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On nomma ce terrible jour comme tel : la Trahison. La figure d’espoir ayant abandonné les siens ainsi que sa patrie, le visage du Japon changea du tout au tout. On savait les Alters dangereux, mais à quel point ?

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 MADELEINE et Yakuzas [Feat Cohort & Sinniel Kuroba]

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Mar 8 Déc - 18:17
MADELEINE et Yakuzas

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Le matin-même, Kowai ne se serait jamais douté qu'il passerait une aussi agréable soirée. Tout avait commencé un mardi à 6h30 du matin. Alors que notre cher et adorable passionné se réveillait au doux son de la télévision (il avait expliqué à Cohort comment marchait la chose la veille pour les distraire et les empêcher de le fixer pendant toute la durée de son sommeil, ce qui lui paraissait un activité beaucoup trop peu productive), il entendit soudain le téléphone sonner. Cela l'avait étonné fortement car il avait réservé la chambre du love hotel où il séjournait jusqu'à 17h. Décrochant d'un geste alerte alors qu'il s'apprêtait à se raser avec la main droite, il entendit une voix presque fantômatique lui demander s'il était bien Kowai-san. Après avoir affirmé que oui, on lui proposa un travail.

La personne qui l'avait contacté utilisait le pseudonyme du "Philanthrope" et servait d'intermédiaire et d'informateur dans la société criminelle de Tokyo. Kowai eut immédiatement du respect pour l'individu qui avait su où le trouver et lui épargner toutes les cérémonieuses et inutiles présentations auxquelles il s'était attendu. Non. L'individu s'était contenté de lui demander s'il était intéressé par un travail de meurtre pour le compte d'une association criminelle dont il tairait le nom. Kowai se dit dans un premier temps qu'il ferait mieux de changer de Love Hotel, dans un second temps qu'il lui faudrait malheureusement égorger le Philantrope un jour pour voir quel couinement il faisait lorsqu'il était, justement, égorgé et troisièment qu'une telle opportunité de travail serait parfaite pour meubler une journée libre dans le planning formidablement chargé de sa propre personne et de Cohort. Bref, il accepta. Tout deux se rendirent dans un café en centre-ville où un sbire du Philantrope leur expliqua la chose de son mieux. Il s'agissait d'occire six individus durant la soirée en profitant du fait qu'ils soient réunis. Le client avait précisé qu'il n'y avait pas besoin de faire disparaître les corps. Kowai se dit que cela risquait d'embêter Cohort, mais il accepta tout de même de bon coeur le travail. Il s'agissait d'une situation parfaite pour lui: c'était comme inviter un enfant à jouer en lui précisant qu'il n'aurait pas besoin de ranger quoique ce soit après coup. Il fit tout de même de son mieux pour questionner son interlocuteur et éviter tout entourloupe.

D'après ce que Kowai avait compris des circonstances, les six gus étaient des sbires de la famille locale. On va l'appeler la Suzuki-gumi. Ou était-ce la Yamamoto-gumi? Enfin, toujours était que six hommes de main d'une famille rivale avait eu un contentieux avec leur employeur. Les relations entre leurs clans respectifs leur interdisait formellement de se démolir aux yeux de tous. En général, l'idée était de passer par des tiers (comme Kowai, Cohort et l'assassin mystère, ou était-ce les assassins mystères, qui était/ent censé/s les rejoindre sur place). Dans leur cas précis, leurs cibles s'en étaient prises à des gens d'un clan sans faire attention à ce taboo. Ils avaient cru être discrets. Ce n'était pas le cas. Donc ils devaient mourir. Kowai comprenait la logique, mais il ne la respectait guère. A titre personnelle, il se sentait plus proche de ses futures victimes. Après tout, quitte à tuer quelqu'un, autant se faire plaisir et se sâlir les mains. Notre protagoniste n'aurait pour rien au monde délégué un meurtre... enfin, si. Il était un peu hypocrite ici. Il avait déjà laissé Cohort achever ses victimes. Mais Cohort était une cause de mort des plus divertissantes. Cela ne comptait pas tout à fait comme une contradiction à ses yeux. Enfin, il faisait en sorte de s'en convaincre en tout cas.

Dans les faits, un travail était un travail... Enfin non. Un travail où on lui demandait de tuer des gens et, en plus, le payait pour cela était une bonne occasion de mélanger enrichissement personnel et plaisir. Rien de tel que de faire un boulot honnête pour une fois. Du coup, Cohort et lui passèrent l'après-midi en ville à se faire plaisir avant de rejoindre le bar à hôtesses où ils étaient censés faire leur besogne. Selon le contrat, les six gus louaient une petite salle à l'arrière où ils faisaient régulièrement leurs messes basses et leurs célébrations. Il devait dépenser une petite fortune pour la chose, mais cela n'était guère une préoccupation pour notre grand passionné de travail bien fait. La nuit venait de tomber lorsqu'ils arrivèrent devant le HAPPY MADELEINE. La devanture était entièrement en majuscule dans un français que Kowai aurait pu reconnaître comme plus qu'approximatif s'il avait réussi à ne pas confondre la plupart des langues étrangères.

-Bellissimo! s'exclama-t-il dans un allemand des plus réussi. Il pris la peine d'expliquer que cela voulait dire parfait en Suédois à Cohort avant de regarder plus attentivement l'endroit dans lequel ils allaient commetre leurs méfaits de la soirée. Visiblement, le lieu était haut de deux étages dont seul le premier servait à accueillir la clientèle. En approchant par des ruelles, Kowai avait pu constater qu'en dehors des fenêtre, il n'existait que deux entrée: une à l'avant pour la clientèle et une à l'arrière pour le personnelle. Les sorties de secours ne devaient pas être en règle. Le nom du lieu brillait dans le noir sur une enseigne néon d'un violet criard et les tarifs n'étaient pas affichés à l'entrée, ce qui sous-entendait qu'ils devaient être plus que prohibitifs. Bref, un lieu parfait pour une soirée réussie.

En examinant les lieux, il réalisat également qu'à part quelques clients qui entraient de temps en temps, il n'y avait personne dans les rues avoisinantes. Visiblement, Cohort et lui étaient les premiers. Il attendit donc que d'autres individus se manifestent en s'adossant à un mur d'un complexe d'appartements avoisinants. Il commença également à discuter avec Cohort. Il était nécessaire de vaguement briefer les créatures sur ce qu'était un club à hôtesses...
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