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On nomma ce terrible jour comme tel : la Trahison. La figure d’espoir ayant abandonné les siens ainsi que sa patrie, le visage du Japon changea du tout au tout. On savait les Alters dangereux, mais à quel point ?

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 Charit(h)é - Kakeru & Kitaru (enquête)

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Mar 1 Sep - 9:22

Charit(h)é

L’unité. Voilà ce dont a besoin Tokyo, cinq ans après la Trahison. Si ce jour est encore bien gravé dans les esprits, si les coeurs sont encore meurtris, si les souvenirs sont encore déchirant, il est nécessaire d’aller de l’avant. C’est pour cette raison que l’Université de Tokyo a décidé d’organiser une soirée de Gala dans son gymnase. Du moins, l’idée a été émise par de nombreux élèves, désireux de rendre hommage à toutes les victimes de ce jour funeste mais aussi afin de récolter des fonds pour venir en aide aux rescapés traumatisés. Ils ont travaillé dur, durant de nombreux jours afin de rendre l’évènement attrayant. Ils y ont réellement mis tout leur coeur.

Bien entendu, la soirée est ouverte à tout le monde. Le but étant de rapprocher les gens et de leur faire changer leur vision des choses. Alors oui, même vous, héros, vous êtes conviés au Gala. Si la direction de l’Université était un peu contre cette idée, les élèves se sont battus pour vous obtenir l’accès. « Ils ne sont pas comme Solem », voilà ce qu’ils leur ont dit. Car, c’est vrai, après tout ? La défaite de l’un ne doit pas entraîner vous autres, nouveaux héros, avec lui. Vous êtes la nouvelle génération, celle qui pourra faire changer les choses. Si beaucoup n’en sont pas certains, les élèves de l’Université, eux, le sont.

C’est dans une ambiance pour le moins positive que début la soirée. Le gymnase a été joliment décoré, un grand buffet a été installé et vous pouvez aller piocher quelques amuse-bouches comme bon vous semble. Il y a une foule assez importante et vous pourrez voir sur le visage des élèves que vous croiserez de grands sourires. En effet, le Gala semble être une grande réussite et c’est l’essentiel ! D’importantes donations sont faites, les gens ont l’air plutôt ravis de se trouver là. En revanche, vous ressentez cependant une atmosphère un peu différente en tant que héros, car quelques personnes vous regardent de biais, de haut, vous foudroient du regard. N’y prêtez pas attention. Ces gens-là sont minoritaires et beaucoup viennent converser ou ne serait-ce échanger quelques mots avec vous.

Enfin, tout à l’air d’aller bien.

Jusqu’à ce qu’un crie perçant traverse le bâtiment. L’interrogation est globale : que se passe-t-il ? Un homme monte sur la petite estrade installée pour l’évènement avant de s’emparer du micro, l’air à la fois désorienté, abattu et très en colère.

« Ne vous inquiétez pas, tout va bien ! Un léger petit incident, rien de plus. Continuez de profiter de la soirée ! »

Ses paroles sentent le faux plus qu’autre chose. Pourtant, tout le monde reprend ses petites conversations. Vous, y a quelqu’un qui vous aborde. Vous le reconnaissez, c’est l’un des élèves en charge de l’organisation qui est venu parler un peu avec vous. Vous remarquez alors les gouttes de sueur perlant sur le front et surtout la panique dans les yeux.

« Eh, vous deux, vous êtes des héros non ? Enfin, des apprentis ? Peu importe, est-ce que vous pourriez nous aider ? »

Il n’attend pas vraiment votre réponse avant d’ajouter :

« Quelqu’un s’est emparé de la cagnotte ! C’est une catastrophe, la somme était importante et surtout destinée à toutes les victimes de la Trahison… On a retrouvé une tasse de thé vide là où se trouvaient tous les dons. Ce n’est pas une tasse qui provient de l’argenterie que nous avons utilisé. Est-ce que vous n’auriez pas vu quelqu’un boire du thé ? Il y a beaucoup de monde, je sais mais… »

Il est désemparé le pauvre.  

« Est-ce que vous pourriez essayer de chercher des indices quelconques ? Peut-être essayer d’aller interroger quelques personnes ? »

Pensiez-vous passer une petite soirée tranquille ? Et bien vous voilà à devoir enquêter.

Bon courage.  
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Kamiya Kaede
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Kamiya Kaede
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Mar 1 Sep - 20:27
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La Trahison ; cet événement qui avait amené la noirceur sur Tokyo. Cet événement qui t'avait affecté, comme tout le monde. Enfant, tu pensais que tous les héros étaient bons. Qu'ils étaient l'exception à la règle. Que même si les humains semblaient fondamentalement mauvais, il y avait au moins les héros pour redorer l'humanité. Puis, Solem avait décidé de gâcher ça. De ruiner cette lueur d'espoir qui sommeillait en toi, qui te donner un peu d'espoir. La Trahison portait bien son nom. Au plus profond de toi, dans ton petit coeur enfantin, tu t'étais senti trahi.

« Je sens que les réactions seront mitigées à notre égard. Certains seront ravis, d'autres seront dégoûtés par notre présence. C'est la vie qu'on a choisi. Une vie d'ambivalence. » Murmurais-tu devant cette porte qui vous séparait d'une foule d'invités, puis, tu tournais la tête vers ton jeune frère. « Prêt pour le gala, Kakeru ? »

Pourtant, tu avais décidé de devenir un héros. Si Solem n'avait pas pu être l'exception, Kakeru et toi, vous le serez. Tous les deux. Il y avait du bon en vous. Vous n'aviez pas vécu la meilleure des enfances, et on vous reconnaissait sans cesse comme étant la progéniture d'un défunt vilain. Votre détermination était remarquable. Tu aurais pu te contenter de ton métier de livreur de pizzas, d'essayer de performer dans le dessin et peut-être parvenir à vivre de ton art. Mais non, c'était trop facile trop évident. Tu étais, depuis presque trois ans, un apprenti héros. Aujourd'hui, ce serait précisément la raison pour laquelle tu allais te faire dévisager.

On te méprisait parce que tu étais le fils d'un vilain.
On te méprisait parce que tu voulais devenir un héros.

Peu importe ce que tu ferais, c'était impossible de satisfaire une majorité de personnes. Tu t'y étais habitué, et malgré ton anxiété, ta peur du jugement des autres que tu dissimulais, c'était devenu ton quotidien. Tu devenais, petit à petit, imperturbable à ce sujet. Tu allais devenir ce que tu désirais.

Tu poussais la porte. Ce gala, tu n'avais pas vraiment envie d'y assister. Mais il était nécéssaire. La Trahison avait marqué tout le monde, mais il fallait tourner la page, désormais. S'apitoyer sur le passé n'apportait jamais rien de bon, tu étais le mieux placé pour le savoir. Kakeru aussi. Tu étais rassuré d'y assister en sa compagnie. Contrairement à toi, il allait paraître beaucoup plus à l'aise. Peut-être même un peu trop. Tu étais là pour l'empêcher d'en faire trop, si besoin. Il avait la fâcheuse manie de se mettre dans de beaux draps ; toi, tu considérais que ça le rendait divertissant, que ça contribuait à son charme. Mais aux yeux d'un inconnu, ce n'était pas la même chanson, ni le même disque, en fait.

Tu étais étonné de voir des sourires se dessiner sur la bouille de... beaucoup de gens. Tu n'étais pas habitué. Tu avais envie de t'effacer, de te fondre dans les murs. Tu voulais partir. Tu ne savais pas quoi dire, devais-tu entamer une discussion ? Devais-tu sourire à ton tour ? Tu ne souriais pas. Ce n'était pas naturel chez toi, tu avais une expression neutre. Tu répondais aux bonjours, c'était déjà suffisant.

Tu étais le pire apprenti héros de l'histoire. Comment pouvais-tu mettre les gens en confiance, alors que tu n'avais pas confiance en eux ? Si tu n'avais même pas confiance en toi-même ?

Enfin, ce n'était qu'une question de temps. C'était normal d'être mal à l'aise au début. Au fil de la soirée, tu allais prendre tes aises... au moins un peu. Tu l'espérais. C'était ce que tu souhaitais pendant un moment, et à ta grande surprise, ça semblait fonctionner. Tu te sentais un peu plus détendu, à force de discuter. Discuter... c'était un grand mot, disons que tu répondais à ce que les autres te disaient. Kakeru se chargeait de la partie sujets de conversations.

Mais après quelques minutes, alors que tout semblait bien se passer, un cri avait retenti. Tu avais presque sursauté, comme la plupart des invités, d'ailleurs. Des chuchotements dans la salle commençaient à se faire entendre, tout le monde se demandait ce qui se passait. Un homme, visiblement perturbé et en colère, s'était emparé du micro pour tenter de rassurer l'audience. Son coeur battait terriblement vite. Clairement, il mentait. Ça se sentait dans sa voix, mais tu n'avais aucun doute en écoutant son rythme cardiaque. Tu n'étais aucunement rassuré.

« Eh, vous deux, vous êtes des héros non ? Enfin, des apprentis ? Peu importe, est-ce que vous pourriez nous aider ? »

Tu te retournais. Un autre homme, que tu ne connaissais pas, mais que tu avais reconnu puisqu'il était venu vous voir en début de soirée, vous adressais la parole à vous. Tu avais jeté un regard à côté de toi, mais non. C'était bien à ton frère et à toi qu'il parlait. Il vous demandait votre aide. Son coeur battait aussi vite que l'orateur qui avait pris le micro quelques secondes plus tôt. Tu étais un apprenti héros, non ? C'était sans doute le meilleur moment pour vous de briller un peu. De prouver votre fiabilité, et vos bonnes intentions.

« Que se passe-t-il ? »

Tu avais à peine eu le temps de finir ta phrase que l'homme paniqué avait commencé ses explications. Tu savais déjà que cette soirée allait prendre une tournure complètement différente. Tu ne savais pas si tu devais t'en réjouir, ou soupirer de désespoir. Mais au moins... tu pouvais essayer de te rendre utile. Au moins un peu. Tu écoutais attentivement ton interlocuteur qui bégayait légèrement à cause du stress. Pendant qu'il parlait, tu avais posé ta main sur son épaule, et tu utilisais heartbeat link pour tenter de l'aider à reprendre son calme. Tu ne lui avais pas demandé la permission. Donc, tu avais juste l'air un peu creepy, mais tant pis.
(c) TakeItEzy
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Kamiya Kaori
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Kamiya Kaori
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Sam 5 Sep - 11:11
“Charit(h)é”
ft. Mori Kitaru
We are souls shut inside a cage of bones; souls squeezed into a parcel of flesh.
Autant jouer franc-jeu :
Il n’avait pas vraiment plus envie d’y aller qu’on avait vraiment envie de l’y voir. Kakeru était un mauvais délégué, le genre de personne que l’on ne souhaitait surtout pas entendre se présenter en mentionnant « La direction de l’institut Jūshō m’a choisi pour la représenter ».
Parce qu’il suffisait de le voir, d’admirer les traits tordus de son visage de gamin mal (peu) élevé pour comprendre que ça allait mal tourner.
Et ce probablement d’une seconde à l’autre.

Alors, vraiment, si Jūshō les avait choisis comme porte-parole au sein de cet événement… C’était probablement pour deux raisons très précises : Kitaru et Kakeru se complétaient à merveille et, franchement, l’institut n’en avait rien à chier de ce Gala.
C’était un truc tout pourri dans un gymnase (Il détestait le revêtement des terrains de sport) dans lequel leur présence n’était pas du tout la bienvenue. Le cadet ne se voilait pas les yeux : être un héros, c’était déjà une tare.
Être les fils bâtards d’un vilain (Même si les gens l’ignoraient) et prétendre au prestige des héros, c’était carrément un appel à la haine.

« Je sens que les réactions seront mitigées à notre égard. Certains seront ravis, d'autres seront dégoûtés par notre présence. C'est la vie qu'on a choisi. Une vie d'ambivalence. »
« Ils vont clairement tous nous haïr. », conclut-il d’une voix amusée.

Peut-être que ce genre de nuance s’appliquait à un Kitaru beaucoup plus calme et intéressé que la demi-portion qui l’accompagnait, mais… Le cadet des Mori n’était pas spécialement positif quant à la suite des événements.
Les faire accepter au Gala avait déjà été un combat (Pas le sien ; celui des étudiants) : on n’allait pas demander le ciel aux ignorants. (À ceux dont le regard avait été terni par la Trahison.)

De toute, ils verraient bien une fois les portes franchies.

Pour l’occasion, l’idiot du village avait fait un effort vestimentaire particulier en troquant ses vieilles nikes et son style usuel contre quelque vêtement d’apparat.
Il était prêt. Pas spécialement emballé, mais prêt.
Et c’est la raison pour laquelle il ne s’empresse pas de tourner les talons avec force et détermination lorsque Kitaru (Beaucoup plus responsable) repousse la porte du gymnase… Ça et l’accueil presque chaleureux qu’on leur réserve une fois les premiers mètres franchis.

Il est surpris. Surpris que seule une fraction de la population se contente de les haïr en silence et que le mouvement de haine ne soit pas généralisé… Après tout, l’auteur de ce Gala prenait racines en la lâcheté de Solem.
Et quoi que l’on en dise, quoi que l’on en pense ; ils représentaient cet échec de l’héroïsme. Même si Kitaru et Kakeru étaient des apprentis héros d’un nouveau genre, ils n’en restaient pas moins… La relève du lâche qui avait abandonné Kawasaki ainsi que la confiance du peuple. Ils étaient le produit de son départ, le fruit de ses préceptes… Les années n’effaceraient jamais l’image de Solem comme celle de l’héroïsme.
Pour le meilleur et pour le pire. Mais surtout le pire.

 Tout ça pire dire que, au final, certaines personnes n’hésitèrent pas à venir leur parler et que le cadet, sous le regard observateur de son frère, parvint à modérer suffisamment ses propos pour ne pas jeter la honte sur l’institut. (Même si son rêve était d’étudier à Zaisen et sa richesse pédante, il aimait bien Jūshō malgré leur large éventail de valeurs différentes. Ils apprendraient à se comprendre et à tenir la vague. Un jour.)

Jusqu’à ce qu’un hurlement retentisse et que l’incompréhension s’empare de l’adolescent. La tête légèrement penchée, il regarde l’homme qui se traîne jusqu’au micro puis jette un œil à Kitaru dans l’espoir de discerner quelque chose (Une réponse) dans son regard.
Ils se connaissaient bien tous les deux. Ils avaient grandi ensemble sans jamais se séparer plus de quelques jours... Légalement, l’aîné des Mori était même son tuteur légal : leur relation n’était pas superficielle. Kakeru connaissait son frère.

« Y a quelque chose qui va pas… »

Il le voyait dans son manque d’assurance bien plus que dans celui pourtant manifeste de l’homme. Même s’il ne l’admettrait jamais, il n’y avait vraiment que pour le rouquin que le rosé avait de l’intérêt et un peu d’empathie… Le reste, on repasserait.

Et au final, ses craintes se confirment lorsqu’un autre homme qu’ils ne connaissaient pas se présente à eux :

« Eh, vous deux, vous êtes des héros non ? Enfin, des apprentis ? Peu importe, est-ce que vous pourriez nous aider ? »

Oh.
La soirée promettait d’être beaucoup plus intéressante soudainement. Amusé, le plus jeune des deux laisse un sourire presque rassurant (Plus creepy que rassurant, en réalité) écorcher la commissure de ses lèvres alors qu’il écoute l’inconnu déballer le trois quart de sa vie.

« Comme d'habitude, ça méprise les héros au quotidien, mais ça revient la queue les jambes à la moindre altercation. Vous ne voulez pas appeler la police plutôt ? À vous entendre, ils ont toujours la solution à tout après tout. »

Sa voix n’est qu’un murmure désagréable motivé par les quelques regards de travers qui ont fusé vers eux dès que l’homme est venu les accoster.
C’est la faute des héros. C’est toujours la faute des héros.
Un million de morts à Kawasaki et c’est le crime de Solem -celui d’avoir abandonné le Japon- que l’on garde en mémoire. C’est lui le coupable.
Il s’appelait comment déjà le meurtrier de ce million d’âmes ? Kakeru ne s’en souvient même pas… Parce que c’est Solem, le véritable responsable dans le cœur des japonais. Les héros sont considérés de pires vilains que les vilains eux-mêmes… Et ça l’use parfois d’être au cœur d’une telle ambiguïté.
D’avoir choisi une route mainte fois plus honorable que celle de son père, mais visiblement pas assez droite pour qu’on lui offre le pardon.

Oh et puis, il était juste en colère d’être ainsi sollicité dans la plus superbe des hypocrisies. Peu importe les motivations derrière.

« Une tasse de thé ? Est-ce qu’on peut la voir ? »

Après quoi il détourne doucement son regard vers Kitaru en souriant, ignorant superbement l’homme.

« À tout hasard, t’aurais pas des points commun avec les chiens ? Genre, je sais pas, tu touches un truc et tu peux te connecter au rythme cardiaque de la dernière personne à avoir mis ses sales pattes dessus ? Ce serait pratique pour une fois... »

L’idée le faisait rire.
Mais c’est vrai que ce serait pratique. Autrement, il consentait à jouer aux détectives de pacotilles en allant interroger les fanas du banquet.
(c) TakeItEzy
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Kamiya Kaede
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Kamiya Kaede
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Lun 7 Sep - 21:35
c h a r i t ( h ) e
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Tu avais mieux réagi que ton frère face à la demande du jeune homme. Mais tu le comprenais, tu ne pouvais pas lui en vouloir. Tu aurais sans doute eu une réaction semblable si tu étais plus près de tes émotions, si tu avais une personnalité plus enflammée ; ce n'était pas ton cas, et heureusement. Même si la remarque de Kakeru par rapport au chien t'avait fait sourire. Tu lui pardonnais tout. Toutes ses remarques. Toutes ses bêtises. Au mieux, tu le convainquait de se calmer un peu, mais tu ne l'engueulais jamais.

« Je doute qu'il ait des attributs canins. Il n'a pas la moindre similarité physique avec l'une de ces bêtes... Ceci dit, il y a peut-être quelqu'un dans la salle qui possède un alter en rapport avec l'odorat, il faudrait vérifier. » Tu prends une serviette de table se trouvant près de toi, et tu tends tes mains vers le jeune homme.

« Vous permettez que je prenne la tasse de thé ? »

La serviette servait à éviter de mettre tes empreintes digitales sur la seule preuve concrète existante. Tu allais prendre la tasse par le bas et essayer de trouver... quelque chose à faire avec. Tu n'étais pas un détective, ton frère non plus. Mais vous alliez devoir vous adapter, jouer un rôle qu'on ne vous avait jamais demandé auparavant. Vous étiez des apprentis héros, alors... vous alliez devoir improviser.

« À tout hasard... avez-vous un sac en plastique dans lequel je pourrais mettre la tasse ? S'il s'agit de notre seule preuve, mieux vaut la conserver proprement. »

Tu parlais beaucoup aujourd'hui. Tu étais concentré.

Mais tu n'aimais pas discuter. Tu n'allais certainement pas aller interroger tout le monde. Ton frère était plus doué pour entamer les conversations, même s'il avait un caractère plus sanguin que le tien. Vous vous complétiez drôlement bien. Vous aviez chacun des qualités et des défauts, mais c'était la raison pour laquelle vous formiez une bonne équipe.

« Kakeru, ça te dit d'interroger les gens ? Je... vais essayer d'analyser les environs pendant ce temps. »

Le voleur avait sans doute laissé une piste quelque part. En attendant de voir s'il y avait quelque chose à faire avec la fameuse tasse de thé, tu pouvais faire ce que tu savais le mieux ; observer. Peut-être allais-tu être chanceux et dénicher une autre preuve. Que ce soit un objet, une personne louche, ou même un élément dans l'histoire qui ne collait pas ?

Même si ce gala ne t'importait pas plus que ça, c'était votre chance à tous les deux de faire vos preuves. Peu importe l'hypocrisie indéniable que ton frère avait énoncé. Il avait raison, clairement. Mais si vous parveniez à aider ces gens, peut-être que les héros allaient être perçus différemment, au moins un peu. Vous étiez représentants de Jusho, vous étiez des héros qui agissaient dans l'ombre, mais qui agissaient bien.

C'était le moment de faire de votre mieux.
(c) TakeItEzy
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