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On nomma ce terrible jour comme tel : la Trahison. La figure d’espoir ayant abandonné les siens ainsi que sa patrie, le visage du Japon changea du tout au tout. On savait les Alters dangereux, mais à quel point ?

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 “time to bury it or me” ft. Kaze

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Kamiya Kaori
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Kamiya Kaori
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Mar 1 Sep - 19:43
“time to bury
it or me”
ft. Umehara Kaze
The sky, at sunset, looked like a carnivorous flower.
Il ne les avait jamais appréciés, les retours en classe.
Ça lui minait le moral d’être confiné aux mêmes couloirs répétitifs et aux mêmes salles castratrices. Sa seule motivation, c’était son besoin – Sa nécessité – de sortir des sentiers que son père avait battu pour eux. Vraiment, y avait que ça pour convaincre Kakeru de quitter le confort d’une vie sans rebondissement pour se frotter aux aléas du lycée.
Ça … et son besoin insatiable de reconnaissance. Sauf qu’il n’en parlerait jamais de son plein gré (Son comportement en disait déjà assez) donc ça ne pouvait exister.

Sur le chemin vers l’école, le gamin s’octroie deux secondes pour sortir son téléphone et sélectionner le contact de son frère.
Il prend une grande inspiration, jette un coup d’œil à la lumière piétonnière qui lui indique son temps imparti puis s’engage dans une intersection. Pendant tout le long de cette dangereuse épreuve, il ne lève par les yeux de l’écran : il n’a que faire de l’idée de mourir ou d’un chauffard. Il n’est pas inquiet.

Il est sans aucun doute un peu stupide.
(Mais rien ne l’empêchera d’envoyer ce SMS)

Bro

aujourd'hui


Hey,
Je suis parti un peu plus tôt ce matin… On se capte sur l’heure du dîner ? Je te ferai l’honneur de pouvoir partager ma table. See ya !
7:43


Il devait en avoir l’habitude, depuis le temps, des faux privilèges de son frère.
Enfin, Kakeru ne s’inquiétait plus vraiment de savoir si Kitaru était à l’aise avec son comportement de gamin mal élevé : ils étaient liés par le sang. Conformément aux idées conçus, ça concédait un paquet d’avantages et ça pardonnait pas mal de travers. Même s’il en avait marre, même s’il rêvait peut-être de changer de frangin ou de faire la palette sur la vente d’organes, il ne pouvait pas.
Et c’était l’unes raisons pour lesquelles Kakeru l’aimait, Kitaru.
(Ce n’était définitivement pas parce qu’il n’avait pas le choix.)

Quelques minutes plus tard, en arrivant devant l’institut, le jeune homme range enfin son téléphone en poussant un soupir à s’en fendre l’âme en deux.
Il en a déjà marre. Il n’est pas… Il n’est pas l’un des leurs. À Jūshō, les couloirs étaient aussi austères que le personnel enseignant était creepy et… Lui ne faisait pas parti de ce monde.
Sa vraie place était à Zaisen. (Si on oubliait qu’ils n’avaient pas voulu de lui) Il ne cessait de se le répéter depuis deux ans et il avait du mal à lâcher le morceau. D’autant plus qu’il était constamment sur la corde de l’expulsion, à flirter avec les conséquences du renvoie… À Zaisen, ce ne serait pas arrivé. (Il n’avait vraiment pas une vision idéalisée de l’école d’à côté, non non)

Franchissant l’enceinte de l’institut, le rosé baisse légèrement la tête alors que ses épaules s’affaissent.

« Quand faut y aller… », murmure-t-il à sa propre intention.

Au moins, il allait bientôt y retrouver ses suppôts.
En dépit d’une très mauvaise réputation de fauteur de troubles, le jeune homme n’en perdait pas pour autant les quelques idiots capables de le suivre dans le meilleur comme dans le pire. Des gens qu’il pourrait tôt ou tard utiliser dans l’accomplissement de ses objectifs… Des gens qu’il n’hésiterait pas à trahir lorsque sa chance tournerait.
D’ici là, il faisait attention aux liens qu’il avait contracté avec les gens. Ils étaient son oxygène, l’attention dont il avait besoin pour opérer.

Tout simplement.

L’esprit un peu trop dans le vague, il ne remarque qu’au dernier instant la présence d’un autre être humain près de lui. C’est un bras familier passé autour de son cou qui le tire de ses rêveries et qui l’oblige à se raidir juste assez pour voir une tête bien connue. Celle d’un camarade de classe… Dont il a malheureusement oublié le nom, mais avec qui il s’entendait bien avant les vacances.
Enfin. Il croit.

« Hey ! Alors les vacances, c’était bien ? »
« Yeah… Je les ai passées à travailler six jours semaine. On a quel cours déjà ? », s’informe-t-il dans une ultime tentative de se remémorer le nom de son vis-à-vis.

Kakeru était intelligent et avait une mémoire phénoménale.
Dommage qu’il ait si peu de considération pour le genre humain.

« Tactiques et stratagèmes II ! »
« Ah… Ça va être l’éclate. »

Sa voix n’est qu’un soupir.
Il n’en a pas envie. Il ne s’en cache même pas. Il imagine déjà quel mauvais coup il va bien pouvoir faire pour tromper l’ennui… Dans sa tête, ça travaille fort.
Malheureusement bien plus fort que lorsqu’il est sur le terrain.

L’autre retirant enfin son bras et rompant leur fausse proximité, Kakeru dépose sa main sur la porte de la classe qu’il s’apprête à faire coulisser lorsque celle-ci s’ouvre doucement sous son regard étonné.
Il reste planté là, il ne s’y attendait pas.

Et, au final, tout ce qu’il trouve à dire c’est…

« Umehara… »

Fin.
(c) TakeItEzy
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Umehara Kaze
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Umehara Kaze
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Mar 1 Sep - 21:35
Time to bury it or me
ft. Mori Kakeru
sick and full of pride, all we do is drive / all we do is think about the feeling that we hide
Douce mélodie qui résonne dans l’habitacle, dans cette chambre sobre, cette chambre qui laisserait presque penser à une chambre d’hôtel. Aucune décoration n’égaie les murs de cette pièce alors que l’alarme continue de résonner avant qu’une main la ferme en pestant. « Encore.. » Murmure se perdant dans le silence qui l’entoure maintenant que l’alarme ne se fait plus entendre. Kaze s’assoit sur son lit en levant les yeux au ciel, éteignant l’écran de son téléphone. Elle était en retard.
Mais qui aurait pu lui écrire, hein ? Elle n’avait plus que son Alter pour occuper ses pensées, occuper sa vie. Pas qu’elle s’en plaignait, hein. Ça lui convenait très bien. L’être humain était une race déplorable, qu’elle négligeait et qui ne méritait que ça. Alors, disons plutôt qu’elle n’était pas étonnée que personne ne l’ait réveillée par un appel en se demandant où elle se trouvait, c’est-à-dire dans son lit.

Elle se lève de ce lit un peu trop confortable par moments pour regarder autour d’elle. On pourrait croire à une enfant modèle en observant cet emplacement. Tout est rangé, digne d’un magasin de meubles, tout est à sa place, tout est dans un ordre parfait. Elle a des certificats sur son bureau indiquant ses bonnes notes, et un sourire ironique apparaît sur son visage. Parce que les notes qu’elle obtient sont le fruit des efforts de triches. Mais ce n’est pas grave. Et elle ne regrette pas du tout, bien au contraire, elle en est même fière. Tricher sans se faire prendre n’est-il donc pas une preuve d’intelligence, au final ? Même pas besoin de tout retenir !
Kaze n’avait rien d’une étudiante modèle. Elle était celle qui répondait aux professeurs, qui refusait d’aller au tableau, qui manquait les cours, qui trichait. Mais elle était dans les plus hautes notes de la classe et c’était tout ce qui importait pour la jeune femme, pour cette héroïne en devenir.

Attrapant son téléphone, elle se dirige vers la douche sans vraiment se presser. À cette heure-là, personne ne s’attendait sans doute à la voir arriver en classe. Enfin, elle n’arriverait que quelques minutes en retard, peut-être même une dizaine de minutes, rien de trop dramatique.
L’eau chaude apaise ses muscles et détend son esprit alors qu’elle respire doucement. Rapidement, elle en sort pour s’habiller, éteignant la musique qu’elle avait mis pour accompagner la routine matinale très rapide. Des vêtements rapides – un uniforme surtout – comme habit et des souliers noirs. Elle met un bracelet – rien de plus qu’une chaine en argent – sur son poignet, bracelet qu’elle porte depuis la Trahison, depuis que son frère n’est pas revenu. Seul truc qu’on lui avait redonné de son frère. Il le portait toujours, ce bracelet. Et maintenant, c’était elle qui le portait.
En sortant de sa chambre, elle prit rapidement une barre énergétique – pas le temps pour un véritable petit déjeuner. Soupir sur ses lèvres en voyant une note laissée par ses parents. Nous n’avons pas osé te réveiller. Fais attention sur la route. On t’a laissé l’argent pour le taxi. Papier finissant froissé dans la corbeille pas loin de la table alors qu’elle prend un grand verre de jus d’orange, appelle un taxi et prend l’argent sur la table. Il est temps de retourner s’emmerder, à fixer une fenêtre en se demandant pourquoi elle s’y présentait alors que suffisait de tricher.

Quand le taxi la déposa devant l’académie, Kaze leva de nouveau les yeux au ciel. Franchement, quel enfer, quelle plaie de devoir se coltiner des élèves et devoir les écouter parler de leurs journées ô combien magnifiques à faire les boutiques ou « Madame m’a dit que j’avais fait des progrès ! ». Trop bruyants. Même à Jusho, les élèves étaient trop bruyants pour Kaze.
Sans tarder, elle ferma les yeux quelques secondes, respira profondément. Zed se manifeste très rapidement, laissant une fatigue soudaine prendre tout le corps de Kaze, ce qui fit qu’elle prit une poignée de noix dans son sac d’école et les avala. « Aah, de la compagnie appréciable. » Murmure. Zed tourne autour de l’étudiante avant de s’éloigner un peu, poussant les élèves à s’éloigner. Juste au cas. Même si Zed n’allait pas chercher à les empoisonner. Ils ne savaient jamais, avec Kaze. Elle s’est contentée de leur sourire. Ce qui n’était pas très rassurant, non plus.

Depuis qu’elle était revenue de son absence de … plusieurs jours, elle ne les avait pas compté, suite à la mort de son frère, elle avait l’impression que l’ambiance l’entourant était différente. Qu’on la regardait différemment et ça l’agaçait fortement. Elle ne voulait rien savoir de leur pitié, à ces gens. Rien savoir. Zed tournoyait autour alors qu’elle avançait vers la porte de la classe. Assise à sa place maintenant, elle se dit… qu’elle n’en a rien à faire. Elle préférerait encore alors au cimetière. Ça faisait un moment qu’elle ne lui avait pas rendu visite. Ah oui, parce que finalement, Kaze était parvenue à arriver en avance. Et elle avait tout le temps pour se dire qu’arriver en retard, c’était toujours bien.
Quand elle fit coulisser la porte de la classe, elle n’eut pas le temps d’avancer : quelqu’un se trouvait déjà devant elle et elle ne put que le reconnaître. Le plus bruyant de l’académie. Celui qui brassait le plus de vent, qui la dérangeait le plus, qui se faisait reconnaître et entendre. Pourquoi était-il de son année déjà… ? Franchement. Ils auraient dû le faire redoubler au moins.

Elle ne l’avait jamais vu d’aussi près, auparavant. Et elle fronça légèrement les sourcils, un amer goût en bouche. « Un problème, Mori ? » Sa voix était froide. Sa voix était cynique. Ce qui ne changeait pas, avec Kaze. « T’as vu un fantôme ? Tu comptes prendre toute la place dans la porte ou tu bouges pour me laisser passer ? » Le fantôme, c’était peut-être elle, tout compte fait. « Prends pas deux ans non plus, je veux partir avant que le cours commence. » De haut en bas, elle l’avait dévisagé. Il faisait négligé et détonnait clairement face à Kaze qui avait des vêtements entièrement repassés et des cheveux arrangés. Zed tourna autour de Mori Kakeru pour le saluer.
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Kamiya Kaori
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Lun 7 Sep - 10:27
“time to bury
it or me”
ft. Umehara Kaze
The sky, at sunset, looked like a carnivorous flower.
Kakeru était habitué à ce qu’on le déteste ou, plus simplement, qu’on le méprise.
Le regard noir et les murmures salés n’étaient pas une surprise pour lui : Jūshō abhorrait son existence comme lui négligeait l’humanité. Au final, c’était sans doute pour cette raison qu’il était ici et nulle part ailleurs… L’institut n’était pas un produit de tendresse et d’amour comme d’autres et, même s’il n’adhérait pas à son sérieux probant, lui n’en restait pas moins un spécimen parfait de manipulateur aux idéaux divergents.
Il était un pure Jūshō.
S’il n’avait pas eu ce besoin ridicule de reconnaissance et d’admiration, il aurait sans doute pu réussir avec plus d’aisance… Sauf que Kakeru tirait sa force des regards braqués sur lui ; il en avait besoin de toujours plus et c’était probablement ce qui finirait par le mener à sa perte. Même s’il refusait de l’admettre et qu’il se fermait à quiconque osant l’y confronter, il marchait dans les traces de Solem… Et de nombreux échecs l’ayant précédé.

Il était là pour la gloire.
Et pour prouver qu’il valait mieux que son déchet de père.
(Mais surtout pour la gloire à l’entendre.)

Bref.
Planté dans le cadre de porte comme le ferait un piquet, le rosé fixe Kaze avec insistance et incompréhension. Kaze.
D’aussi loin qu’il se souvenait, ils avaient toujours été dans la même classe… Sans pour autant s’être parlé un jour ou l’autre. À l’inverse de sa propre personne, Umehara était discrète et effacée, toujours dans un coin, toujours silencieuse… Pour tout dire, il la trouvait assez quelconque.
Mignonne, mais inintéressante… Et la voir face à lui, dans une proximité presque indécente, lui faisait réaliser avec surprise qu’ils n’avaient jamais été aussi proches. S’étaient-ils déjà adressé la parole, au moins ? Kakeru n’en était pas certain.
Parce que les gens comme Kaze, les intellos, les taciturnes, ne l’intéressaient pas. Il la dérangeait… Et s’il le savait, c’était parce qu’il dérangeait inévitablement tous les gens dans son genre.

« Un problème, Mori ? »

Froncement de sourcils étonné et la mâchoire qui se serre imperceptiblement alors qu’il l’observe silencieusement.
Mille remarques acerbes qui traversent son esprit en réponse, mille mots qu’il ne prononce pas. Il se mutine au silence dérangé, au regard qui tue. Il comprend maintenant pourquoi ils n’ont jamais échangé la moindre salutation ; produit exacerbé de fausse politesse.

« T’as vu un fantôme ? Tu comptes prendre toute la place dans la porte ou tu bouges pour me laisser passer ? »

Intrigué, il jette un coup d’œil par-dessus son épaule afin de remarquer les élèves déjà présents en classe et dont les regards se posent déjà sur eux deux. Ils attirent l’attention.
Lui, ça l’avait toujours amusé de se donner en spectacle… Mais elle. Elle n’était pas comme lui ; personne ne l’était. Il était un mouton noir à l’institut, un fauteur de troubles comme on le désignait plus souvent qu’autrement. Il n’était pas comme les autres entre les quatre murs austères à en crever du lycée et au sein même de son éducation aussi carrée que juste…  

« Prends pas deux ans non plus, je veux partir avant que le cours commence. »
« Tu veux déjà sécher les cours alors qu’ils n’ont même pas encore commencé ? », demande-t-il d’un ton faussement étonné, presqu'arrogant.

Décidé à être ennuyant, le rosé s’accote alors dans le cadre de porte de la pièce afin de lui bloquer la sortie puis croise nonchalamment les bras sur sa poitrine en la dévisageant avec amusement. Kakeru avait toujours eu du mal à se faire des amis (des suppôts) et aujourd’hui, il allait de nouveau en prouver la raison.

« Moi qui pensait que les apprentis héros étaient tous un minimum investis et sérieux… T’es là pour quoi au juste, Umehara ? Je pensais que vous teniez tous à redorer le blason de l’héroïsme ici… C’est que du vent, vos belles paroles ? »

Il ne se sentait pas concerné.
Il ne s’était jamais senti concerné par les préoccupations des autres… Parce que lui venait du sang d’un vilain et d’une idiote. Il était le bâtard, le produit raté, d’une mauvaise union et que les problèmes de gens bien ne le concernaient ni de près ni de loin.
Il était au-dessus de tout ça. (Ou bien loin derrière, en réalité)

Il n’était qu’arrogance désagréable et courage sans intérêt.

« À ta place je retournerais m’asseoir sur ma chaise… Au regard de tes résultats, il ne faudrait surtout pas que ton dossier scolaire soit entaché, tu ne penses pas ? »

Il était ainsi fait : Kakeru vendait les gens pour s’assurer les bonnes grâces de tout et n’importe quoi. Il plantait des couteaux dans le dos, prouvait autant de fois que nécessaire que lui faire confiance était une erreur… Et jamais il ne regrettait.
Il s’en foutait des sentiments et de sa bonne conscience, ses motivations étaient tout autre. Elles étaient à des lieux du soutien moral populaire.

Et l’idée de jouer les balances auprès de leur professeur l’amusait.
(c) TakeItEzy
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