Everyone want to be a cat [Saotome Taiga]

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Everyone wants to be a cat

Va dans un bar à chats, qu'ils disaient, ça te fera une belle pause, qu'ils disaient. Certes, Hikaru était plutôt épuisée ces derniers jours avec toutes les recherches qu'elle faisait, comme en témoignaient les cernes présentes sous ses yeux. Mais de là à se retrouver dans ce genre d'établissements ? Meh, en même temps, on lui avait pluss ou moins forcé la main, en lui donnant un bon gratuit pour un établissement qui, heureusement semblait assez fréquentable, du nom de Nekorobi. Bah, au pire elle y passerait juste prendre un café avant de repartir...

Ne mettant pas son costume d'héroïne, la jeune femme prit néanmoins les précautions de base en ayant avec elle ses gants et bottes de combat. On ne sait jamais, elle pouvait tout à fait tomber sur un vilain et n'ayant pas d'Alter, elle était entièrement dépendante de ses outils. C'est donc vêtue d'un simple jean bleu avec une chemise blanche sa veste que la jeune héroïne entreprit de s'y rendre. Au moins il faisait assez beau et Dieu merci, aucun vilain à l'horizon. Tant mieux, la jeune rousse n'avait clairement pas envie de se fritter aujourd'hui mais juste prendre une pause bien méritée.

Au moins, le café était juste à côté, dans laquelle Logicielle passait le plus clair de son temps, réduisant ainsi de beaucoup le trajet ; à peine une dizaine de minutes. Il était à Koto et semblait d'apparence assez propre sur lui, en tout cas, pas le genre d'établissements à être tenu par des yakuzas, tant mieux. En rentrant à l'intérieur, Hikaru constata que le lieu était plutôt joliment éclairé, bien entretenu et tout ça dans une ambiance plutôt posée. Il y avait quelques chats à disposition pour passer du bon temps. Hum, il y avait aussi quelques filles pour faire le service, avec des uniformes de soubrettes qui au moins n'étaient pas vulgaires. Petite particularité, elles avaient toutes des oreilles et une queue-de-chat. Hum, cela réveillait en Hikaru des kinks insoupçonnés, mais l'héroïne se devait de garder son sérieux, du moins en public. Déjà que les héros n'avaient pas la côte en ce moment, autant éviter de passer pour une détraquée sexuelle...

« Au moins ils font des économies de budget avec ton Alter, même pas besoin de payer le costume. »

Aïe. À peine l'employée qui devait s'occuper d'elle faisait son apparition que son tact légendaire reprenait du service. Décidément. En même temps, la jeune fille qui se présentait devant elle pour la servir avait tout d'une jeune fille hybride, avec quelques touffes de fourrure, une longue queue et des oreilles tout à fait naturelles. Et en plus, comme elle était plutôt jolie pour une gamine, elle devait attirer les curieux et les adolescents en chien. Le patron avait décidément trouvé un bon filon à exploiter. Par contre, elle ne semblait pas vraiment en âge de travailler dans un établissement comme ça, ressemblant plus à une lycéenne qu'autre chose. Peut-être avait-elle des problèmes d'argent ?

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TOUT LE MONDE VEUT DEVENIR UN CAT ♫
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C’est au beau milieu de l’arrondissement de Koto, sous les ombres gigantesques des buildings du quartier d’Ariake, que tu te délectes avec appétence d’un rail d’herbe à chat. Sous le toit de cette petite échoppe qui a comme devanture une adorable paire d’oreilles de chat, tes pupilles se dilatent et sur la table en bois de la salle de repos, tes griffes claquettent faiblement en rythme de plaisir. Tu inspires un bon coup, sentant tes muscles tendus d’un trop-plein de fauve, se relâcher dans un franc soupire. Il te faut au moins ça pour travailler ici. Surtout aujourd’hui. Nombreux sont les curieux qui auront remarqué que la maison Nekorobi offrait en ce jour un service un poil diffèrent. Si il était d’usage que tu ne t’occupes que des chats du café ainsi que du service, c’est avec un étrange mélange de dépit et d’enchantement que tu t’appliques à défroisser ta robe de maid.

Ta queue fouette l’air avec agacement, tandis que tes oreilles, droites comme des « i », indiquent un calme déroutant. Tout ton corps est dans un vicieux enchevêtrement d’émotions contradictoires. Mais tu as comme qui dirait l’habitude. N’en déplaise, dès que la petite cloche de l’entrée retentis, te voilà brusquement nerveuse. Tes collègues étant déjà occupés avec leurs propres clients, celui-ci est pour toi.

Tu guignes alors furtivement vers l’angle opposé de la porte et en plissant les yeux, pupilles aussi rondes que des balles de golf, entrevois celle dont tu as désormais la charge. Formant courage en quelques grognements intérieurs, tu te présentes à la jeune femme.

▬ Bienvenue Maitr- Tu bloques. Croquant tes lèvres de honte, sentant tes poils se soulever d’agacement, tu finis par inspirer une nouvelle fois, passant ta langue râpeuse sur tes crocs visibles et reprend. ▬ B-bienvenue Maitresse… Ça t’arrache un feulement désabusé et tes griffes se plantent légèrement dans le menu que tu tiens entre les pattes. Heureusement que tu as sniffé de l'herbe avant de prendre ton service... Sinon, allez savoir ce qu'il se serait passé.

C'est la queue en turbo fouet que tu guides ta « maitresse » au sein même du café, en son centre, là où trône fièrement un magnifique arbre à chat d’une qualité exceptionnelle. La paille qui enroule le tronc principal est une merveille, pour ne pas dire le meilleur !

Puis vient une remarque. LA remarque. Habituée, tu l'es, et pourtant tu n'as pas meilleure réflexe que de laisser échapper un petit rugissement. Était-ce une forme de défi ? Ou bien d'irritation ? Il se pourrait que cela soit les deux. Tu as beau avoir l'alter à fleur de peau, grâce à l'herbe à chat tu parviens à garder un certain self-control. Tu arrives même à te faire "souriante". Invitant la demoiselle à prendre place sur l'un des nombreux coussins au centre de la pièce, tu lui offres ton plus beau sourire carnassier en t'accroupissant devant elle.

▬ Ma maitresse devrez plutôt s’estimer heureuse de la qualité de nos services nyah~ Ce miaulement, crachouillait avec un peu trop de violence, s’accompagne d’une tape de menu sur la tête bien mérité, et surtout parceque tu n'as rien trouvé de plus soft pour lui donner un coup...urgh...! ▬ Ainsi, puis-je vous recommander un chocofroid FuwaNeko ainsi que… Tu te retournes, psstpssst un des chats présents qui rapplique pour se frotter sur tes jambes. Mr.Pirate ! L'un est la boisson la plus chère du menu, l'autre est un chat racé blanc qui en cette période de l'année... a belle malice à perdre tous ses poils.

On a vu mieux comme façon de faire sa rancunière, c'est vrai... Mais t'aime vraiment ce job, t'as pas envie de le perdre....Tu te dis que tu auras tout le plaisir de te défouler demain, dans ton cours de combat à la Yuei. Pour l'heure tu fais tout ton possible pour retenir tes pulsions de gros chat sauvage.

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Visiblement la jeune fille semblait agacée, même si elle se montrait assez professionnelle pour ne pas mettre son poing dans la tronche d'Hikaru. Et elle y serait très certainement arrivé, étant donné la différence de capacités physiques entre les deux femmes. Néanmoins, la réplique passive-agressive que lui répondit l'altérée fit sourire l'héroïne. Pourquoi ne pas la taquiner un petit peu ? Ceci dit, elle écouta tout de même ce que cette dernière racontait, elle lui conseillait donc quelques petites choses, comme une boisson au nom assez étrange et la présence d'un chat, pour lui tenir compagnie. Après tout, pourquoi pas ?
Au moins, le café était juste à côté, dans laquelle Logicielle passait le plus clair de son temps, réduisant ainsi de beaucoup le trajet ; à peine une dizaine de minutes. Il était à Koto et semblait d'apparence assez propre sur lui, en tout cas, pas le genre d'établissements à être tenu par des yakuzas, tant mieux. En rentrant à l'intérieur, Hikaru constata que le lieu était plutôt joliment éclairé, bien entretenu et tout ça dans une ambiance plutôt posée. Il y avait quelques chats à disposition pour passer du bon temps. Hum, il y avait aussi quelques filles pour faire le service, avec des uniformes de soubrettes qui au moins n'étaient pas vulgaires. Petite particularité, elles avaient toutes des oreilles et une queue-de-chat. Hum, cela réveillait en Hikaru des kinks insoupçonnés, mais l'héroïne se devait de garder son sérieux, du moins en public. Déjà que les héros n'avaient pas la côte en ce moment, autant éviter de passer pour une détraquée sexuelle...

« Ça me va, ouais. »

En tout cas, la jeune fille semblait plutôt agitée. Et quand le chat arriva sur les genoux d'Hikaru, qui commençait déjà à perdre ses poils, elle comprit. Ah d'accord, elle voulait la jouer comme ça ! Pourquoi pas, après tout ? Heureusement, Hikaru n'était pas quelqu'un qui accordait beaucoup de soins à son apparence et elle achetait tous ses vêtements en promotion, histoire de faire des économies pour ses inventions. Elle ne s'en formalisait donc pas et tout en caressant la tête du chat afin de faire ronronner ce dernier, la Nanahara continua de parler.

« J'aimerais mon café avec deux sucres, s'il vous plaît. »

Pour l'instant, elle restait assez tranquille, attendant simplement sa commande. Hum, qu'est-ce qu'elle pouvait bien dire pour embarrasser cette petite gamine qui essayait de se jouer d'elle ? Hum... Oui, pourquoi pas ! C'est avec un sourire narquois, que la jeune femme attendait donc tranquillement sa servante du jour. Ah, si seulement elle pouvait avoir une petite assistante comme ça dans un costume mignon, ça mettrait un peu de couleur dans sa journée. Dans tous les cas, la petite serveuse, qui ne devait même pas avoir dix-huit ans fit son retour.

« En tout cas, le lieu est très agréable. C'est juste dommage que vous n'ayez pas l'air d'être majeure. Les neko-girl en costume de soubrette ça a toujours été mon kink. Avec quelques années en plus, je vous aurais bien demandé votre numéro. »

Vu la façon dont elle avait réagi juste avant, ça avait l'air d'être une sanguine dans l'âme alors la taquiner un peu, histoire de voir où étaient ses limites. Et si elle la vouvoyait, c'était pour voir aussi comment elle gérait un peu les changements de tons. C'est ce qu'elle aimait faire, la petite Hikaru pour se défouler un peu, toucher du bout de l’orteil la limite des gens et s'amuser de leur réaction. C'est cependant d'un air plus « sérieux » qu'elle continua sur sa lancée.

« En tout cas vous avez l'âge d'être encore au lycée. Normal ou héroïque ? »

La réponse pourrait peut-être la surprendre, qui sait ?

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Deux sucres hm. Sweet tooth. Tu retiens un sourire entre tes crocs déjà trop serrés d’irritation et laissant ta queue fouetter l’air à sa guise, tu repars d’une petite courbette aller préparer sa commande. En cuisine on ne manque pas de te faire la remarque sur ton début de poils hérissés et tes oreilles turbulentes. Tu grognes, soulèves babines et feules en passant tes griffes sur le tableau de liège accroché là à cet effet.

▬ Je suis parfaitement calme! J'vous ai rien demandé, occupez vous d'vos affaires !

Ça s'offusquent, ça se braquent et ça humpf bien fort alors que tout le monde repart à ses occupations. T'as jamais réussi à te faire la moindre amie ici. Tu sais pourtant que ça papote dans ton dos, que finalement, si t'as ce job c'est juste parce que t'as des oreilles et une queue de chat. Qu'elles aillent toutes bien se faire foutre ! T'as été accepté à Yuei, t'es une héroïne en devenir. Elles feront moins les malignes le jour où tu sauveras leur petit cul de civils ! Et tu t'y vois déjà, le plaisir imprimé sur la frimousse alors que tu les regarderas de haut, elles et leur sueur qui empestera la peur !

...

Tu te fais de la peine. HURGH. Le cerveau en vrac, confuse et surtout frustrée de toi même, tu reviens vers ta cliente, vers ta "maîtresse". Avec une précision et un équilibre naturel tu t’accroupies et places le café sur la table basse. C’est un simple café, mais il est tout de même accompagné d’une petite cuillère adorable au manche gravé de petites rayures avec au bout une tête de chat. ▬ Voilà pour vous Maîtresse, désolée de vous avoir fait attendre. Phrase débitée le plus mécaniquement possible, alors que tu lui tiens compagnie en t'installant juste en face d'elle. Tu tapotes le bois de la table au rythme de la musique de fond, tout en gardant une oreille attentive pour ta cliente.

En trois mots, et après un bref regard qu’elle te lance, elle te fait perdre tes moyens. Tes poils se hérissent, troublée. Tu as soudainement le rouge aux joues et tu recules, d’instinct, pour finalement revenir à la charge, les cheveux et les poils de ta queues complètement hirsute et les oreilles dressées d’affront!

▬ K-kk-k-ki-kink ?!

Tu vois flous, tu perds complètement pieds et tes mains ne savent plus où se poser. Sur la table ? Non, trop près des siennes. Sur tes genoux ? Mais, et si tu dois te défendre, genre… la griffer ou quoi ? Tu…. Non... NON. Elle aimerait ça ! Elle l’a dit ! K-k-Kink ! Pourquoi elle parle de numéro ? Elle te drague ? C’est quoi la drague ? Elle te complimente ? Elle veut quoi ? Qui c’est ? Qu’est-ce qu’elle veut ? Qu’est-ce qui se passe ???

T’as envie de lui répondre un truc cool, un truc genre, qu’on dit dans les films, un truc qu’on balance avec une répartie de fou ! Mais tu restes là, débilement « furieuse », sentant des vagues et des vagues de mots tous aussi inconsistant les uns que les autres se bloquer contre tes crocs. Même les miaulements de Mr.Pirate ne parviennent pas a te faire sortir de ton état bouillonnant. Finalement, alors que tu trouves enfin quoi répondre, préparant déjà ton rugissement (bon il t’aura facilement fallut une bonne minute de silence avant de trouver quelque chose) qu’elle te coupe la chique en te demandant « Normale ou Héroïque »

Et toi, déjà prête a gueuler, tu fais vrombir ta voix.

▬ HÉROÏQUE !

Ah.

Tout le monde t'a entendu, clients, chats, collègues, tous se sont stoppés pour se retourner vers vous. Alors que tu t'étais redressée, griffes plantées dans la petite table, tu te réinstalles illico sur l'un des coussins, crachant un avertissement sauvage aux regards encore trop insistants.

▬ Qu’est-ce que vous regardez !

C'est que ce genre de regards dégoûtés, lourd de jugements depuis la Trahison, avaient comme un gout amer de déjà-vu et de profondément insupportable.

C'était pas un truc que tu t'étais promis de pas faire ça Taiga ? T'sais genre, te faire remarquer ?
Hm, oué.

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Ahah, pour le coup, Hikaru était bien contente de sa petite vacherie. En effet, alors que la serveuse semblait vouloir se la jouer farouche, elle n'était visiblement pas aussi solide sur ses appuis qu'elle ne semblait vouloir le faire croire. Ah, l'innocence de la jeunesse, c'était assez beau à voir. Enfin, savourant sa boisson, la Nanahara appréciait fortement la scène, tandis que Mr. Pirate n'arrêtait pas de miauler, renforçant le côté assez comique de la scène. Ah, si seulement elle pouvait immortaliser ce moment, elle n'aurait pas hésiter une seconde. Mais n'ayant pas son appareil sous la main, la Nanahara ne pouvait malheureusement pas le faire.

« Par contre, si vous pouviez éviter d'hurler comme ça... »

Ses pauvres oreilles avaient bien soufferts pour le coup. Cette petite furie avait une voix qui portait très fort. En tout cas, elle faisait bien partie de la Filière Héroïque, comme l'héroïne le pensait. Mais pas à Daiki, puisqu'elle était sûre de ne pas l'avoir vue jusque-là. Peut-être Yuei ? Ouais, ça avait l'air de bien correspondre à sa personnalité.

« Un conseil de ta senpai alors, évite de paniquer quand on minaude pour tes beaux yeux, en intervention, ça pourrait être fatal. »

Elle était probablement en première ou seconde année du coup, sans grande expérience du terrain. La formation des jeunes pousses était décidément bien trop tendre, selon elle. Surtout depuis la Trahison qui avait fait bien du tort à la société Super-Héroïque... Si ça ne tenait qu'à elle, la moitié des cours se déroulerait directement sur le terrain, en agence et pas à écouter des cours idiots qui ne permettrait pas de former correctement les futurs héros de demain.

« Et du coup, tu aspires quoi à devenir héroïne ? La célébrité ? Aider les gens ? Gagner les gens ? »

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Inspire expire Taiga, tout va bien se passer…

Plus facile à dire qu’à faire dans ton cas, surtout quand un rien te donne envie de tout découper. Reprenant cependant un peu de contenance, tu remarques les traces que tu as laissées dans la table et retires tes mains dans un geste maladroit, manquant de reverser le café de ta cliente.

Rah tu parles d’une honte… Les clients habituels ont tendance à être un chouilla intimidé et n’ont pas pour habitude de poser trop de questions, encore moins de t’adresser la parole. Tu avais pour habitude de te perdre avec les chats et de présenter les différentes boules de poils et de toujours choisir la plus amène de passer un agréable moment avec la clientèle… Or là, avec cet habit de soubrette que tu n’assumeras jamais... tout était réuni pour te faire péter des câbles.

Alors qu'elle te demande de ne pas "hurler" comme ça, tu n'as qu'une seule envie, c'est de rugir comme jamais, de lui foutre la trouille de sa vie ( ou du moins essayer...) Mais finalement la conversation prend une tout autre tournure. Conseil de senpai? Tu plisses les yeux, l'inspecte, humes finalement l'air pour t’imprégner de son odeur. Tu es beaucoup trop jeune et si peu expérimentée pour comprendre que ce rien du tout qui te titille les narines est en réalité l’effluve de Daiki, que tu as déjà renifler à ton examen.

▬ Un conseil de votre kohai alors, évitez de poser ce genre de question à une mineure alors que vous essayez de lui faire du charme sur son lieu de travail. Ça pourrait être fatal.

Ah. On reprend un peu du poil de la bête Taiga ? Est-ce que c'est l'odeur de l'herbe à chat, de ce qu'il te reste dans les narines ? Des hormones de tes amis félins qui t'entourent ? Il se pourrait que ça soit un peu de tout ça en effet. Alors, toute féline que tu es, tu croises les bras, enroule ta queue autour de l'une de tes jambes pour tenter de masquer un de tes trop plein d 'émotions. Tu te retiens d'être trop sauvage, alors que tes griffes s'enfoncent dans ta fourrure.

▬ Allez savoir qui vous êtes. Si vous voulez savoir, il va falloir le deviner. Je ne dirais rien. Tu remarques ensuite qu'elle a fini son café, et que Monsieur Pirate s'est endormi sur ses genoux en mélodie ronronnante. ▬ Un autre café peut-être ?

Ooh que ta voix se veut alors douce-amer.

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