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On nomma ce terrible jour comme tel : la Trahison. La figure d’espoir ayant abandonné les siens ainsi que sa patrie, le visage du Japon changea du tout au tout. On savait les Alters dangereux, mais à quel point ?

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 Rencontre à Kyoto | Nana

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Lun 24 Aoû - 20:23
Kyoto – Il y a quatre mois.

La salle était formidablement bien éclairée. Hommes et femmes portaient leurs plus belles parures tandis qu’un individu d’un âge certain prit la parole. A en juger par sa tenue, ses manières mais aussi par les nombreuses personnes qui l’entouraient, il s’agissait sans nul doute d’une personnalité importante de la ville. Après s’être raclé la gorge de façon excessivement bruyante, comme pour indiquer à tout le monde sa prise de parole imminente, il entama une tirade préparée de longue date :
« Mes chers amis ! Nous sommes tous réunis ici afin de remercier les héros pour leur intervention. Sans leur précieuse aide, je n’ose imaginer ce qu’il serait advenu du temple Kamimizu. Comme vous le savez, ce dernier a récemment subi de graves dommages mais grâce au ciel et à l’intervention de ces braves gens ici présents, le pire a été évité. Je lève mon verre aux héros. »
Le maire s’arrêta, effectua un geste gracieux de la main et leva sa coupe. Toutes les personnalités conviées firent de même et il termina sa prise de parole par ces quelques mots, tout en sobriété :
« Aux héros ! »
Shiohara leva un verre vide, porta un toast fictif puis reposa aussitôt le récipient.  Comme souvent, l’adolescente ne se sentait pas à sa place et le fit comprendre à sa mère. Enfant et parent avaient développés des compétences bien singulières en matière de communication non verbale. La première cherchait par tous les moyens à s’en aller d’ici tandis que la seconde sommait à sa fille de rester en place et de ne pas lui faire honte.
Comme indiqué précédemment, Shiohara n’était pas dans son élément. Outre l’inconfort de la robe, elle ne voyait pas en quoi sa présence en ces lieux était requise. Pour cause, on l’avait invitée en sa seule qualité de fille du conservateur du musée nationale de Kyoto. C’était un jour important pour son père. Un temple réputé de la ville avait failli brûler quelques jours plus tôt et le paternel de la Kiyoomi avait pour mission de parler du patrimoine aux héros mais aussi aux différents donateurs ici présents. Shiohara aimait les musées, les œuvres artistiques et culturelles en règle générale. En revanche la demoiselle appréciait bien moins ces soirées où il fallait faire bonne figure et plaire. D’autant qu’elle n’était pas douée pour cela et préférait allait se coucher. Dans quelques mois auraient lieu son examen et, d'après son avis qui n'était pas un humble, elle n'avait pas de temps à perdre en mondanités.

Le regard dépité de Shiohara croisa celui de son père qui, en réponse, esquissa un sourire et lui fit signe. Il venait de la sauver.
« Je crois que papa t’appelle. Il veut sûrement te présenter à quelqu’un. »
Une fois sa mère partie, Shiohara se leva de son siège puis marcha en direction du buffet. Elle esquissa un sourire à la vue des différents mets proposés. Dans toutes ces soirées organisées par la préfecture, les mêmes traiteurs réalisaient les mêmes amuse-bouche. Encore et encore. Elle se saisit d’une bouchée de pain au saumon et l’engloutit avant de fixer la sortie du regard. Une main passa près du buffet et elle ne put s’empêcher la réflexion suivante :
« Je ne ferai pas cela si j’étais vous. »
D’après elle, les gelées de crabes étaient infectes. Shiohara avait eu la mauvaise idée d’en goûter il y a quelques années. Prévenir la demoiselle au teint mat qui se trouvait à ses côtés était en quelque sorte un acte héroïque. Et Shiohara était une héroïne en herbe. D’ailleurs, c’est en cette qualité d’héroïne en herbe que – lorsque ses yeux remontèrent afin de rencontrer ceux de son interlocutrice – elle s’exclama :
« Vous êtes Mama Ammo. »
Cela ne s’entendait pas au son de sa voix mais il y avait une forme de surprise chez Shiohara. Des héros un tant soit peu connus avaient donc participés au sauvetage du patrimoine Kyotoïte.
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Shishibi Nana
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Jeu 27 Aoû - 10:33
RENCONTRE À KYOTO
ft. Shiohara
La technique du titre original


On sous-estime grandement la puissance des mini saucissons. La tristesse face à cette tragédie me fit amèrement regretter d’être venue à cette soirée. Pourquoi n’ont-ils pas mis ces délices divins ? Qui sait si je me remettrais ou pas de cette trahison des plus… oh des p’tits pâtés ! Nevermind, best night ever. Du coup ouais, vous me connaissez (oupah), j’étais la demoiselle qui restait à peu près toute la soirée à fusionner avec le buffet. Non pas parce que j’étais timide ou nerveuse, juste… you know, food. Là c’est le moment où j’explique pourquoi je me suis retrouvée dans cette situation. Long story short c’était une espèce de soirée de remerciement pour avoir sauvé le temple Kamimizu des flammes. Le reste de Daiki et moi, on ne va se mentir, on était surpris d’un tel acte de remerciement. Après je présume que c’était une façon comme une autre de montrer sa gratitude… à condition d’être riche of course.

Le discours du Monsieur était joli, mais peut-être un peu trop formel à mon goût. J’y aurais mis un peu plus de pep. Les américains, eux, ils savaient comment exécuter des discours épiques. Je levais ma coupe de vin pour trinquer avec les autres et pris une gorgée qui me fit grimacer. Je n’ai jamais été une amateure d’alcool. Je me permis de sortir une petite bouteille de SevenUp miniature de mon sac à main afin de diluer un peu le liquide blanc. Petite gorgée, aaaah, beaucoup mieux ! Je rangeais l’arme du crime dans ma bourse, ni vue ni connue.

Ce genre de soirée était… comment dire. Je n’avais pas envie d’utiliser le mot ennuyant, mais disons simplement que j’aurais préféré rester dans mon salon à regarder un film d’horreur avec un pot de crème glacée. Mais bon, au moins j’avais mes collègues de travail qui venaient me voir de temps en temps. Il y avait aussi un jeune homme, pas loin de mon âge, probablement un peu plus jeune. Il était clairement en train de me draguer, ce qui était flatteur, mais je n’étais pas en recherche d’une relation amoureuse en ce moment du coup je faisais simplement semblant de ne pas comprendre ses avances tout en m’engouffrant de crevettes à l’ail. Il a fini par s’épuiser et partit pécher ailleurs. Pécher ou pêcher ? Oh bah les deux fonctionnent, hihi.

Le temps passa et je pus entendre au loin mon lit me supplier de revenir. Peut-être que si je feignais une urgence, ils me laisseraient partir… hmmmmm. Je devrais réfléchir à tout ça en plongeant dans la deuxième vague d’ors-d’œuvres. Je pus clairement apercevoir les travailleurs me juger un tout petit peu du regard pour avoir vidé la moitié de la table à moi toute seule. Ce n’était pas de ma faute si les amuses-bouches étaient aussi amusantes ! Elles me provoquaient avec leurs ornements à trois étages ! Du coup, pendant que je faisais le ménage sur la table, je m’approchais dangereusement des gelées de crabe lorsqu’une voix me stoppa. Qui osait me priver de nourriture ? Je tournais la tête vers l’interlocutrice, une adolescente aux cheveux enflammés (sens figuré, quoique le sens propre n’aurait pas été si surprenant). Je fronçais des sourcils et plissais les yeux, pleine de convictions. Sans dire un mot et tout en gardant l’eye contact avec la jeune fille, je dirigeais leeeeentement ma main vers l’une des gelées de crabe pour en empoigner un et le ramener tout aussi lentement dans ma bouche. J’allais lui montrer que rien ne m’empêcherait d’être HEUREUSE.

Ma bouche se froissa lorsque mes papilles gustatives entrèrent en contacte avec la substance. C’était immonde, infecte, à en pleurer, mais il était hors de question de prouver à cette inconnue (qui voulait seulement me sauver la vie mais osef) qu’elle avait raison et que j’aurais dû l’écouter. De ce fait, je mâchais lentement, trèèèèès lentement devant Cheveux de Feu. Heureusement, le malaise s’estompa lorsque l’adolescente me reconnut. Je me mis à tousser, me retenant le plus possible de ne pas cracher cette stupide gelée.

- *tousse tousse* Oui c’est bien moi. À qui ai-je *tousse* l’honneur ?
(c) TakeItEzy
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Ven 28 Aoû - 22:15
Malgré le conseil – avisé – de Shiohara, la demoiselle au teint mat jugea bon de goûter la gelée. La rouquine, dans toute son inexpressivité, ne sourcilla pas. Pourtant, elle éprouvait un curieux mélange de sentiments, comprenant compassion, dégoût et incompréhension. Qu’à cela ne tienne, elle l’avait mise en garde. Le reste n’était pas de son ressort.

« Shiohara. Kiyoomi Shiohara. Je suis ici par la faute de mon père, conservateur du musée national de Kyoto. »
« Par la faute » et non « grâce à » car qu’on se le dise, si ça n’avait tenu qu’à elle, l’héroïne en herbe serait restée tranquillement chez elle. En tout cas, elle était ici. Face à Mama Ammo, une héroïne réputée qui en un sens faisait office de modèle pour elle.
« J’imagine que si vous êtes là, c’est que vous avez participé à l’opération de l’autre jour. Au nom de tous les habitants de cette ville, je vous remercie. »
Tous les habitants de cette ville n’avaient pas autant d’estime pour la culture et l’art que l’adolescente néanmoins, dans un désir de formalité qui ne lui ressemblait guère, Shiohara avait juger bon d’impliquer toute la population dans son propos. Dans la foulée, elle s’inclina poliment puis repris :
« Je dois prendre congé. J’ai à faire. »
Faux. Elle n’avait rien à faire. Du moins rien à faire d’essentiel. Malgré tout, Shiohara souhaitait prendre la poudre d’escampette avant que sa mère ne revienne. Son père avait fait diversion pour elle mais l’ouverture créée par le conservateur de musée était éphémère.
« C’était un plaisir de vous rencontrer. Nous nous reverrons. J’en suis certaine. »
Ça pour l’être, elle l’était. En tant que fan absolue de l’héroïsme et des héros dans leur généralité, Shiohara avait eu vent des rumeurs selon lesquelles Mama Ammo était professeure au sein d’une des quatre agences nippones. Ceci-étant, elle aurait probablement le loisir de la rencontrer au cours de son examen ou – dans le pire des cas – par la suite, au cours de sa carrière. C’est en tout cas sur ces mots laissant planer une part de mystère que la future héroïne quitta les lieux sans plus de cérémonie. « Une rencontre brève mais intense » comme dirait l’autre. A cet instant, Shiohara ne se doutait pas qu’elle reverrait son interlocutrice du soir bien plus tôt que prévu.

***

Deux jours plus tard, sur un terrain vague délaissé à l’extérieure de la ville, Shiohara s’exerçait. Elle avait fait de cette zone son territoire. Un lieu propice à l’entraînement de par sa très faible fréquentation. Il y avait ci et là quelques objets, des pneus, des canettes écrasées. Tout autant de choses à animer pour Shiohara. Après un contact prolongé avec une chaise d’extérieur fracassée, l’objet s’anima d’une volonté. Incapable de contrôler le caractère donné à l’item, la Kiyoomi avait confié à la chaise une part de sa malice. Aussi, cette dernière marcha – il est plus exact de dire qu’elle boita – vers l’ouest, jusqu’à rejoindre une silhouette déjà observée par l’adolescente quelques jours auparavant. La chaise heurta la silhouette et Shiohara – qui poursuivait alors l’objet – souffla :
« Oh, encore vous. »
Mama Ammo, encore elle, oui. C’est avec un tact digne d’un hippopotame que Shiohara avait pensé à voix haute.
« Désolé. J’essaie de contrôler ce … »
Elle pointa l’objet du doigt et comprit bien vite que ce qu’elle disait ou allait dire n’allait pas faire grand sens. Elle essayait de contrôler une chaise cassée qu’elle avait animée ? Réellement ? Quoiqu’il en soit et sans se lancer dans de grandes explications, elle poursuivit :
« Enfin bref. C’est compliqué à expliquer. Que faites-vous ici ? »

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Shishibi Nana
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Mer 2 Sep - 10:54
RENCONTRE À KYOTO
ft. Shiohara
If you like it you better put a name on it




Je tentais tant bien que mal de ne pas succomber à l’atrocité qui se dandinait à l’intérieur de mon orifice buccal. Heureusement, Ma nouvelle meilleure amie, Kiyoomi Shiohara, rendit la douleur un peu plus supportable en ne me jugeant que du regard et rien d’autre. Les trente secondes qui suivirent furent emboîtées par du small talk, des remerciements mondains et une légère envie d’uriner pour ma part. Aussi étrange que cela puisse paraître, cette Shiohara avait quelque chose de… distingué. Like she didn’t belong her. Ou plutôt qu’elle ne voulait pas être ici. Lorsqu’elle prit congé, une collègue me rejoignit, me faisant comprendre qu’il s’agissait de la fille du conservateur du musée d’art de Kyoto (ça faisait beaucoup de D). Je souris, également certaine que nous nous reverrions un jour… peut-être plus vite que l’on ne pense même.

***
Deux jours plus tard, je me retrouvais non loin d’une espèce de décharge publique. Enfin non, on ne parlait pas d’un dépotoir, disons plutôt une ancienne zone industrielle abandonnée ? Eh, close enough. Je fixais l’écran de mon capteur GPS, observant le petit clignotement vert qui semblait relativement statique. J’avais bien fait de placer un capteur GPS dans les cheveux de Shishi, sinon ça aurait été galère de la retrouver, n’est-ce pas ? Il était très tôt le matin et le soleil n’en était qu’à son Dawn Hour. La température était si confortable et le vent nous caressait les fesses avec tendresse. J’observais Shiohara d’une distance suffisante pour ne pas me faire repérer à la seconde près. C’était sans compter sur la chaise vivante qui se heurta à mes jambes sans aucune pitié. Oh well je ne serais pas restée camouflée longtemps ! La chaise finit donc par me faire du gringue sans aucune pitié et Shishi me reconnut avec un enthousiasme légendaire… dans ce sens qu’on n’est pas sûr s’il existe. Shishi se mit à explique le pourquoi du comment elle était ici, mais elle n’avait aucunement besoin de dire quoi que ce soit. Il était évident que son Alter s’agissait d’une forme plus ou moins classique de don de vie. J’adorais ce genre de pouvoir, vous savez pourquoi ? Parce que ça complémentait extrêmement bien avec moi.

- Comment appelles-tu tes animations ? Marionnettes ? Serviteurs ? Esclaves ? Il te faut choisir un nom défini pour eux, car ils ne sont pas que des objets inanimés sans valeur. À partir du moment où tu leur donnes vie, ils sont une partie de toi. Tes amis ? Enfants ? Soldats ? Dans tous les cas, il est de ton devoir de les traiter comme tes égaux, tes partenaires. Vous êtes une équipe et tu en es la capitaine. Tes Mignons ? Matelots ? Jouets ? La première étape pour accéder au contrôle total à un Alter de ce genre est de mettre un mot sur tes créations. Un terme précis qui définira le contrat que tu crées avec tes animations.

Je me penchais de me mis à caresser la chaise comme si elle était un chien. La malicieuse petite chose s’agita, puis se calma pour au final relativement apprécier l’affection. Je me relevais et approchais de Shishi, sourire confiant au visage.

- Une fois que tu m’auras donné une réponse, nous pourrons commencer l’entraînement, si tu veux bien sûr.
(c) TakeItEzy


*Correction à venir*
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