu n’as presque pas de temps pour toi. Du moins, tu n’en prends pas. Aujourd’hui, par contre, fait exception à la règle. À toutes les deux semaines environ, tu fais la même chose : visiter la boutique de jeux vidéo du quartier Kamata. Pourquoi aller à celui-là plutôt qu’un autre ? Tu le sais au fond de toi, mais tu prétends que c’est seulement parce que tu aimes le look de la place. En réalité, c’est toute autre chose, mais ça, tu ne pouvais pas te permettre de l’avouer. C’est pourquoi, comme à ton habitude, tu te glisses dans le métro de l’ancienne Tokyo en direction de l’arrondissement de Ōta, là où tu te permets toujours de faire du lèche-vitrine.

Tu es pauvre, tu le sais, mais comme tous les adolescents de ton âge, tu aimerais avoir la nouvelle console Nintendo, ou bien la PlayStation de l’année, mais tu n’as rien de tout ça. Tu as à peine accès à une télévision fonctionnelle à la maison, et t’envoyer à l’école a, tu en es convaincu, engouffré tes parents dans les dettes pour les prochaines années. Il serait très arrogant de ta part de leur demander de l’argent pour une chose aussi futile qu’un jeux vidéo… même si tu en voulais absolument un. Comme toujours, tu allais devoir toucher avec les yeux, comme dirait maman. En sortant du métro, tu accroches quelqu’un et t’excuse en montant rapidement les escaliers qui te mène vers les rues.

Rejoindre Kamata à pied, c’est facile. Tes pieds connaissent le chemin par cœur, sans même que tu aies à essayer. Tu l’as fait plein de fois, parce que tu avais envie de t’amuser un peu Tu espères seulement qu’il est là… mais bon, il y était toujours quand tu y allais, donc tu ne crois pas qu’aujourd’hui fasse exception à la règle. Tu vois l’enseigne au loin et ton habituel sourire s’affiche. Un homme sort et tu regardes dans la fenêtre avant d’entrer. Il est là, vous êtes seuls, ce sera rigolo.

Tu entres et le son habituel de la clochette tinte autour de toi, faisant ainsi remarquer ta présence au jeune homme l’autre côté du comptoir. Tu sembles lire de l’agacement dans son visage, ce qui te blesse un peu puisque, malgré son air hautain et désagréable tu le trouve drôle, ce bonhomme. Tu as appris, avec son badge, que son nom était Kakeru, et tu l’avais vu plusieurs fois dans les couloirs de Jusho. Disons qu’il n’était pas très aimé de tous… mais toi tu l’appréciais, même si ce n’était pas réciproque. Draguer avec lui, c’était drôle à tes yeux, et ça le sera aujourd’hui. Tu hoches la tête quand il parle.  Ouch, ça fait mal de te rappeler que tu es pauvre, mais tu masque tout ça d’un sourire en coin.

- C’est toujours un plaisir de te voir, Kappukēki. J’ai hâte au moment où tu réaliseras que les jeux vidéo ne sont pas la seule raison pour laquelle je viens ici.

Tu te retournes des étagères et t’approches un peu plus du comptoir, gardant quand même une distance pour vérifier le mur des jeux de la compagnie la plus populaire du japon à tes yeux : Nintendo. Tous les jeux qui avaient été sortis avait été des succès. Les joueurs étaient toujours avides des sorties imminentes, et toi ça te fascinait aussi. Tu n’y avais jamais joué, mais les jeux comme Pokémon semblaient beaucoup trop amusants pour passer à côté. Toi, tu dois passer à côté. Kakeru te reparle, et tu te retournes à nouveau pour lui sourire.

- Mmh, je viens voir s’il y a du nouveau… et te voir un peu aussi. Tes cheveux rose bonbon sont bien trop addictifs, j’y peux rien.  

Dis-tu dans le but seul de provoquer une réaction de l’homme face à toi. Tu aimais faire réagir, c’est pourquoi tu draguais autant. Certains l’auront désormais deviné, ton plus gros secret, c’est ta sexualité. Tu es homosexuel, ça l’école le savait, Kakeru le savait, tu le savais, mais pas tes parents. Surtout pas eux. Ne voulant pas t’encombrer la tête de ces pensées, tu glisses tes bras derrière ta tête et tu souris encore en coin., un petit rire t’échappant après tes paroles parce que tu anticipes déjà la tempête qui t’attends.

- Alors, comment se passent les vacances d’été ? Pas trop hâte de me recroiser dans les couloir de l’académie ?
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Sam 29 Aoû - 0:02
“waking up the neighbors”
ft. Shisō Furēku
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Tu ne l’aimais pas beaucoup.
Mais, bonne nouvelle, tu n’aimais pas beaucoup de personnes donc ce n’était pas un cas isolé de dépréciation au détriment des autres. L’ensemble de ta personne n’était qu’arrogance et colère refoulée, on ne pouvait pas s’attendre à quelconque marque d’affection même dissolue de ta part et… en soit, c’était correct. C’était de cette aversion du genre humain que tu tirais ta véritable force et personne ne pouvait te condamner pour cette raison. Quand on avait ton vécu au cul, on ne pouvait pas s’attendre à autre chose qu’un crachat continu de venin et une langue bien pendue.
De toute façon, dans un monde aussi pourri que le vôtre, les gens fondamentalement bons étaient aussi rares qu’une aubaine chez Nintendo : fallait pas s’attendre à en croiser à tous les coins de rue. T’étais pas l’exception, t’étais pas la putain de lumière que tous attendaient dans l’obscurité croissante qui englobait l’humanité. T’étais rien de plus qu’un gamin insupportable et mal élevé ( (Pas élevé *). Tu t’étais engagé dans un cursus héroïque dans l’espoir de relever un peu le niveau pis de nettoyer ton sang (Un brin ironique à formuler lorsqu’on était né avec la capacité de contrôler son flux sanguin) des souillures que ton père y avait laissé en sacrifiant comme humble géniteur.
Sans nul doute, tu te serais bien passé d’une existence comme la tienne.

« C’est toujours un plaisir de te voir, Kappukēki. J’ai hâte au moment où tu réaliseras que les jeux vidéo ne sont pas la seule raison pour laquelle je viens ici. »

Froncement de sourcils agacé suivit d’un long frisson de dégoût qui remonte brusquement le long de ta colonne pour venir se perdre dans le creux ta nuque.
On n’allait pas se le cacher : un jour viendrait où tu allais refaire le portait (La pseudo bouille d’ange) de cet abruti. Tu détestais sa manière de s’adresser à toi, ce sourire imperturbable… Et cette impression injuste que rien ne pouvait l’atteindre. L’inefficacité, ça t’écœurait encore plus que le lèche-vitrine.

« J’ai hâte au jour où tu cesseras de venir pour d’autres raison que les jeux vidéo. », siffles-tu avec un brin de colère à peine dissimulée.

Tu étais d’ordinaire assez pragmatique et sang-froid… Mais les rapports humains, c’était toujours un peu plus délicat.
Ta manie à prendre les gens de haut, à te croire inexplicablement meilleur que le commun des mortels et à les utiliser comme des pions sur un énorme échiquier était un gros problème. Tu mesurais rarement la portée de tes paroles ou les retombées qu’elles pouvaient avoir.
Les seuls moments où tu faisais une entorse à ta propre grossièreté, c’était lorsque tu voyais un avantage stratégique en ton vis-à-vis. Un sacrifice à venir, une compétence à acquérir… Tu n’étais pas très regardant sur le domaine de tes acquis tant qu’ils existaient.
Mais un élève de première année un peu dragueur et insupportable qui adorait se faire envoyer sur les roses : tu ne voyais vraiment pas où ça pouvait te mener.

« Mmh, je viens voir s’il y a du nouveau… et te voir un peu aussi. Tes cheveux rose bonbon sont bien trop addictifs, j’y peux rien. »

Tu aurais pu entrer dans son jeu et en tirer profit. Évidemment que tu aurais pu ! Mais, vraiment, les relations humaines ce n’était pas ton fort.
Tu étais un brin trop sanguin, un brin trop dérangé lorsque l’on t’approchait sur des terrains que tu ne maîtrisais pas. Ça t’ennuyait de l’admettre, franchement, mais les faits étaient ce qu’ils étaient : tu étais bon manipulateur, mais la… le flirt ce n’était pas ton domaine. Tu préférais sortir les dents immédiatement que de prendre le risque de jouer les mauvaises cartes. C’était moins compliqué ainsi, n’est-ce pas ?

Regardant l’autre glisser ses bras derrière sa tête comme s’il était un putain de héros de shonen, tu gardes les sourcils froncés avant de pousser un interminable soupir à t’en fendre l’âme.
Vaut mieux ignorer, Kakeru, et tu le sais. Tu le sais que tomber dans son piège est d’une infantilité sans nom… (Mais au fond de toi, t’as quand même un peu envie de lui hurler dessus.)

« Tu sais que c’est une forme de harcèlement sexuel et que c’est condamnable par la loi ? Revois ton code pénal s’il-te-plait avant que je ressente l’irrépressible envie de t’éclater la tronche à la sortie des cours. »

Ok.
Pas de soucis Kakeru. Maturité 101.
Soldant ta menace d’un sourire à t’en déchirer la commissure des lèvres, tu viens déposer ton menton dans le creux de tes mains alors que tes coudes reposent toujours sur le comptoir qui te sépare de ton … camarade de classe. (Disons-le ainsi)

« Je bosse ici six jours par semaine à me taper des mecs, des femmes et des enfants indécis qui me font perdre mon temps à venir me poser quarante-six questions pour finalement repartir les mains vides… Et toi ? »

Sourire. Toujours le sourire.
Parce que tu ne comptais pas te laisser marcher dessus (Même si ton vis-à-vis n’essayait pas de te marcher dessus…) ou te laisser impressionner si facilement. Tu comptais tenir tête, peu importe ce que cela signifiait.

… Mais bon, les menaces quand même. C’était vraiment ta meilleure ouverture ?
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Yasei Cheshako
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Dim 30 Aoû - 0:24

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ft Kakeru
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Lun 31 Aoû - 15:22
“waking up the neighbors”
ft. Shisō Furēku
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Les failles qui constituaient la majeure partie de ton esprit étaient constamment exposées à la lumière du jour.
Tu n’avais pas le moindre contrôle sur elles, sur ces petites crevasses imparfaites dans une carapace qui se voulait impénétrable. En dépit d’un esprit stratégique et d’une vanité sans précédent, il était ridiculement facile de se jouer de toi, Kakeru. Utiliser tes propres défauts contre toi-même, c’était définitivement d’une simplicité enfantine ! Le premier gamin du coin savait faire.
Évidemment, c’était une réalité que tu avais du mal à accepter… Mais dont nier en bloc l’existence ne suffisait pas à faire disparaître. C’était une condamnation tenace, une trahison de toi-même envers toi-même sur laquelle tu avais peu d’emprise. Alors tu subissais.
Tu tentais de faire croire que tu étais inatteignable, que les commentaires roulaient sur ton dos comme l’eau sur le plumage d’un canard… Mais qu’est-ce que c’était dur d’être au sommet du monde et d’avoir plus d’ennemis que d’alliés à sa solde.

« Tu réagis un peu fort pour quelqu’un qui essaie de montrer que ça ne l’atteint pas… mais soit. Personne ne mérite d’être inconfortable ou de sentir harcelé, et je suis désolé si c’est ton cas, mon intention était surtout de m’amuser un peu. Mais bon, tu peux toujours essayer de me frapper après les cours si tu veux, j’aimerais bien te voir essayer. »

Il n’était pas question d’essayer, mais de réussir. Te sentant perdre patience une fois de plus, tu te contentes de forcer l’exorbitance de ce sourire hypocrite.
Tu étais fait de sang-chaud et de colère exacerbée ; il n’était pas question de laisser qui que ce soit s’amuser à tes dépends ou prendre avantage de tes faiblesses. Tu n’étais pas ce genre de personne.
En classe, tu étais reconnu pour tes mauvais coups et ton caractère dissipé… À l’extérieur, lorsque l’on te provoquait loin de l’ombre du renvoi imminent, tu devenais carrément dangereux.

N’empêche, tu y étais peut-être aller un peu fort pour rien… Certains diront que c’était un soupçon d’accumulation mixé à un tempérament honteusement trop explosif, toi tu te maudissais un peu pour ça.
Tu devais vraiment apprendre à modérer tes propos ; on ne manipulait pas les gens en leur sautant au visage dès le premier inconfort. C’était à toi, Kakeru, de prendre avantage des imprévus et pas le contraire. Pourquoi tu n’étais pas capable de te rentrer ça dans le crâne quand la situation tournait à ton désavantage ? Pourquoi fallait-il absolument que tu t’enfonces dans un manque de contrôle profond et avéré ?

« Pas de soucis pour le surnom, Kusotare. »

Finis-tu par souffler en guise d’unique réplique.
Tu n’avais pas le droit de te prendre la tête aussi ouvertement sur ton lieu de travail et le peu d’éthique professionnelle que tu possédais te le rappelait sans cesse. Retirant tes coudes du comptoir, tu t’éloignes enfin de ton poste de commandement (J’ai nommé : la caisse) pour revenir sur le plancher. Doucement, tes doigts caressent les boîtiers de jeu s’alignant les uns aux autres comme une longue série de… de boîtiers de jeux. (Au diable les métaphores)

« Je n’ai pas vraiment la dent sucrée. » Plus gros mensonge de l’humanité si l’on en croyait le pot de sucettes bien en évidence près de la caisse.

Ignorant l’évidence de ta propre excuse, tu attrapes le boîtier de Pokémon Galaxy puis te retournes vers Furekū pour mieux le lui lancer nonchalamment. Tu ne t’inquiètes pas de savoir s’il va le rattraper : un élève de Jūshō incapable d’un exploit aussi simple ne mérite même pas d’être considéré comme un apprenti héros.

« Il te fait envie, je me trompe ? Vu comment tu lorgnes la section Pokémon depuis dix minutes… Je suppose que t’as jamais joué ? »

Questionnes-tu sans la moindre malice ou quoi que ce soit. Pokémon Atom et Galaxy étaient encore récents, tu ne comptais pas tomber sur le dos de quelqu’un qui n’avait pas pu apprécier la qualité du jeu… D’autant plus que tu n’avais pu t’y mettre que par obligation. Si tu ne te tenais pas régulièrement au courant, tu savais que la propriétaire te rencontrerait inévitablement pour te parler de ton manque de rigueur et motivation à vouloir garder ce job de merde.
Et quoi que tu puisses en dire, tu avais besoin de ce boulot.

« C’est le meilleur de la série depuis les premières générations si tu veux tout savoir. Il mérite d’être joué… Et je dis rarement ça à la légère. T’as la console ? »

Tu te doutais déjà de la réponse.

« Sinon, tu peux rester si t’as rien de mieux à foutre… Je préfère la présence d’un idiot que de m’ennuyer en solitaire. »

Tu n’aimais pas être seul.
Rester trop longtemps en tête-à-tête avec quelqu’un comme toi, c’était difficile… Même pour toi.
(c) TakeItEzy
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Yasei Cheshako
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Mer 2 Sep - 0:12

Waking up the neighbors
ft Kakeru
Tu fixes un instant le jeune homme après ce surnom qu’il vient de te donner et tu fronces les sourcils. Bon, il est vrai que Kakeru est connu pour être très vocal, mais ça te surprend un peu. Mais en même temps, combien de fois cette été as-tu eu la chance de recevoir ce merveilleux surnom ? Es-tu vraiment si étonné ? Au fond, pas vraiment... Tu aurais dû t'y attendre en réalité. Tu retrouves rapidement la sourire, poussant son surnom comme de l'eau sur le dos d'un canard, parce qu'après tout, tu n'allais pas laisser un peu de « cockyness » t'atteindre. C'est vrai que ta semaine avait été un peu plus dure mais Kakeru a toujours été comme ça, donc tu sais à quoi t'attendre. Tu finis par répondre :

- Kappukēki... pas la peine d’être vulgaire, mh ? Surtout que, si c’était n’importe qui en face de toi, je suis certain qu’il ou elle n’hésiterait pas à en parler avec ton gérant. Mais bon, tu me connais, je ne pourrais jamais faire ça. Avec qui vais-je discuter lors de mes prochaines visite ? Ça serait dommage de ne pas revoir ta petite bouille.

Il est vrai que le respect est une notion importante pour toi, mais tu sais que dns le cas de Kakeru, c'est pour provoquer. Ça reste néanmoins pourquoi tu t’es excusé auprès du jeune homme s’il s’était senti harcelé par tes propos un peu plus tôt. On t’avait inculqué dans la vie qu’il ne faut pas faire aux autres ce que l’on n’aimerait pas recevoir nous-même, c’est pourquoi tu sais où t’arrêter. C'est juste... plus fort que toi. Tu aimes complimenter les gens, surtout ceux comme Kakeru qui dégage un charme qui t'intéresse. Il est cute, et beau, malgré son attitude un peu hors de l'ordinaire... et sans oublier qu’il est un très mauvais menteur. Toi qui analyses toute situation, tu l’a vu plein de fois, en venant ici, sucette à la bouche, sans oublier qu’il y a quand même un énorme pot qui traîne sur le comptoir encore au moment où il ment. Ne pas vouloir des desserts de ta maman ? Quelle crime ! Mais quelle menterie à la fois... tu allais lui faire goûter, un jour où l'autre. C’est pourquoi tu ris en tournant la tête vers lui.

- Tu as toujours du sucre près de toi, tu crois que je n’ai jamais remarqué ? Tu ne sais pas mentir Kappukēki ! C'est pas grave si tu ne veux pas y aller, la prochaine fois, je vais t'en apporter quelques uns. Tu ne t'en sauveras pas, et je sais déjà que tu vas adorer !

Dis-tu entre deux rires. Tu ne riais pas de lui, mais bien de sa tendance à se contredire un peu facilement, surtout pour quelqu’un comme toi qui analyse toute situation de fond en comble. En plus tu es venu plusieurs fois à travers l’été, c’était difficile de te mentir sur certaines habitudes que tu avais vues souvent en venant. Peut-être que c’est ça qui déplaisait à Kakeru : le fait que tu puisses déjouer ses masques un peu trop facilement à son goût. Tu te sors de tes pensées quand tu vois du coin de l’œil que quelque chose s’approche de toi, et tu l’attrapes avant qu’il ne tombe par terre. Un jeu, et encore cette boule rouge et blanche et le nom en jaune et en bleu. Pokémon, le jeu dont tout le monde parle. Tu secoues la tête négativement et tu soupires un peu aux deux questions. Évidemment que non tu ne l’as pas, la console, tu ne fais pas partie des gens fortunés qui peuvent se la permettre. Tu es certain qu'un jour tu pourras l'acheter et tu pourras jouer, peut-être même avec le jeune homme aux cheveux roses, s'il en a envie. Si un jour, vous êtes capables d'être amis... c'est beau de rêver, tu as le droit. Mais tu souris et remercie Kakeru quand même pour son commentaire sur le jeu.

- Merci, Kappukēki . Quand j’aurai la console, un jour, je repenserai à ton conseil et je l’essaierai !

Dis-tu avec honnêteté. Évidemment, ça ne prend pas de temps avant que le mot « idiot » te soit balancé. Encore une fois, tu l'as entendu des millions de fois, mais ça te fait toujours un peu grincer des dents dans ton sourire. Tu n'oses pas trop le dire ni le laisser paraître parce que tu considère que si tu veux devenir un héros, tu dois pouvoir garder ton sang froid. Mais, c'est vrai que ton grand cœur te rend parfois sensible aux commentaire. Sourire, toujours sourire pour distraire les gens des autres sentiments. Tu finis quand même par répondre.

- être un idiot ou non à tes yeux, en autant que je sois quelque chose, ça me convient ! Enfin... je pense. Mais parfois, je me demande ce qui se cache sous toute cette couche de méchanceté... c'est peut-être pour ça que j'insiste toujours à venir te voir. Mais y'a aussi que j'aimerais bien qu'on soit amis, mais voilà, je peux pas te forcer à m'aimer non plus... mais au moins tu sais que si jamais un jour tu veux ouvrir un peu plus ton entourage... bah... je suis là.

Tu te doutes qu’il allait sûrement prendre mal ce que tu venais de lui dire mais tu le pensais vraiment. Il y avait quelqu’un de chouette sous cette couche de colère et d’immaturité, tu en es sûr. Tu ne penses pas être celui malheureusement qui réussiras à en voir un bout, puisque visiblement, te détester était l’une des activités préférées de ton interlocuteur. Mais tu souhaitais à quelqu’un de réussir à voir à travers ce brouhaha d’émotions mélangées. Tu fixes Kakeru un instant avec ton sourire puis tu descend le regard un peu avant de fixer de nouveau le mur. Tu n’avais pas nécessairement envie de partir tout de suite, surtout que maintenant tu pouvais discuter avec lui seulement, peut-être qu’il pourrait t’en apprendre plus sur les jeux vidéo. Comme celui qui vient de te montrer. Tu es si nul, selon les jeunes de ton âge, car ce sont des choses que tout le monde connaît... sauf toi. Tu as à peine accès à un ordinateur, donc disons que te tenir au courant de ce genre des choses est un peu plus... demandant !

-Sinon, tu en as un préféré toi ? un Pokémon ? Pleins de gens semblent en avoir un mais j’en connais à peine une dizaine. Je suis curieux de savoir c’est quoi le tien !
H R P
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Mer 9 Sep - 20:57
“waking up the neighbors”
ft. Shisō Furēku
I am tired of this place
Vulgaire.
Vulgaire, il l’était. Kakeru était beaucoup de choses peu flatteuses. Au plus simple, on pouvait dire qu’il était un amalgame de défauts au travers duquel osait parfois s’imbriquer une petite qualité qui n’était manifestement pas la bienvenue.
Et sa petite bouille emmerdait ceux qui venaient l’ennuyer jusque sur son lieu de travail. Il n’avait déjà pas bonne réputation… À l’école, il était reconnu pour être un élève dissipé et dérangeant dont la seule raison d’être se résumait à ses performances. Les gens le détestaient naturellement (Ils étaient tous tellement coincé du cul…) et Kakeru ne voyait pas pourquoi cette plaie devait se prolonger jusqu’au Next Stage. Il était un apprenti héros (Un mauvais apprenti héros selon l’opinion populaire) en plus d’être le fils d’un célèbre vilain ; il n’y avait que dans cette minuscule shop qu’on était censé lui foutre la paix.
C’était son royaume ici. C’était chez lui. Alors de quel droit se permettait-on d’y pénétrer pour lui faire la morale ?

« Je suis convain- »

Commence-t-il à répliquer avant de s’arrêter brusquement.
Non, mieux valait ne pas tomber dans ce genre de petit piège. Même s’il venait d’obtenir le droit de réplique, certaines situations méritaient plus de silence que de haine. Il aurait aisément pu taper une fois de plus, souligner qu’elle prendrait sans conteste l’opinion d’un squatteur (Mais certainement pas acheteur) régulier très au sérieux et que, même si c’était le cas, ce serait lui le perdant au change puisqu’il ne venait visiblement pas pour les goodies.
Mais Furēku le savait aussi bien que lui. Il n’avait pas besoin de lui jeter de telles évidences au visage. Et puis, s’acharner sur les gens sans d’autre objectif que de leur cracher dessus n’était pas plus agréable pour lui que pour les autres. De base, Kakeru n’était pas aussi virulent.
C’était un thug life, le roi de la street… Mais ça ne justifiait probablement pas que le ¾ de ses paroles soient des insultes.

Tu as toujours du sucre près de toi, tu crois que je n’ai jamais remarqué ? Tu ne sais pas mentir Kappukēki ! C’est pas grave si tu ne veux pas y aller, la prochain fois, je vais t’en apporter quelques-uns. Tu ne t’en sauveras pas, et je sais que tu vas adorer !

D’instinct, le rosé jette un œil par-dessus son épaule afin d’admirer le pot de sucettes près de la caisse. Il soupire : le blanc est tenace.
Il ne lâche pas le morceau, s’en-tête plus que ce que Kakeru mérite que l’on fasse pour lui. Il ne sait pas gérer ça ; les petites attentions, les actes de gentillesse désintéressés… C’est bizarre. Lui ne fait jamais rien pour rien. Quand il est sympa, c’est pour tromper la vigilance des gens et pour gagner des points qu’il n’hésitera pas à condamner au moins pépin. Quand il est sympa, c’est par pur instinct de survie.
Difficile de croire que tout le monde n’est pas comme ça.

Heureusement, la conversation dévie rapidement pour s’orienter vers l’objectif premier du magasin.
Évidemment qu’il n’a pas la console. Ça, Kakeru le savait déjà, il n’avait posé la question que par habitude ou par principe… S’il l’avait possédé, probablement que Furēku ne ferait pas tout ce chemin que dans l’objectif de le voir lui (Même s’il ne comprenait objectivement pas comment quelqu’un pouvait souhaiter le voir à ce point… Kakeru était cool, il était au sommet de la chaîne alimentaire et il régnait d’une main de fer sur le monde, mais quand même. Les gens ne l’aimaient pas.) et qu’il aurait acheté un peu plus souvent.

Une fois au moins. Ce qui n’avait jamais été le cas.
Kakeru avait donc posé la question en toute connaissance de cause. Ce n’était qu’une façon pour lui de changer de sujet et de, peut-être, réussir à se soustraire de cet affreux surnom.

Être un idiot ou non à tes yeux, en autant que je sois quelque chose, ça me convient ! Enfin… Je pense. Mais parfois, je me demande ce qui se cache sous toute cette couche de méchanceté… C’est peut-être pour ça que j’insiste toujours à venir te voir. Mais y’a aussi que j’aimerais bien qu’on soit amis, mais voilà, je peux pas te forcer à m’aimer non plus… Mais au moins tu sais que si jamais un jour tu veux ouvrir un peu plus ton entourage… Bah… Je suis là.

Soupir. Soupir à s’en fendre l’âme, à faire pâlir de jalousie le plus désintéressé des hommes.
Gardant les yeux rivés sur l’étagère de jeux, Kakeru écoute les battements un peu trop rapide et préoccupés de son cœur. Instinctivement, il tente de ralentir sa circulation afin de ralentir le rythme et de masquer son trouble. Il déteste être pris de court, déteste qu’on le traite comme ça. Déteste être traité comme un mec comme les autres, comme un être humain normal.

« Enlève-toi tout de suite ça de la tête… On sera jamais potes toi et moi. Je fais pas dans la tendresse, l’amitié c’est pas mon truc. »

Parce que je serai toujours supérieur à toi.
Parce qu’il refusait d’être l’égal de qui que ce soit. Kakeru était plus. Largement plus.
Il n’avait que des pions à ses pieds, il n’avait pas d’ami et c’était (probablement) par choix. L’amitié, il n’en avait rien à foutre.

Décidant de ne pas rester sur cette note afin de ne pas rendre encore plus pénible sa dernière heure, il prend toute fois une grande inspiration puis adresse un sourire insouciant à son invité du jour en se retournant.
Son sourire n’est que de courte durée, sitôt remplacé par une expression de surprise lorsqu’il est confronté à la question de l’autre.

« Qu’une dizaine hein… T’as du retard à rattraper. Considérant qu’il y en a plus de mille-cinq-cents…. C’est difficile de choisir un préféré. », commence-t-il en regardant la rangée de peluches et la pochette du jeu entre les mains de Furēku.

D’un air désintéressé, il ramène doucement ses bras derrière sa tête afin de s’étirer puis replace nonchalamment son ce pull beaucoup trop grand pour lui.  

« Salarsen… C’est mon préféré je crois. Il a une tête sympa et il pue la classe, mais je ne te le décris pas plus que ça. »

Dit-il simplement en tendant une main vers le blanc afin de récupérer la pochette marketing.

« Je te laisserai le découvrir par toi-même… Ça te botterait que je te prête ma console et le jeu ? De toute façon, je suis coincé ici jusqu’au début du trimestre donc je n’ai pas vraiment le temps de jouer. Autant que ça serve. »

Se justifie-t-il.
Kakeru n’était pas mauvais : il était maladroit et il réagissait toujours à l’extrême lorsqu’il était dans une situation qu’il ne contrôlait pas.
Il n’était pas nuancé, manquait cruellement de tact et jouait des gens comme d’un mauvais jeu… Mais cela le rendait-il fondamentalement mauvais ? Pouvait-on être si mauvais que ça lorsque notre rêve était de devenir un héros ?
Le plus grand de tous les héros ?
De toujours, il se cachait derrière l’excuse d’un sang à nettoyer et d’une réputation à effacer, mais c’était un peu plus que ça. Au fond de lui, il n’entendait qu’à prouver qu’il valait mieux que son père et qu’il n’avait pas pour objectif de semer le malheur sur son passage comme l’avaient fait ses pauvres parents.
Il voulait être moins égoïste que cela. Moins centré sur lui-même… Et même si le chemin promettait d’être long, l’espoir n’était pas encore totalement éteint.
(c) TakeItEzy
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Yasei Cheshako
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Yasei Cheshako
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Mer 23 Sep - 23:38
Waking up the neighbors
ft Kakeru
Tu souris un peu. Tu sais qu’il commençait à vouloir te répondre mais qu’il se retenait, et c’est un peu ce que tu espérais. Le voir un peu dans ce petit embarras, c’était mignon à tes yeux. Le faire réfléchir ne fait pas parti de tes objectifs, parce que tu n’es pas nécessairement ce genre de personne à se croire supérieur, voir moralisateur. Tu sais à peine ce qu’est la morale du haut de tes quinze ans, mais en réalité, personne ne sait réellement ce qu’est la morale spécifiquement. Personne ne pourra donc l’inculquer à Kakeru. À tes yeux, Kakeru n’est pas un être comme les autres. Il n’est pas supérieur à personne, mais il n’est pas inférieur non plus. Il a un quelque chose, une étincelle que tu penses qui n’attend qu’exploser. Tu ne doutes pas de ses capacités à devenir un super héros. Tu as appris que, malgré son mauvais caractère, il n’avait pas l’air si mauvais dans ses classes de Jusho, donc qu’il pouvait se concentrer et ne pas être un peu désagréable quand il en avait besoin. Il était beau aussi, c’est pourquoi il attirait ton attention au début de l’été et que tu continues de flirter avec lui après tout ce temps. C’est drôle de flirter, surtout avec Kappukeki.

Tu l’as coincé, il se rend vite compte que son histoire sur le sucre ne tient pas, et pour toi, c’est une petite victoire en soi, tu te dois d’au moins te l’avouer. Très rares sont les fois où Kakeru se laissait échapper et te permettait de gagner sur ce plan.  LE plan cognitif, quelque chose que toi et Kakeru semblez tous les deux comprendre au-dessus de la moyenne. Les analystes, c’est bien à Jusho qu’ils se trouvent.
Évidemment, le peu d’espoir que tu avais mis dans la possibilité de te faire ami avec Kakeru s’est bien vite dissipé à la suite du long soupir révélateur de ton interlocuteur. Dans un sens, tu t’y attendais, mais de l’autre côté, entendre ces paroles sortir de sa bouche te fendes un peu le cœur. Socialiser était facile pour toi, mais la différence entre être sociable et être amical est grande. Tu as peu d’amis, malgré tes capacités sociales qui sont, soyons francs, beaucoup plus grandes que celles de l’adolescent aux cheveux rose bubblegum. Tu pousses un soupir, un peu moins exubérant, mais démontrant ta certaine déception, mais tu retrouves ton sourire rapidement, parce que sourire est plus important que de te morfondre. Enfin, tu lui réponds  :

- Bon, d’accord, je peux pas trop t’en vouloir. Au moins, je peux vivre en paix maintenant que je t’ai mis au courant.

Ton sourire, il semble tatoué sur ton visage. Tu ne le perds jamais longtemps, encore moins dans une situation comme celle-là. Tu t’étires un peu à ton tour puis tu fixes un instant Kakeru, et ses vêtements trop grands. Depuis le début de l’été, ça te trottait dans la tête, ce choix vestimentaire, enfin, si ce l’était vraiment. Comme tu ne sais pas grand-chose de lui, tu ne pourrais dire s’il s’agit là d’un choix ou bien d’une obligation. Quoique… s’il travaille et qu’il fait assez d’argent pour jouer aux jeux vidéo et avoir ses propres consoles, il a sûrement assez d’argent pour s’acheter des vêtements qui lui faisaient à merveille. Tu en conclus donc que c’est un choix. Pourquoi ? Cacher son corps ? Être confortable ? Un peu des deux ? Ça lui va bien, ça tu ne peux pas le nier.
À cet instant, tu te rends compte que tu venais de le fixer un peu, pour analyser, mais s’il ne sait pas, ça peut sembler louche, donc tu souris juste plus grand, et hoche la tête quand tu entends ses mots. Salarsen, tu regarderas cela plus tard si tu as la chance de te rappeler du nom. En voyant sa main se tendre, tu fixes la pochettes du jeu entre tes mains, tu l’analyse une dernière fois pour scruter les créatures qui la recouvre, puis tu lui rend, surpris par sa demande qui réussi à te prendre de cours à ton tour. Tu sens la chaleur qui veux te monter au visage donc tu pousse un petit rire que tu tentes jovial, mais qui laisse paraître une partie de ta nervosité.

- Je- enfin, je dirais pas non, si tu es sûr que ça ne te dérange pas. Merci, c’est vraiment gentil.

Tu oubliais parfois que la maladresse des gens ne signifiait pas qu’ils étaient mauvais. Kakeru n’était pas mauvais, tu le savais, mais disons qu’il était capable de mordre fort, et que ses dents étaient pointues lorsqu’il le fallait. Tu le remercies encore en prenant la console dans tes mains, surpris. Jamais tu n’aurais crû pouvoir tenir un tel objet dans tes mains. C’est pour toi l’équivalent du Saint Graal. Tu allumes la console puis tu laisses tes doigts explorer les boutons, ainsi que la réaction et les actions posées par le personnage. Peu à peu, tu te laisses entraîner dans l’univers de ce jeu.

Mais, à peine 5 minutes plus tard, tu te rends compte que tu tiens la console de Kakeru, et que, s’il arrivait quelque chose, tu ne pourrais pas rien faire pour te racheter. Tu ne pourrais pas lui en payer une nouvelle, i même un nouveau jeu. Tu deviens soudain conscient que n’importe quelle maladresse pourrait te coûter ce que tu ne pourrais jamais t’offrir. Tu t’arrêtes donc de jouer et tu te tournes envers Kakeru, visiblement embarrassé, et pris de court. La console est de nouveau en sécurité, sur le comptoir, là où tu ne peux rien lui faire qui pourrait l’endommager. Retrouver ton sang froid, c’est tout ce que tu arrives à faire. Tu souris puis tu fixes le jeune homme un moment avant de parler :

- Merci Kappukeki, mais je vais devoir y aller, mes parents doivent m’attendre à cette heure au restaurant. J’ai hâte d’un jour pouvoir découvrir plus de ce jeu vidéo ! On se revoit bientôt ? J’espère que tu passerais quand même nous voir si ta dent sucrée manque d’un petit quelque chose.  Au plaisir de revoir tes beaux yeux dans un avenir rapproché !

Tu lui lances un clin d’œil. Un peu charmeur, certes, mais surtout joueur. Et sur ce, tu t’empresses de sortir du magasin où est employé le jeune homme, te disant que tes parents auraient réellement besoin d’aide, alors que tu essaie juste vraiment de cacher la soudaine panique qui t’es apparue en jouant. Une chose était sûre : tu n’allais devoir rien à personne d’autre, seulement à tes parents. C’est tout…
H R P
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