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On nomma ce terrible jour comme tel : la Trahison. La figure d’espoir ayant abandonné les siens ainsi que sa patrie, le visage du Japon changea du tout au tout. On savait les Alters dangereux, mais à quel point ?

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 Going back to the official apartment...is like coming home~ (or not). [RP SOLO] [terminé]

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Mar 27 Oct - 23:11






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Une nouvelle journée venait de se finir amenant son lot de succès : petits et grands -d' une avancée dans une affaire à la conclusion d'un drame- sans oublier les inévitables échecs :piétinement dans les dossiers anciens et actuels à qui on ajoutait sans cesse de nouvelles affaires qui semblaient se reproduire aussi facilement qu'il clignait des yeux comme si elles profitaient de ces battements pour imiter ceux des papillons. Et tout le monde sait de ce qu'on dit des conséquences de "l'existence Lépidoptère" communément appelé " l'Effet papillon."

Il vous fallait réellement une explication comme si vous n'avez jamais rencontré cette métaphore dans l'une des innombrables œuvres qui l'exploitaient sans vergognes ? Pour les inattentifs du fond, on disait des papillons qu'un de leurs battement d'aile suffiraient à provoquer une tornade de l'autre côté du Monde. Ce qui était une manière détournée de dire que le plus petit facteur pouvait avoir d'immenses effets ainsi l'action la plus anodine pouvait amener un résultat bouleversant un jour.

Comme un crime non résolu pouvait pousser un citoyen jusque là sans histoire à revêtir le rôle de Vengeur et effectuer à son tour des actions renforçant le Chaos que ce soit dans la paperasserie ou les enquêtes à mener par les inspecteurs qui ne savaient plus où donner de la tête alors que le Temps continuait de filer refroidissant le cadavre et les indices créant un cycle vicieux de méfiance sans fin visible à l'horizon. Au moins on pouvait discerner le début de ce cercle qui aurait été créé par la chute dans les Ténèbres d'un Domino Solaire qui aurait emporté ses Semblables alors qu'il tombait bien que quatre d'entre Eux se contentèrent de vaciller.

Du moins, c'était bien ce qu'on apprenait maintenant dans les livres d'histoires et ils ne contenaient que la pure et entière vérité comme on le savait si bien. Il n'y a jamais eu de débats entre historiens sur les faits peuplant le passé de nos sociétés ni une révision de jugement bien tard où on ne tirera aucune expérience ni de mise en garde sur les erreurs à ne pas reproduire. Après tout, aujourd'hui était meilleur qu'hier et demain sera encore meilleur : il suffisait juste d'y croire pour que cela se réalise...


Retenant un soupir, l'homme au longs cheveux d'ébène referma son casier qui contenait certaines de ses possessions dont un uniforme et une tenue plus civile de rechange en cas de besoin pour clore cette parenthèse. La journée venait de finir et l'ambiance n'était pas au fixe au commissariat : l'une des choses que les forces de l'ordre redoutait le plus venait d'arriver. Un meurtre de flic : d'un collègue voire ami ou mentor pour certains. Cela ne voulait pas dire que la mort de l'inspecteur Momori était plus tragique que les décès qui avaient lieu chaque jour et probablement même au moment où il quittait enfin le vestiaire silencieux et à l'atmosphère pesante -rendant les quelques signes de tête qui lui étaient adressés plus par automatisme que mû par une émotion quelconque- se dirigeant d'un pas mesuré vers la sortie arrière et sa moto, ce meurtre prouvait bien qu'il y avait des "citoyens" qui voulaient bien la mort des policiers et pas seulement d'innocents, d'héros, de vilains ou de la Shogun et ne se contentaient pas de menaces en l'air à leur encontre...

...Ce qui n'était pas une nouveauté et "l'un de ces risques du métier" comme un pompier risque à chaque fois de se retrouver brûler vif ou un urgentiste de se retrouver avec une seringue enfoncé dans l'œil... Ce ne sont pas des risques habituels pour ces professions ? Et pourtant ça arrivait surtout quand ils croisaient le chemin d'un des dangers qui existaient dans leur merveilleuse Société de Paix, d'Amour et d'Eau Fraîche où vôtre plaisir idyllique était à portée de vôtre main : prêt à être saisi alors qu'attendez-vous ? Qui vous retient ? Les héros déchus ? Les flics incompétents ? Cela ne peut pas être les Chasseurs de Primes ou les Justiciers puisqu'ils doivent être le fruit de vôtre action et que les premiers doivent attendre que vous franchissez le cap pour que vous valez la peine. Les justiciers ? Ils n'intervenaient que si vôtre existence entre dans leur catégorie de cas nécessitant leur intervention ou s'ils tombaient au bon endroit au bon moment pour intervenir dans le mauvais endroit d'un mauvais moment de quelqu'un : ah, ça ressemble un peu à ce que font les héros et agents de l'ordre non ?

Sauf que les derniers devaient rendre des comptes et suivent des procédures en gérant d'autres cas au fur et à mesure qu'ils se présentaient. Et devinez quoi ? Aucun d'eux n'avaient de alter pour prolonger la durée d'une journée ou ralentir le passage du Temps : ils étaient soumis aux mêmes contraintes temporelles que tout le monde. Le livreur de pizza pouvait arriver en retard à destination, le flic ou héros pouvait arriver en retard là où on les attend. Pas de point commun entre les deux cas ? Les deux situations provoqueraient l'ire du citoyen mais aussi des conséquences plus graves qu'une pizza tiède et une boisson offerte. La vie était si injuste des fois non ?

Grimpant sur sa moto personnelle, il enfila son casque en prenant soin de bien rabattre la visière opaque qui l'aiderait à devenir qu'une silhouette anonyme parmi d'autres sur la route et non plus un policier reconnaissable à sa tenue, le jeune homme qui avait l'impression d'avoir plus que son quart de siècle démarra et quitta enfin le poste de police. Roulant d'une bonne allure jusqu'à son appartement de fonction sans pourtant enfreindre le code de la route ni emprunté l'itinéraire le plus direct. Se déplacer sans être prévisible en variant le plus possible ses trajets lui permettaient de ne pas entrer dans une routine faussement relaxante et de ramener des queues non désirées chez lui. Certes, son adresse était consigné dans son dossier de flic-et oui, les agents avaient aussi un fichier à leur nom, ils n'étaient pas des exceptions : surpris ?- et il vivait seul si on ne comptait pas les oiseaux sauvages qui décidaient d'élire domicile sur son balcon aménagé de quelques plantes vertes et d'un bassin pour leurs besoins... Un détail non intéressant bien qu'on pouvait constater que la décoration extérieure d'un fouillis élaboré ne gênerait nullement l'accès à l'échelle de secours à qui connaît la logique derrière cette disposition pour trouver un chemin praticable sans risquer de se retrouver gêner par les feuilles ou de faire tomber un pot. Qui provoquerait un bruit très distinctif au moment où il se casserait : avait-il fait exprès de briser différents poteries avant de se décider dans quels récipients, il rempoterait ses plantes chéries ? C'était un mystère qu'il ne vous aidera pas à résoudre~

Une fois satisfait et surtout certain de pouvoir rentrer chez lui sereinement, Gensou prit enfin la route jusqu'au complexe où il vivait lorsqu'il n'était pas en repos de longue durée. Pourquoi cette distinction ? Allons il fallait savoir compartimenter sa vie professionnelle de sa vie personnelle, c'était du bon sens dans sa branche de métier. Surtout si on était amené aussi souvent que lui à explorer des tréfonds sans fin du côté obscur qu'avait à offrir leur magnifique Monde. Et ce n'était pas une métaphore cette fois mais une description assez fidèle de son quotidien. Quand il n'était pas appelé à tenir en joue par la lunette de son sniper une menace ayant été considéré comme digne de devenir une cible pour lui et ses collègues tireur d'élite, il devait se rendre sur des lieux ayant abrité un funeste événement pour ensuite faire un passage obligatoire à la morgue afin de recevoir les observations initiales expertes d'un légiste pour récupérer le dossier d'une autre victime qu'il faudra lire et faire avancer son enquête pour atteindre la conclusion d'une autre histoire pendant que le docteur s'occupe des derniers soins qui seront prodigués par un représentant du corps médical. Caser des interrogatoires, poursuites, patrouilles, paperasseries, réunion de personnelle, supervision des kohais- vraiment pourquoi était-il en charge d'eux pour développer ses capacités sociales ? Il savait communiquer lors de la préparation des enquêtes, les investigations et les manœuvres sur le terrain : misère, il avait toujours de la batterie pour appeler des renforts médicales ou autres services en cas de nécessité que ce soit pour ses collègues ou les kamikazes héros ou les civiles qui se sont retrouvés embarqués dans l'histoire et n'ont pas évacué. Il fallait bien que quelqu'un se dévoue et non, il n'allait pas devenir vôtre infirmier personnel : une fois, le transfert effectué, il pouvait passer à ce qu'il restait encore à faire et était dans ses cordes. Vraiment comment faisait certains pour avoir une famille complète à charge en dehors de cet emploi du temps infernal ?

Une fois avoir garé son engin dans le parking se trouvant non loin de son habitation et d'y avoir installé l'antivol, l'agent de police retira son casque et saisit son sac d'affaires sales de son compartiment avant de parcourir les derniers mètres qui le séparait de son but. Marchant d'un bon pas comme s'il était qu'un banal citoyen qui s'inquiétait du peu de temps qui lui restait avant le couvre-feu et qui n'était pas en la possession d'un petit sésame pouvant autant le tirer d'affaires que de le plonger dans plus d'ennuis qu'il ne désirait cela dépendrait de ses rencontres et du hasard ainsi que de sa bonne étoile... Les rues étaient assez tranquilles, il n'y avait que quelques passants qui comme lui se dépêchaient afin de devancer la course folle des aiguilles qui dansaient sur leur cadran qu'importe qu'ils possèdent une version numérique ou se contentent de leur portable multi fonction cela ne changeait en rien l'écoulement du temps. Ils étaient tous égaux face à la réalité du Temps : certes, certains mourraient plus tôt tandis que d'autres vivaient une existence fabuleuse bien que certains croyaient que la Mort était le remède universel à tous les maux. Donc, les victimes étaient-elles vraiment à plaindre ou au contraire avaient-elles étaient sauvées d'un sort plus Tragique encore ? Ce n'était pas la devise du serial killer dont l'inspecteur de son roman actuel tâchait de remonter la piste ?

Arrivé devant la porte de sécurité qui menait à son hall d'entrée, il jeta un coup d'œil dans sa boîte aux lettres afin de vérifier qu'il n'avait reçu aucun courrier. Une fois cette première vérification d'une longue série effectuée, il se dirigea vers la cage d'escalier afin d'atteindre le septième étage. Il dépassa plusieurs portes closes jusqu'à atteindre la sienne : appartement 743. Déverrouillant la porte en silence, il prit soin de pénétrer sans un bruit pouvant troubler l'atmosphère feutrée et emplis de calme. Retirant ses chaussures d'un geste précis et maintes fois répété, il referma la porte derrière lui ensuite en prenant soin de la verrouiller.

Il était certes rentré chez lui mais il n'avait pas encore quitté sa casquette professionnelle, c'est pourquoi il prit le temps de parcourir chaque pièce à la recherche d'un changement quelconque que ce soit à la pile de livres colorés et désordonnés piégeant sous leur poids des documents ayant juste l'air officiels aux portes fermées avec un fin morceau de papier coincé dans leur chambranle. Aux objets disposés selon un certain angle afin de gêner l'ouverture de meubles ainsi que d'autres petites astuces personnelles : tout était pensé pour gêner d'éventuels intrus ayant décidé de lui rendre visite sans son consentement. Il fallait que les policiers apprennent à être prudents et plus malins que les criminels sinon ils finissaient un jour en tant que victime. Après tout, ils ne respectaient pas-ou rarement- les convenances et aimaient commettre leur délit sous le couvert de l'obscurité ou à tout heure de la journée.

C'était pourquoi il se retrouvait à devoir "patrouiller" chez lui avant de pouvoir se sentir en sécurité pour ne redevenir que lui : un homme de 25 ans, seul dans un appartement pré meublé emplis de ses divers effets personnels ainsi que professionnels à qui savait chercher et autres possessions dévoilant une personnalité hétéroclite.





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Jeu 29 Oct - 12:24






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Cette fouille minutieuse de son propre espace vital finie, l'agent de police verrouilla et rangea assurément son arme dans son holster : il pouvait maintenant n'être que Gensou. Juste lui-même et plus un représentant des forces de l'ordre où chacun de ses actes, réflexions, paroles et gestes pouvaient être passer au crible de la Société et figurer quelque part pour être ressorti un jour. C'était donc un soulagement d'être chez lui ou du moins ce qui se rapprochait le plus à un chez lui. Autre que sa maison familiale dont les meubles étaient recouverts de draps blancs et s'emplissait de poussières alors que seuls des souvenirs l'habitaient la plupart de l'année. Ce qui lui faisait penser qu'il devrait prévoir un de ses prochains jours de congés de s'y rendre afin d'y effectuer un ménage qui s'imposait : son petit frère n'étant pas du genre à s'y rendre sans savoir s'il s'y trouvait, il ne risquait pas de recevoir un message lui signalant qu'il s'en était occupé seul.

Un léger sourire étira le coin de ses lèvres adoucissant les traits fatigués mais cette fois relaxés de l'homme laissant entrevoir un instant la jeunesse qui se cachait sous son masque professionnel. Il n'avait plus besoin de s'imposer pour être écouté et pris au sérieux bien qu'il avait de moins en moins de remarques sur ses compétences sauf sur ses capacités sociales. Ramassant son sac et casque qu'il avait déposé sans un bruit pou ne pas l'entraver dans son examen routinier, il déposa le casque sur son accroche au mûr et se dirigea vers son petit panier à linge sale qui se révéla plein après son passage : indiquant muettement, qu'il était temps d'une nouvelle machine. Et oui, les flics devaient aussi faire des tâches plus quotidiennes et terre à terre.

Cela ne se faisait pas tout seul que ce soit l'entretien de leur matériel ou le ménage intérieur et non, n'allez pas lui dire de déléguer ces besognes : il savait comment faire et était apte à les réaliser seul. Il n'irait donc pas embaucher

*Rien à signaler*commença-t-il à taper de sa main gauche pendant qu'il se déplaçait et retirait ses restreintes autant physiques -vestes et gants- que psychiques pour redevenir l'espace d'une soirée : un citoyen lambda. Du moins, il pouvait essayer de se le convaincre lorsqu'il enclenchait la sécurité anti-cambriolage de sa porte d'entrée-verrouillé- et ajustait le port parapluie pour le placer sur le chemin d'un geste maintes fois répétés. Une fois satisfait, il alluma les lumières de son appartement et salua d'un geste de la main le squelette artificiel qui occupait l'un de ses fauteuils et donnait l'impression d'une silhouette humaine ayant le dos tourné à la porte avec sa tenue et son chapeau. Il était un bon colocataire qui restait autant silencieux que ses plantes vertes et n'exigeait rien de lui : sans compter qu'il était prêt à faire diversion pour lui. Il pouvait compter sur lui...tant qu'il ne se mettait pas à bouger soudainement et au service d'un tiers.

Caressant le crâne en un geste de tendresse, il se dirigea vers son frigo sans allumer ni les informations ni la musique ni son ordinateur pour l'instant : il avait envie de faire profiter du calme bercé par le roulis du linge un peu plus longtemps.*Courses à faire bientôt, Sweet Dreams*rajouta-t-il à la suite du sms qu'il devait enverra à son frère comme chaque soir. Rassemblant les ingrédients nécessaires à la préparation de son dine, il s'attela à la tâche après avoir confirmé la réception de la réponse concise de son frère : *Okaerinasai~Sainara~*.

SMS de Gensou en entier:

Soupirant aux facéties de son cadet qu'il imaginait amusé-et rassuré- derrière son écran, Gensou reporta son attention sur son plan de travail et le dosage de ses ingrédients afin de satisfaire ses différents besoins tant nutritionnels que gustatifs. Une fois le repas finit, il déposa les ustensiles à tremper dans leur bassine avant de se diriger vers sa salle de bain afin de se libérer totalement du poids de sa journée ou de ce que certains nomment son odeur de flic. Pas qu'ils utilisent réellement une marque particulière pour leur hygiène corporelle mais il était possible qu'une senteur particulière se forme au contact du café, de la paperasse, des armes à feu et de la mort assez identifiable et collante. Surtout lorsqu'on avait une chevelure comme la sienne et il préférait dégager une légère odeur quasiment imperceptible de menthe poivré et de citron que celle agressive de parfum. Qui sait ce que ces muscs artificielles pouvaient faire à l'odorat de leur propriétaire et ceux au flair plus développés que le sien ? Des malaises probablement...

Ayant savouré son bain rituel du soir, l'adulte se revêtit avant de quitter la salle de bain rangé et éteinte avec pour bagages son badge, son arme de service et une serviette pour ses cheveux alourdis par l'humidité. Ses pas le menèrent vers l'autel funéraire dénué de photographies exceptées de deux restes de bâtons d'encens qu'il retira avant de les replacer par des nouveaux qu'il alluma. Fermant les yeux afin d'invoquer les souvenirs de ses parents : morts à Kawasaki, le jour de la Trahison. Ils n'étaient pas en service ce jour là mais en repos afin de visiter des amis de la famille qui y vivaient. Mauvais moment au mauvais endroit ? Pas forcément les connaissant, ils auraient demandés à être envoyés en renforts -du moins sa mère qui était plus un agent de terrain que son père qui avait pour spécialité l'interrogation. Son alter le soutenant à merveille pour extraire les secrets et la vérité des témoignages et suspects.

Tandis que celui de sa mère permettait de sécuriser une scène de crime sans risquer la contamination lors des enquêtes et même d'offrir une protection relative du moment que la pièce restait close. Il savait qu'elle essayait de le développer afin de voir si elle pouvait créer un espace inviolable aux personnes non autorisées afin d'offrir un abri pour les soigneurs mais malheureusement on ne saura jamais si elle aurait réussi à parvenir à son but. Son potentiel et celui de son mari dispersés lors de la Libération Mortuaire au sommet du Mont Fuji afin que leurs cendres fortifient leurs Terres et que leur Esprit veille toujours sur le Pays du Soleil Levant. Une manière pour le clan Amatsu de rendre un dernier hommage et service le sol qui les a vus naître et grandir pour finir par mourir durant des générations.

Koa Amatsu -feu sa mère- avait une philosophie de vie assez pragmatique qui faisait qu'elle chérissait chaque instant passé avec les êtres qui lui étaient chers en continuant d'avancer malgré la fin inéluctable qu'elle risquait à tout moment de rencontrer. On pouvait la résumer : "La vie est une cerise- La mort est un noyau- L'amour un cerisier."


Kizuki Amatsu-feu son père- était un chef d'équipe ayant refusé le titre de commissaire jusqu'à sa mort : cette promotion aurait signifié son transfert et la dissolution de l'unité "sensoriel" qu'il avait patiemment rassemblé et cultivé au fil des années. Et qui ne survécu pas à son décès chaque membre se dispersant comme une nuée de corbeaux bien qu'ils gardèrent contact et aimaient se tenir des avancées professionnels de leur dernier membre qui n'était autre que le propre fils de leur chef : Gensou à son plus grand désarroi. Il suivait un dogme personnel mélangeant deux idées : " Se préparer à mourir est la meilleure façon d'apprendre à vivre" et l'Homme perfectionne mais ne parfait jamais" pour signifier qu'il était toujours possible de devenir meilleur et qu'il ne fallait pas se chercher des excuses telle que l'imminence de sa propre mort pour stagner. Il ne pouvait s'empêcher de se demander quelle aurait été la réaction de ses parents face au cas Solemn.

Il se refusait de lui donner le pseudonyme d'un roman jeunesse qu'il avait lu lorsqu'il était encore disponible légalement à la bibliothèque et qui avait comme ennemi principal un vilain dont Il-ne-fallait-pas-prononcer-le-nom. Un vilain qui refusait de mourir et harcelait un adolescent dont la crise d'adolescence fut terrible dans une école où on récompensait les comportements suicidaires et la ségrégation entre les maisons alors qu'on parlait d'union qui faisait la force. Vraiment à croire que cela n'était que des paroles en l'air dans un monde où les mots avaient des pouvoirs littéralement magiques si on les employaient judicieusement. Tout comme l'importance du silence et le poids des secrets. Et que posséder des pouvoirs extraordinaires n'immunisaient pas contre la stupidité ni faisaient disparaître d'un coup de baguette magique les défauts de la Société. Et si même la Magie ne guérissait pas des Hommes fictionnels de leurs penchants pour le Chaos alors pouvait-on s'attendre à ce que les Héros y parviennent dans la réalité ? Bien sûr, ces mondes et leurs habitants artificiels étaient condamnés à rester imparfaits si telle était leur Scénario qui leur servait de destin tant que leur créateur le désirait ne trouvant la liberté qu'au moment où ils tombaient enfin dans l'oubli...Si aucun séquelle ne les tiraient de leur niche pour les réexposer à la vue de tous dans leur être où se mêle beautés et imperfections.

Comme l'était emplis leur Société mais autant on tolérait les échecs et appréciait les réussites des personnages imparfaits mais humains qui arrivaient à réaliser leur rêve et devenaient des héros autant l'idée qu'un héros ploie sous la Menace et décide de fuir pour....pour sa vie (uniquement ?) en suivant l'instinct de préservation qu'il aurait ignoré jusqu'ici pour le meilleur et pour le pire semblait une Aberration. Impossible et pourtant cela s'était réalisé il y a cinq ans de cela. Détruisant le "Prestige" et "l'Ere d'or" de sa caste qui l'aurait suivi dans sa dégringolade : d'autres victimes collatérales de sa décision ce jour là. Et il n'était pas certain qu'il revienne et mette cela sur le compte d'une retraite stratégique ayant mal finie : non, Il était en Fuite comme sa Némésis celui qui aurait tué toutes ces personnes sans distinctions et sommation. Un Vilain sans mise en scène et Mû par la Destruction. Porté disparu aussi dans un Pays bouclé sur lui-même comme un animal blessé se replie sur lui-même pour lécher ses blessures.

Rendu agressif par la peur et le souffle du Shinigami qui le guettait de son regard neutre. Avide de son âme, prêt au dernier Jugement mais pourtant patient, prêt à attendre le Temps qu'il faut pour réclamer son dû. C'était à l'animal de cesser ses efforts et céder au Repos qui le guettait. Il n'étouffait jamais directement la flamme émettant la lueur de la Vie malgré que des personnes clament être ses représentants et justifieraient leurs actes par sa Volonté. Comme si la Mort en avait besoin jusqu'à preuve du contraire il n'était pas possible de réellement ramener des défunts à la vie et si lui, Gensou Amatsu devait être témoin d'un tel fait : il saurait que le Monde avait perdu une nouvelle couche de support et qu'il devrait songer sérieusement à aller sur la Lune. Même dans ses songes dans les plus fous, il n'avait pas invoqué des versions oniriques-fausses- de ses parents pour qu'il le berce de mensonges et de conseils qui ne seraient jamais les leurs puisqu'ils ne viendraient pas d'Eux mais de leur Simili...

Rouvrant les yeux et séparant ses mains jointes devant lui, il s'éloigna de l'autel afin de s'assoir sur la seule couche de libre et le plaçait en face de Mister Bony dont les orbites vides se braquaient dans son regard tout aussi sombre mais toutefois animé d'une lueur vive tandis que ses dents dénudés lui adressait un sourire railleur. Comme s'il allait répéter du même ton de voix plaintif et suppliant que chaque ainé (sur)protecteur avait entendu sortir de son cadet le fait qu'il devrait vraiment passer plus de temps sans son uniforme et sans pour seul compagnie un faux squelette qui savait garder le silence. Sauf qu'il n'en ressentait pas le besoin, le vide d'un manque de contact avec l'extérieur ; il savait ce que c'était contrairement à ce qu'on pouvait penser tout comme le deuil et les autres myriades de sentiments qu'il était capable d'éprouver dans son intimité. Cela lui permettait de se réveiller et retourner à sa vie même lorsqu'il avait parfois l'impression d'être trop exposé à ces contacts avec tous les stimulus qu'ils produisaient et donnaient envie à son cerveau fatigué de laisser ce bazar derrière lui. Un fouillis qui semblait grandir de plus en plus et se répandre sur son chemin comme pour faire obstacle à son simple désir de vivre son existence du mieux qu'il pouvait et permettre à d'autres (son petit frère inclus)ayant la même envie d'y bénéficier aussi même si pour cela il devait agir contre les dangers qui menaçaient son inspiration et ses concitoyens. Sauf que seul, il n'arriverait à rien : il n'était ni Atlas, ni un Héros, ni un Empereur -qu'on le préserve de la folie du Pouvoir Corrompu et des rêves de Domination du Monde- il descendait de samouraïs et bien qu'il n'aspirait pas à une vie passée toute sa durée au service aveugle d'une personne ou d'une Société : il la préférait à un poste de direction. Il n'avait pas envie d'avoir à s'investir plus qu'il ne le faisait déjà. Il tâchait déjà de limiter les pertes tant dans les rangs démunis des héros que chez ses collègues-un mort...- et les victimes collatérales lors des interventions où il était déployé usant ses ressources plus qu'on pourrait le croire pour des résultats mitigés.

Pourquoi essayait-il de collaborer sainement avec les héros ?* La plupart savait ce qu'ils faisaient et une alliance était bénéfique tant pour eux que pour nous pour atteindre nôtre but si on arrivait à collaborer...*

N'était-il pas trop perfectionniste à vouloir vérifier chaque indice de crainte de juger trop vite un suspect idéal ? *Il me semble que leur travail était d'amener à son jugement le véritable coupable et pas le premier suspect venu...* 

Le Tabou et Le Destructeur devraient-ils bénéficier du même traitement que des suspects capturables vivants  ? Ou devraient-ils figurer au compte des cibles abattues car leur dangerosité s'était révélée suffisamment élevée pour qu'il presse la détente non pour cribler mais pour ôter la vie ? *...Il ne savait pas quoi répondre à ces questions, le choix le plus sûr voudrait qu'il se contente de suivre les instructions lorsqu'elles seront émises le jour où on finira enfin par les trouver. Se trouvaient-ils encore au Pays ou avaient-ils réussi à passer la frontière ? Ils pouvaient aussi êtres des corps anonymes se décomposant à l'ignorance de tous... le pire est qu'il ne pouvait pas nier qu'une part de lui serait soulagé si cette possibilité se révélait vraie tandis qu'une autre craindrait qu'Ils n'emportent dans leur tombe le fin mot de cette histoire et rendent la vérité impossible à être trouvée par leur biais. Et il n'était pas sûr d'être suffisamment bon pour leur laisser le bénéfice du doute si l'occasion se présenterait de les éliminer. Ne valait-il mieux pas prévenir que guérir ? Sauf que le remède pouvait se révéler pire que le mal qu'il cherche à soigner...*

Des bruits de pas dans le couloir interrompirent ses questionnements qui avaient rejoint sa routine nocturne depuis cinq ans s'il devait être honnête. Ce n'était pas si régulier...ni quotidien...cela s'est fait progressivement. Insidieusement comme la fatigue savait si bien le faire que ce soit en profitant de l'espace  mental ou plus physique : elle savait gagner du terrain et ne pouvait plus être ignorée. Pas si vous vouliez vous en libérer. Il fallait affronter le mal à sa racine en commençant par trouver sa cause...

S'étirant il se dirigea dans sa chambre délaissant la serviette sur son canapé mais en emportant son badge et son holster avec lui qu'il déposera sous l'oreiller voisin au sien, la main posée non loin. Assez prêt pour ressentir son poids mais avec une distance de sécurité pour éviter une saisie accidentelle qui entraînerait une erreur de jugement. Une fois allongé, il put enfin fermer les yeux sur une longue journée....

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Jeu 29 Oct - 21:48






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Monde Onirique de Gensou.

...Pour rouvrir ce qui servaient de yeux à l'Etranger ou plutôt son Lui Onirique dans un Monde qui restait normalement abstrait aux sens de ses visiteurs sauf des siens. Ces songes qu'il "rêvait"/vivait étant aussi réels que son quotidien éveillée lui donnait l'impression d'avoir vécu plus que ses vingt-cinq ans et d'autres existences. Riches en découvertes, sensations et expériences tant négatives que positives depuis ses quatre ans, on pouvait dire que c'était une constante essentielle de son être. Il ne serait pas l'homme qu'il est devenu s'il avait eu un alter différent ou aucun pouvoir et il en avait bien conscience.

Se levant, il étira avec souplesse tous ses muscles tel le félin qu'il était devenu cette fois-ci afin de retrouver ses marques dans cette apparence éthérée qui différait de son enveloppe charnelle plus humaine mais qui lui était tout autant familière : sienne. Que ce soit en partant ses oreilles dorénavant pointues et flexibles qui s'agitaient au sommet de sa tête à sa queue lui servant de balancier qu'il avait enroulé sagement autour de ses quatre pattes plus courtes que ses bras et jambes. Clignant ses pupilles fendues alors qu'il profitait de la vue onirique qu'il apercevait à travers l'entrée de sa tanière qui dégageait une odeur minérale rassurante et non celle rance de la sueur, il prit le temps de s'imprégner et de décortiquer le savoir dont il était l'émetteur et le récepteur à la fois. Des connaissances claires sur ce qui l'entourait et composait -cette fois- son Monde Onirique, de cette omniscience dont bénéficiait les dormeurs dans leurs rêves : les informant des spécificités des lieux où il se trouvait et des êtres qu'il risquait d'y croiser.  

Remuant son museau, il se laissa guider par la senteur de l'air -salée et herbeuse- pour arriver à la surface et découvrir comme il le savait de mémoire -d'instinct- un récif surmonté d'un corail surplombant des eaux noires mais calmes d'un océan se fondant presque parfaitement dans le ciel nocturne si ce n'étaient pour les nuages, les astres et la baleine "Memento" qui l'arpentaient à leur rythme paisible. Tandis que des dauphins d'ébènes s'amusaient à fendre la surface en s'esclaffant cherchant à inviter le mammifère marin flottant à les rejoindre dans l'eau. Soudainement, des lueurs bleues se mirent à voleter autour de lui l'effleurant de leurs ailes de soie en une légère caresse lui souhaitant la bienvenue avant de poursuivre leur vol pour rejoindre le phare qui leur faisait face.

Des oiseaux bleus se dirigeant vers un phare...hum.. des symboles spirituelles de bonheur et joie se dirigeant vers un de sens sacré mais aussi de guide, d'un homme doté d'une lumière rassurante pouvant guider les voyageurs qui souhaite découvrir le monde et plus sur eux mais aussi symbole de solitude après tout, il reste en retrait afin d'illuminer la voie aux autres. Le fait que les oiseaux se sont approchés de lui était un bonus positif à l'ensemble. Oh, cette tour pouvait aussi lui indiquer la voie de l'Eveil vers la conscience et aussi la sublimation de soi mais s'il voulait se reposer, il devait rester dans cet Univers Onirique suffisamment longtemps pour que son corps de l'Autre Plan se repose jusqu'à que son réveil ne sonne ou qu'autre chose l'interpelle et le force à devoir se réveiller d'urgence...

Malgré l'ensemble harmonieux et ô combien véridique que son rêve avait adopté, il devait le changer pour convenir à ce qu'il souhaitait y effectuer. Le temps d'un battement d'œil cramoisi, le point de vue bas du félin laissa place à celui plus haut et différent appartenant à un homme assis au même endroit. Homme qui une fois debout et sous le poids de son regard rougeoyant dégagea une voie qui l'amènerait dans les profondeurs maritimes où devrait déjà s'y trouver sa destination.

Avalant une dernière goulée de l'air revigorant de l'océan, le rêveur s'engagea dans la route humide et dont les parois lui permettaient d'observer la faune et flore maritime qui s'y cachait, invisibles à la surface. Le chemin se refermant derrière lui à chacun de ses pas. Le fond sableux d'un blanc immaculé laissa bientôt place à des pierres disposées judicieusement alors qu'une pluie fine et salée s'abattait sur elles. Une délicate senteur florale se mêlait tendrement à celle humide et était émise d'un cerisier en fleurs : seule pointe de douceur avec sa couleur rosée dans ce qui était la cour d'un dojo de samouraï. Bien qu'une autre odeur de fleur l'avait rejointe  afin d' atténuer ensemble l'austérité des lieux avec ses lanternes vertes éteintes. Sa proximité y remédia et bientôt une teinte verdâtre teinta les lieux alors que le propriétaire y pénétrait en faisant coulisser l'une des portes.

La tenue s'adaptant au lieu, Gensou n'eut qu'à se placer au centre de la pièce centrale où se trouvait une copie onirique d'une antique armure à plaques de samouraï dont l'original reposait soigneusement rangé et caché à la Demeure Familiale des Amatsu. Une fois en position et sous le regard évaluateur ainsi que vide des orbites du masque, il commença à passer en revue ses différents katas alors que son regard avait adopté une teinte violacée et que ses cheveux blanchissaient rapidement sous un effort invisible. Ici, il pouvait pratiquer ce qui semblait des heures ses gestes jusqu'à qu'ils soient gravés profondément dans sa mémoire sans avoir à se soucier de son environnement ni de troubler ses voisins ou de se faire interrompre...

~~Ellipse temporelle~~

Les mêmes mouvements encore et encore avait créé une fine couche de transpiration sur son corps, imprégnant et collant ses vêtements alors qu'une chaleur bienvenue s'était répandue dans tout son être. Maintenant la dernière posture qui concluait un enchaînement, il rengaina les lames qu'il tenait avant d'adopter une position seiza, les déposant à ses côtés. Passant aux exercices de respirations et de relaxations qu'on lui avait inculqué avant de calmer son rythme cardiaque et son souffle. Une fois satisfait, il laissa ses pupilles et ses cheveux reprendre leur couleur naturelle d'un noir d'encre.

Redressant la tête, il regarda enfin le masque familier qui le fixait toujours fiché qu'il était dans son support sans toutefois le fixer directement dans ses orbites mais au centre du lobe central. L'habitude ancrée d'avoir un père puis un frère doté d'un alter fonctionnant par l'intermédiaire d'un échange de regard bien qu'ils n'en ont jamais abusé sur lui ou du moins, savaient se montrer discrets dans leur utilisation...

Se relevant, il se dirigea avec ses dernières armes vers l'intérieur du bâtiment glissant telle une ombre silencieuse dans les couloirs de papier jusqu'à se retrouver à l'opposée de l'entrée qu'il avait utilisé. Ici, il s'accouda à une fenêtre donnant dans ce qui semblait n'être qu' un désert sans fin dont la surface n'était pas si unie qu'on pouvait le croire. En effet, des amas cristallins semblaient poindre ici et là alors qu'une pluie de sable tentait de les camoufler dans son étreinte sous son regard calme et observateur.

Ce n'était pas ce soir que l'Etranger allait être de sorti...il n'allait pas se rendre dans d'autres Mondes Oniriques pour les explorer ou influencer par sa présence. Son sommeil se finirait dans sa couche, il en avait décidé ainsi et c'est pourquoi il quitta son poste d'observation afin d'ouvrir une des portes qui se trouvaient là. Dévoilant à sa vue une chambre : ce dont il avait besoin. S'y allongeant, il y ferma ses yeux en s'y sentant chez lui.

   

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