On nomma ce terrible jour comme tel : la Trahison. La figure d’espoir ayant abandonné les siens ainsi que sa patrie, le visage du Japon changea du tout au tout. On savait les Alters dangereux, mais à quel point ?
Aqua. Une plage qui s'étend à perte de vue, autant au niveau de l'océan qui semble ne jamais se terminer que le chemin de sable qui donne l'impression de faire le tour du monde. L'illusion de ciel offre une nuit étoilée avec très peu de sources de lumière. Malgré la nuit, il fait très chaud et humide et on voudrait presque y rester pour une petite baignade, mais que neni ! tous les dix mètres vous pouvez voir des torches de feu. Du côté opposé de l'océan, une forêt dense vous bloque la route et malheureusement vous ne pouvez pénétrer dans plus de deux mètres de la verdure, sinon un champ de force vous repoussera avec politesse. En plein milieu de ladite plage, un regroupement de satues de pâques autour d'un feu de camp se dresse. Sont-ils en train de chanter Kumbaya en mangeant des guimauves ? You tell me !
« Un duo très intéressant se dresse devant nous ce soir les amis ! » entonne la voix rocambolesque de l'animateur en service, prêt à décrire votre combat. « Elle est imposante, elle est mystérieuse et surtout elle possède une énorme queue, Kamia Yukari mieux connue sous le nom de Lamiazone fait son retour dans l'arène ! Les serpents aiment-ils le sable ? Seul l'avenir nous le dira ! Son adversaire sera Mawari Akira, a.k.a Heatman ! Rien que de l'imaginer se battre, ça me donne des chaleurs !» Dès qu'il dit ces mots, une alarme s'active. C'est le signal de départ.
Yukari et Akira, vous vous retrouvez aux deux opposées de la plage qui fait environ un kilomètre de long.
Trouvez-vous, battez-vous.
Les paris sont ouverts !
Pour les spectateurs, vous pouvez désormais faire vos paris !
Cotes des participants: Kamia Yukari: 1.5 Mawari Akira: 1.5
Vous pouvez faire vos paris en privé auprès du compte PNJ en indiquant dans votre titre Combat 09 - Pari.
Vous avez jusqu'au troisième post de chacun pour faire vos mises.
Si votre message ne s'appelle pas ainsi, il ne sera pas pris en compte au moment de distribuer les gains.
Hiss, voilà Lamiazonne, un serpent aussi sauvage et féminin que les Amazones, uniquement en combat cela dit, elle était dans son costume chauffant, pour le coup, il régulait bien sa température, refroidissant son corps du a la chaleur de la plage, en temps normal, elle n'aurait pas mis son costume, elle adore le chaud et la plage, toujours de bon moment, elle est très forte en nage et adorait battre ses amis, qui pense après quelle triche, car elle est plus forte de la queue.
Allant au lieu de ramper dans le sable directement plongé dans l'eau, elle sera bien plus rapide que sur le sable, elle reste relativement en bord de mer, mais serpentera rapidement tel sa mère sous l'eau, pas la meilleur niveau nage, mais elle atteint aisément de grand sportif sans trop d'effort, rejoignant vite le cercle de totem au centre. Elle restera dans l'eau en fixant le cercle de loin, dans le noir, elle gardait des fois sa langue sortie lors de ses respirations pour capter la présence de son ennemie qui aura un goût diffèrent que le goût ambiant, elle préparait pendant ce temps diverses tactiques, elle remerciait mentalement sa protection oculaire que lui a apporté sa récente mue, lui permettant de voir sous l'eau plein de sable, elle remerciait également sa combinaison, son costume de latex, qui empêche le sable d'entrée et donc d'être gênant.
Elle attendra donc, le début n'est jamais glorieux, les combats se résument souvent au début par de l'attente de son adversaire, elle sortait des fois la tête hors de l'eau pour prendre une grosse bouffée d'air, et replongée, agrippant sa grosse machette d'une main, elle étais prête à bondir lors d'une attaque surprise qui risquerait bien de lui donner un sacré avantage.
L’Océan d’un côté, l’ombre d’une forêt se devine derrière des torches enflammées de l’autre, laissant à peine voire plus que leur proximité. Une plage pareille juste pour un combat, l’équipe technique du Stade pourrait carrément ouvrir un centre de loisir avec une telle capacité de création d’environnement…
En répondant à la demande de Zaisen, je n’avais pas plus d’éléments que ce qui était contenu dans la lettre : une élève cherche un adversaire autre que ses camarades ou ses professeurs. Aucune précision sur elle à part son nom « Kamia Yukari ».
Je ne sais pas si c’est dû au climat pour notre arène, humide et chaud comme un orage d’été, mais l’animateur semble survolté.
« Elle est imposante, elle est mystérieuse et surtout elle possède une énorme queue, Kamia Yukari mieux connue sous le nom de Lamiazone fait son retour dans l'arène ! Les serpents aiment-ils le sable ? »
Moi qui pensais devoir tout découvrir au contact, me voilà déjà bien éclairé. J’ai donc à faire à une Ophidienne, une Amazone qui n’en est pas à son coup d’essai ici. Reste à savoir si son Alter n’a d’impact que sur son corps où s’il lui permet de figer quiconque tombe sous son regard…
- Ressaisis-toi Akira, tu es là pour combattre, garde la tête froide et claire.
Les serpents, soit ils mordent avec leurs crochets à venin, soit ils cherchent à étouffer leur proie. Il va falloir que je garde mes distances, ou être sûr de l’avoir au corps à corps quand l’occasion se présentera. Au loin, quelques formes dressées semblent se découper sur la lumière d’un feu. Les torches au garde-à-vous continuant jusqu’à l’opposé de l’arène.
- Chacun démarre à un bout, hein ?
Je décide de m’approcher de la structure qui semble être au milieu de la plage. J'y suis en moins d'une minute. J'avance en faisant le moins de bruit possible. Attentif aux mouvements et aux sons, je me dirige vers la construction entourant le feu. Le sable ne me permettra pas d’avoir les meilleurs appuis pour les techniques d’arts martiaux, il faudra faire avec. A cette distance et avec cette position, seules les attaques sur la terre ferme sont possibles.
Cette chaleur a beau ne pas me déranger, l’humidité de l’air colle mon costume à ma peau, j’en serai presque à préférer me battre torse nu.
Des têtes de pierre au regard figé vers le feu de camp, y cherchant une réponse.
« Es-tu chasseur ou es-tu proie ? », semblent-elles me questionner.
Elles vont me servir. J’y transfère de la chaleur pour que leur contact soit douloureux et fasse reculer, mais sans les faire rougeoyer. J’ai de la chance, les statues Moaï sont de roche volcanique. Je n’ai pas trop à forcer pour les charger et qu’elles tiennent la chaleur. A la suite de cette perte de chaleur, je frissonne.
Me plaçant dans le cercle de statues, face au feu pour en profiter et récupérer de mon transfert aux idoles de pierre, je regarde pardessus ses flammes, prêt à riposter à l’approche d’une menace.
Le piège est en place, l’appât est visible. J’attends…
L'heure était venue d'enfin fondre sur sa proie, c'est avec beaucoup de silence que yuka serpentera dans l'eau, jusqu'à atteindre le sable, et tourné derrière toi, laissant des grand tracé, que tu pouvais sûrement prendre à ton avantage, comme tu le vois, elle ne fait vraiment aucun bruit, rampant au sol depuis un moment derrière toi, jusqu'a tenter de bondir entre deux totem brûlant, qui vont juste la frôler.
Elle tentera d'assené un coup de machete au sol pour te faire tombé et a defaut couvrir la zone d'un liquide ce deposant sur le sable, totalement glissant, mouiilant le sable dessous ce qui formes des parties moins molles et glissante sur la plage, elle aura tenter en meme temps de te mordre sur le coté gauche, anticiânt ton esquive probable de sauté en l'air dans une direction, c'est pourquoi a droite tu verra une lourde queue tenter de te fauché et a gauche une yuka tentant de te mordre, a defaut de rater tu tombera juste sur la grande zone glissante, vraiment glissante, fait d'un liquide rouge sang.
Elle a glissé entre les statues sans les toucher, et m'entoure désormais, elle doit bien faire 6 mètres en tout. Son buste à ma gauche, la forme sombre qui en part doit passer derrière moi et me contourner. Des reflets écarlates luisent sur son arme à la lueur du feu de camp. Une machette digne d'un slasher-movie...
Être pris en tenaille par une seule personne, étrange situation. Un coup de machette? Un balayage à coup de queue? Elle semble sourire et dévoile des crochets prêts à insuffler leur venin...
Mon choix est fait.
Je me lance vers la gauche, un sifflement fends l'air et la machette passe près de mes jambes. C'est à ce moment qu'elle frappe. je sens sa mâchoire se serrer sur ma taille et ses crochets pénétrer mes chairs.
A l'instant même où la douleur m'indique que ses crocs percent mes muscles abdominaux, j'immobilise sa tête afin de l'empêcher de décoller sa mâchoire de mon corps. Mes bras assurent une prise solide emprisonnant la beauté venimeuse dans une étreinte dangereuse.
Elle va tenter de m'injecter son venin. Je n'aurai pas de seconde chance.
ICY GRIP
D'avoir transféré ma chaleur aux statues tout à l'heure porte ses fruits, je peux en absorber plus à présent. Par les crochets, par les lèvres, par la langue... Par la tête que je maintiens en contact direct.
Je ne retiens pas mon Alter, il faut en finir au plus vite. A mesure que j'absorbe la chaleur du corps de mon adversaire, serrée contre moi, elle doit avoir une migraine givrée et perdre la sensibilité de ses extrémités.
Sans m'en rendre compte, je resserre mon étreinte sans m'en rendre compte. Son venin doit être un paralysant musculaire qui se propage avec l'augmentation de chaleur de mon corps.
Parfait. je n'ai pas à bouger. Je ne pourrai plus d'ici quelques instant. La température autour de moi baisse, encore, encore, encore...
L'humidité de l'air sur nos corps et nos tenues givrent.
ça y est, le combat est lancer, cependant il sera rapide, elle injectera dans sa cible un venin virulent, paralisant de plus en plus son corps, retirant la mobilité de la majeure partie de ton corps qui s'engourdit jusqu'a même perdre ses sensation nerveuse, comme si tu avais tout perdu, c'est une chose assez violente a subir, l'isolation avec toi même, si tu voyait encore, tu ne sentait plus si tu respirait encore ou pas, globalement ton corps entier semble endormis, muscle, nerf, seul et heureusement les muscles controlé automatiquement reste actif, ton coeur, ta respiration sont inchangé, mais tu ne le sent pas, de son coté, elle ce mettra a tremblé, en semblant mordu par le froid, les deux personnes subissait une vraie torture, entre l'isolation totale et l'ypothermie, elle ce rapprochera lentement du feu pour aidé sa combinaison chauffante a la rechauffé, alors quelle semble assez souffrir du froid, elle n'arretait pas de te regardé, attendant quelle reprenne sa chaleur pour te bondir dessus, elle, ce colle limite a cette chaleur en tremblant, elle lache même quelque larme, mais refuse de ce laissé abattre, elle doit survivre, elle doit tenir, juste pour voir qui gagnerait entre le froid et le venin, tu devais avoir fait quelque pas, t'etre reculé a ce moment, la paralisie met du temps mais elle englobe ton corps de plus en plus, jusqu'a te faire tombé au sol, perdant ta marche
A....abandonne...t...t..tu ne p...pourra pas bouger...quand je serais..r...re...rechaufféeeeee...
Elle échappe à ma prise... mais sa réaction montre qu'elle souffre de l’absorption de sa chaleur. Elle rampe se lover autour du feu, lentement, engourdie par le froid qui l'habite.
J'essaie de parler, mais rien ne sort, comme si mes cordes vocales étaient anesthésiées. Je ne sens plus mes pieds, ni mes mains comme si la sensation de pression avait été... annihilée. Mais la douleur de la morsure qui persiste et le flot d'adrénaline qui coule dans mes veines devrait me permettre une dernière tentative.
- Bouge Akira! Un dernier coup... me dis-je pour me forcer à bouger.
J'ai l'impression d'être spectateur de mes propres actions, je me vois bouger comme au ralenti, sans plus de sensation que celles de ma propre chaleur.
J'adopte la posture qui me permets de jouer ma dernière carte: Poing droit fermé prêt à frapper, main gauche ouverte, doigts écartés pour dissiper le plus de chaleur à venir.
Entre le sable qui ne me permet que des appuis approximatifs, et le venin qui circule en moi, je n'aurai droit qu'à une frappe.
J'ancre mes pieds dans le sable, inspire profondément (quelle sensation déroutante ne ne plus sentir sa poitrine bouger au rythme de sa respiration), je vise la lueur jaune-orange qui danse devant moi, projetant des formes ondulante sur la jeune fille blottie près d'elle.
Je frappe, employant mes dernières forces dans cet ultime assaut.
KHIONE'S SPEAR
Un flux intense de chaleur traverse mon bras droit. La violence de l'absorption est suffisante pour éteindre le feu, et rendre les braises inertes.
La lueur disparait, je ne sais pas si le venin a atteint mes yeux ou si c'est mon coup qui a effectivement porté. J'ai visé le plus précisément possible le brasier, mais il se peut que mon coup ait frôlé la petite Yukari, absorbant encore la chaleur en elle.
Je n'entends plus un son. Est-elle évanouie? Mes oreilles fonctionnent-elles encore?
Je ne sens plus mes bras, ni mes jambes. plus de toucher. Je dois être figé dans ma posture d'attaque, tel un des guerriers accablés par le regard de la Gorgone Méduse comme dans la légende.
Ce qui est le plus ironique, c'est qu'avec la disparition du brasier, je suis la dernière source de chaleur vu que j'ai emmagasiné celle de mon adversaire et celle du feu...
Un combat sans vainqueur, semble-t-il.
Enfermé en moi-même, je n'ai d'autre loisir que de penser à la réaction des spectateurs devant notre affrontement, et les commentaires du présentateur qui était comme en transe à l'ouverture du combat.
Tout est calme, paisible. Je ne sens plus l'air iodé de l'océan...
En effet, c'étais la fin, la totale fin des choses, elle sera engourdi, vue la situation, aucun des deux ne peut plus bouger ou abandonné, alors que ce sera donc une belle égalité, l'équipe de secours vas venir nous sauver tous les deux, elle sera réchauffée rapidement avant l'hypothermie, toi, on te donnera un anti venin, l'histoire fut très rapide, un combat si rapide que ça en est décevant pour yuka, mais aussi une belle leçon pour elle. Elle réfléchit, ça lui rappele l'un des hivers les plus rude pour elle lors de son enfance, elle a failli y passer, enfin, c'est du passé.
Elle s'éveillera dans l'infirmerie, au côté de son adversaire, alors qu'elle va bâiller légèrement, elle ne saura pas encore qui à gagner du coup, mais elle est fière d'elle, face à un professionnel, le mettre Ko si vite, enfin bon. Elle va s'étiré lentement, s'étendant de son long sur son lit, la moitié de sa queue au sol du coup, une fois tendu, touchant presque l'autre coté, elle regarde le plafond en rangeant lentement sa queue sous le lit.
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Combat d'Arène 09 | Kamia Yukari VS Mawari Akira
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